Tim Cook félicite lui aussi Donald Trump
Par Vincent Lautier - Publié le
Tim Cook, PDG d’Apple, a félicité Donald Trump pour sa réélection à la présidence des États-Unis. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Cook a exprimé son souhait de collaborer avec l’administration Trump pour stimuler l’innovation et soutenir le secteur technologique américain. Cette déclaration rejoint celles de plusieurs autres dirigeants influents de la Silicon Valley, dont Mark Zuckerberg de Meta, Sundar Pichai de Google et Elon Musk de Tesla, marquant un rapprochement des grands noms de la tech avec l’administration réélue.
Les relations entre Cook et Trump n’ont pas toujours été simples. Lors de la première présidence Trump, Cook a maintenu une ligne de dialogue, optant pour une diplomatie directe face à une administration aux positions controversées. Il a par exemple participé à plusieurs réunions à la Maison-Blanche sur des sujets sensibles, comme les taxes douanières et la politique commerciale, malgré des tensions notables. On se souvient notamment du moment en 2019 où Trump avait surnommé Cook
Autre exemple, le mois dernier, avant l’élection, Cook aurait contacté Trump pour lui faire part de ses préoccupations face aux amendes que l’Union européenne imposait à Apple pour pratiques anticoncurrentielles. Trump aurait répondu :
La réélection de Trump pourrait avoir des conséquences significatives pour l’industrie technologique américaine. Son administration devrait probablement s’intéresser à des dossiers comme la régulation (ou non) de l’intelligence artificielle, un secteur stratégique pour Apple et ses concurrents, ainsi qu’à la question de l’immigration, cruciale pour le recrutement de talents internationaux dans la tech. Les politiques commerciales, en particulier les relations avec la Chine, constituent également un enjeu majeur, surtout pour Apple qui dépend encore largement des chaînes d’approvisionnement asiatiques.
En réitérant sa volonté de coopérer avec l’administration, Tim Cook, fin diplomate, confirme l’approche pragmatique d’Apple : un équilibre entre les exigences du marché et la volonté de ne pas se couper de l’administration en place, quelles que soient ses orientations politiques. À travers cette nouvelle collaboration, Apple cherche à s’assurer une place dans les décisions politiques susceptibles d’influencer son secteur et ses perspectives de croissance, tout en demeurant mesuré.
Quelques autres réactions des grands patrons de la tech :
Une relation cordiale
Les relations entre Cook et Trump n’ont pas toujours été simples. Lors de la première présidence Trump, Cook a maintenu une ligne de dialogue, optant pour une diplomatie directe face à une administration aux positions controversées. Il a par exemple participé à plusieurs réunions à la Maison-Blanche sur des sujets sensibles, comme les taxes douanières et la politique commerciale, malgré des tensions notables. On se souvient notamment du moment en 2019 où Trump avait surnommé Cook
Tim Apple, une anecdote qui avait beaucoup fait jaser. Pourtant, Cook est resté un interlocuteur régulier, adaptant la position d’Apple aux réalités économiques et politiques, en particulier en matière de production et d’emplois aux États-Unis.
Autre exemple, le mois dernier, avant l’élection, Cook aurait contacté Trump pour lui faire part de ses préoccupations face aux amendes que l’Union européenne imposait à Apple pour pratiques anticoncurrentielles. Trump aurait répondu :
Je dois d’abord être élu.Cette phrase reflète bien la nature franche des échanges entre les deux dirigeants, où les intérêts commerciaux sont souvent au cœur du débat.
La réélection de Trump aura des conséquences pour la tech
La réélection de Trump pourrait avoir des conséquences significatives pour l’industrie technologique américaine. Son administration devrait probablement s’intéresser à des dossiers comme la régulation (ou non) de l’intelligence artificielle, un secteur stratégique pour Apple et ses concurrents, ainsi qu’à la question de l’immigration, cruciale pour le recrutement de talents internationaux dans la tech. Les politiques commerciales, en particulier les relations avec la Chine, constituent également un enjeu majeur, surtout pour Apple qui dépend encore largement des chaînes d’approvisionnement asiatiques.
En réitérant sa volonté de coopérer avec l’administration, Tim Cook, fin diplomate, confirme l’approche pragmatique d’Apple : un équilibre entre les exigences du marché et la volonté de ne pas se couper de l’administration en place, quelles que soient ses orientations politiques. À travers cette nouvelle collaboration, Apple cherche à s’assurer une place dans les décisions politiques susceptibles d’influencer son secteur et ses perspectives de croissance, tout en demeurant mesuré.
Quelques autres réactions des grands patrons de la tech :