Internet par satellite : ViaSat veut concurrencer Starlink en France
Par Laurence - Publié le
Un nouveau joueur vient de rejoindre la partie, ou plutôt la conquête du ciel français. En effet, en septembre dernier, la firme ViaSat a sollicité une autorisation d’utilisation de fréquences auprès de l’Arcep, qui vient tout juste d'accepter.
Par conséquent, l'Arcep a ouvert une consultation publique du 7 novembre au 9 décembre 2024 à 18h00. Il s'agit de recueillir les avis des acteurs du secteur des télécommunications sur la demande d’autorisation à la société ViaSat de fréquences radioélectriques dans les bandes 17,3-20,2 GHz et 27,5-30,0 GHz.
En effet, le groupe souhaite établir et exploiter en France, un réseau ouvert au public afin de fournir ses services de communications (par satellite), qui soient stables et rapides pour les utilisateurs mobiles, à savoir les véhicules terrestres, maritimes ou aériens, grâce à un réseau de satellites en orbite.
Ce type de réseau répond à une demande croissante pour des solutions de communication performantes sur des plateformes mobiles, même dans des zones blanches ou mal desservies par les réseaux terrestres.
Cependant il est important de préciser que les satellites de ViaSat sont en orbite geostationnaire, alors que ceux de Starlink sont en orbite basse. Le réseau d'Elon Musk propose donc une latence (le temps de réponse) bien plus réduite, soit environ 20 ms contre 600 ms pour ViaSat. À l’opposé, les satellites de ce dernier étant plus éloignés (ils sont à la verticale de l’équateur, à 36 000 km de la Terre), ils peuvent couvrir une plus grande surface. Ainsi, un seul d’entre eux peut couvrir un territoire grand comme la France métropolitaine. Cela ne nécessite pas une flotte imposante comme celle d’Elon Musk.
La solution de Starlink semble donc bien plus rapide que son rival, même si ce dernier entend développer davantage sa constellation en 2025. Dans le reste du monde les deux firmes s'affrontent sur différents marchés, notamment au niveau militaire, mais aussi des transports maritimes ou aériens.
Les derniers contrats passés par Elon Musk (notamment celui avec United Airlines pour proposer une connexion dans les avions de la compagnie) ont fait perdre des points à ViaSat, qui était un vrai leader sur ce segment grâce à des contrats avec JetBlue, Delta Airlines, Lufthansa, Korean Air, Malaysia Airlines, Royal Jordanian Airlines ou encore LOT
Une consultation publique
Par conséquent, l'Arcep a ouvert une consultation publique du 7 novembre au 9 décembre 2024 à 18h00. Il s'agit de recueillir les avis des acteurs du secteur des télécommunications sur la demande d’autorisation à la société ViaSat de fréquences radioélectriques dans les bandes 17,3-20,2 GHz et 27,5-30,0 GHz.
En effet, le groupe souhaite établir et exploiter en France, un réseau ouvert au public afin de fournir ses services de communications (par satellite), qui soient stables et rapides pour les utilisateurs mobiles, à savoir les véhicules terrestres, maritimes ou aériens, grâce à un réseau de satellites en orbite.
Ce type de réseau répond à une demande croissante pour des solutions de communication performantes sur des plateformes mobiles, même dans des zones blanches ou mal desservies par les réseaux terrestres.
Cependant il est important de préciser que les satellites de ViaSat sont en orbite geostationnaire, alors que ceux de Starlink sont en orbite basse. Le réseau d'Elon Musk propose donc une latence (le temps de réponse) bien plus réduite, soit environ 20 ms contre 600 ms pour ViaSat. À l’opposé, les satellites de ce dernier étant plus éloignés (ils sont à la verticale de l’équateur, à 36 000 km de la Terre), ils peuvent couvrir une plus grande surface. Ainsi, un seul d’entre eux peut couvrir un territoire grand comme la France métropolitaine. Cela ne nécessite pas une flotte imposante comme celle d’Elon Musk.
La solution de Starlink semble donc bien plus rapide que son rival, même si ce dernier entend développer davantage sa constellation en 2025. Dans le reste du monde les deux firmes s'affrontent sur différents marchés, notamment au niveau militaire, mais aussi des transports maritimes ou aériens.
Les derniers contrats passés par Elon Musk (notamment celui avec United Airlines pour proposer une connexion dans les avions de la compagnie) ont fait perdre des points à ViaSat, qui était un vrai leader sur ce segment grâce à des contrats avec JetBlue, Delta Airlines, Lufthansa, Korean Air, Malaysia Airlines, Royal Jordanian Airlines ou encore LOT
Les contributions doivent être transmises à l’Arcep, de préférence par courrier électronique, en précisant l’objet « Attribution d’une autorisation d’utilisation de fréquences radioélectriques à la société Viasat Inc. pour établir et exploiter un réseau ouvert au public du service fixe par satellite » à l’adresse suivante : consultation_viasat(@)arcep.fr
À défaut, elles peuvent être transmises par courrier à l’adresse suivante :
Réponse à la consultation publique : Attribution d’une autorisation d’utilisation de fréquences radioélectriques à la société Viasat Inc. pour établir et exploiter un réseau ouvert au public du service fixe par satellite, Direction Mobile et Innovation
Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse
14, rue Gerty Archimède, CS 90410 75613 Paris Cedex 12
À défaut, elles peuvent être transmises par courrier à l’adresse suivante :
Réponse à la consultation publique : Attribution d’une autorisation d’utilisation de fréquences radioélectriques à la société Viasat Inc. pour établir et exploiter un réseau ouvert au public du service fixe par satellite, Direction Mobile et Innovation
Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse
14, rue Gerty Archimède, CS 90410 75613 Paris Cedex 12
Starlink by Elon Musk !
Notre Test sur Starlink
Désormais il est possible de souscrire à un kit Starlink mini à 359 euros (contre 599 dollars aux Etats-Unis), mais également souscrire à un abonnement mensuel de 59 euros (“Mobile régional”) ou de 40 euros (“Mini itinérante” 50 Go) en fonction de son utilisation. Par comparaison, l’abonnement Starlink dans l’Hexagone commence à partir de 40 € par mois (avec un kit antenne à 349 €). La version itinérante (avec une antenne motorisée à 249 €) est quant à elle accessible à partir de 59 € par mois.