Bientôt la fin du domaine .io ?
Par Vincent Lautier - Publié le
La fin du domaine .io est-elle imminente ? Un nouveau traité entre le Royaume-Uni et l’île Maurice pourrait marquer la fin de ce domaine très prisé par les entreprises technologiques. Voici ce qu’il faut savoir.
Un traité récent entre le Royaume-Uni et l’île Maurice pourrait entraîner des changements importants pour le domaine .io, largement utilisé par les entreprises technologiques. Ce domaine, attribué aux îles Chagos, également appelées Territoire britannique de l’océan Indien (BIOT), est en sursis depuis que le Royaume-Uni a accepté de céder la souveraineté de ces îles à l’île Maurice. L’impact de ce changement pourrait être considérable pour les détenteurs de domaines .io, qui bénéficient de la popularité de cette extension, notamment auprès des startups et des entreprises dans le secteur technologique.
Attribué en 1997 aux îles Chagos, le domaine .io a longtemps été une source de revenus pour le gouvernement britannique, au grand désarroi des habitants chagossiens, expulsés dans les années 1960 pour permettre l’installation d’une base militaire américaine sur l’île de Diego Garcia. Le domaine .io, adopté pour son association avec les termes
L’avenir du domaine .io est désormais entre les mains de l’Internet Assigned Numbers Authority (IANA), l’organisme responsable de la gestion des domaines de premier niveau (ccTLD). L’IANA suit généralement les normes établies par l’ISO 3166 pour attribuer les extensions aux territoires. Si le code de pays
Outre le .io, d’autres extensions de domaine liées à de petits États ou territoires ont connu une popularité inattendue. Par exemple, le domaine .tv, attribué aux îles Tuvalu, a été, un temps, largement adopté par les plateformes de streaming et les créateurs de contenu vidéo. L’extension .ai, issue d’Anguilla, une petite île des Caraïbes, a explosé récemment avec la montée de l’intelligence artificielle. De même, le domaine .me, propre au Monténégro, est couramment utilisé pour les sites personnels ou les services misant sur la personnalisation. Ces extensions ont su tirer parti de leur symbolique ou de coïncidences linguistiques pour s’imposer sur la scène internationale du web.
Malgré l’incertitude, plusieurs options restent envisageables. Le domaine pourrait être réaffecté à l’île Maurice ou devenir un domaine générique, indépendant de toute région géographique. Pour le moment, aucun accord formel n’a été conclu, et les détenteurs de sites en .io ne devraient pas encore paniquer. Le processus de retrait, s’il est initié, pourrait prendre plusieurs années et permettre aux utilisateurs de se préparer à d’éventuels changements.
Le domaine .io menacé par un changement de souveraineté
Un traité récent entre le Royaume-Uni et l’île Maurice pourrait entraîner des changements importants pour le domaine .io, largement utilisé par les entreprises technologiques. Ce domaine, attribué aux îles Chagos, également appelées Territoire britannique de l’océan Indien (BIOT), est en sursis depuis que le Royaume-Uni a accepté de céder la souveraineté de ces îles à l’île Maurice. L’impact de ce changement pourrait être considérable pour les détenteurs de domaines .io, qui bénéficient de la popularité de cette extension, notamment auprès des startups et des entreprises dans le secteur technologique.
Les origines controversées du domaine .io
Attribué en 1997 aux îles Chagos, le domaine .io a longtemps été une source de revenus pour le gouvernement britannique, au grand désarroi des habitants chagossiens, expulsés dans les années 1960 pour permettre l’installation d’une base militaire américaine sur l’île de Diego Garcia. Le domaine .io, adopté pour son association avec les termes
input/outputen informatique, a rapidement séduit de nombreuses entreprises du secteur technologique, contribuant à générer des millions de dollars de revenus. Cependant, la restitution des îles à l’île Maurice soulève la question de l’avenir de cette extension.
Un processus de retrait potentiellement en cours
L’avenir du domaine .io est désormais entre les mains de l’Internet Assigned Numbers Authority (IANA), l’organisme responsable de la gestion des domaines de premier niveau (ccTLD). L’IANA suit généralement les normes établies par l’ISO 3166 pour attribuer les extensions aux territoires. Si le code de pays
IOest retiré suite à la cession des îles, il est probable que le domaine .io soit progressivement supprimé. Un précédent similaire a été observé avec les domaines .su de l’Union soviétique et .yu de la Yougoslavie, qui ont été retirés après des changements politiques majeurs.
D’autres domaines insolites liés à de petits États
Outre le .io, d’autres extensions de domaine liées à de petits États ou territoires ont connu une popularité inattendue. Par exemple, le domaine .tv, attribué aux îles Tuvalu, a été, un temps, largement adopté par les plateformes de streaming et les créateurs de contenu vidéo. L’extension .ai, issue d’Anguilla, une petite île des Caraïbes, a explosé récemment avec la montée de l’intelligence artificielle. De même, le domaine .me, propre au Monténégro, est couramment utilisé pour les sites personnels ou les services misant sur la personnalisation. Ces extensions ont su tirer parti de leur symbolique ou de coïncidences linguistiques pour s’imposer sur la scène internationale du web.
Un avenir encore flou pour les détenteurs de .io
Malgré l’incertitude, plusieurs options restent envisageables. Le domaine pourrait être réaffecté à l’île Maurice ou devenir un domaine générique, indépendant de toute région géographique. Pour le moment, aucun accord formel n’a été conclu, et les détenteurs de sites en .io ne devraient pas encore paniquer. Le processus de retrait, s’il est initié, pourrait prendre plusieurs années et permettre aux utilisateurs de se préparer à d’éventuels changements.