Les nouveaux robots de Boston Dynamics vont-ils vous mettre au chômage ? (vidéo)
Par Vincent Lautier - Publié le
Il sait (presque) tout faire
Ce nouvel Atlas est conçu pour opérer seul, sans intervention humaine. Dans la démonstration, il manipule des couvercles de moteur, les déplaçant de bac en bac et les plaçant sur une étagère mobile en toute autonomie. Là où beaucoup de robots nécessitent un contrôle à distance, Atlas analyse son environnement en temps réel et adapte ses actions en cas d’erreur, grâce à des capteurs sophistiqués et des algorithmes d’apprentissage automatique. Pas de téléopération ici : chaque mouvement est généré en direct, démontrant le potentiel d’une robotique pleinement autonome.
Un partenariat stratégique dans le secteur automobile
Boston Dynamics, filiale du groupe Hyundai, a signé un accord avec l’Institut de Recherche de Toyota. Leur objectif ? Développer des robots encore plus adaptatifs pour les lignes de production automobile, qui demandent une flexibilité et une précision extrêmes. Dans cette industrie déjà bien avancée en matière d’automatisation, Boston Dynamics cherche à positionner Atlas comme l’allié idéal pour les tâches répétitives et rigoureuses, entièrement confiées à des machines intelligentes.
100 % électrique
Atlas franchit aussi un cap technologique en étant entièrement électrique, là où ses prédécesseurs étaient hydrauliques. Équipé d’actionneurs ultra-puissants, il peut effectuer des rotations rapides pour optimiser ses mouvements et rendre chaque tâche plus efficace. Il dispose aussi de préhenseurs améliorés, ajustant en permanence la position et la force de ses mains selon l’objet à manipuler. Ce niveau de précision, accompagné de capteurs qui réagissent en temps réel, permet à Atlas de récupérer une pièce tombée ou d’ajuster une pièce mal placée en toute autonomie.
Des perspectives prometteuses pour l’industrie
Avec Atlas, Boston Dynamics affiche toujours la même ambition : proposer des robots capables de travailler de façon autonome et fiable, en particulier dans les usines. Cela le met en compétition avec des humanoïdes comme Optimus de Tesla, qui nécessitent encore une assistance humaine pour certaines tâches. Dans un secteur automobile de plus en plus automatisé, Atlas pourrait considérablement diminuer la main-d’œuvre nécessaire pour des tâches répétitives, tout en ouvrant la voie à des chaînes de production toujours plus autonomes et connectées.
L’impact sur la main-d’œuvre humaine
Reste à voir comment cette évolution se traduira pour la main-d’œuvre humaine, et si elle sera acceptée dans un monde industriel en mutation. Avez-vous peur que votre travail soit remplacé par ce genre de robot ? Ou, dans un autre registre, accepteriez-vous d’avoir comme nouveau collègue ce type de robot ?