Un quart du nouveau code utilisé chez Google est généré par l’IA
Par Vincent Lautier - Publié le
Les développeurs ne vont pas forcément apprécier cette information. Google utilise désormais l’intelligence artificielle pour produire 25 % de son code. Bien que ces lignes générées par l’IA soient validées par des ingénieurs, cette pratique représente une étape importante dans la production logicielle du géant américain.
Lors de la présentation des résultats financiers du troisième trimestre 2024, Sundar Pichai, PDG de Google, a mis en avant le rôle de l’IA dans les activités de l’entreprise. Alphabet, la maison mère de Google, a enregistré un revenu de 88,3 milliards de dollars, dont 76,5 milliards issus des services Google, soit une croissance de 13 % sur un an. Google Cloud, quant à lui, a vu une augmentation de 35 % de ses revenus, atteignant 11,4 milliards. Selon Pichai, l’IA optimise l’efficacité des équipes en accélérant le développement du code.
Les applications de l’IA se diversifient au sein de Google et sont désormais omniprésentes. Dans le moteur de recherche, l’IA offre des fonctionnalités avancées de personnalisation. Dans Google Meet, une prise de notes automatique est désormais disponible. YouTube utilise également des outils génératifs pour aider les créateurs à produire des résumés et des titres. Le Pixel 9, dernière génération de smartphones, intègre de nombreuses fonctions IA, souvent appréciées par les utilisateurs selon Google. Ces innovations montrent bien comment l’IA aide Google à renforcer l’engagement de ses utilisateurs et à attirer de nouveaux clients, en particulier via Google Cloud.
Google a choisi une approche de développement interne pour son IA, contrairement à Microsoft, qui collabore avec OpenAI. Le groupe continue de structurer ses équipes IA, transférant par exemple le développement de l’application Gemini à sa filiale spécialisée, DeepMind. Cette organisation interne s’inscrit dans une stratégie de long terme, visant à faire de l’IA un pilier central de ses opérations, même si, comme précisé, le travail généré par l’IA reste sous la supervision des ingénieurs pour garantir la sécurité et la fiabilité du code.
Google se heurte néanmoins à plusieurs défis. En août dernier, le Département de la Justice des États-Unis a lancé une procédure contre l’entreprise, l’accusant de monopoliser les marchés de la recherche et de la publicité. Un jugement qui pourrait potentiellement conduire à une scission de Google reste en attente. Parallèlement, des questions de sécurité et d’éthique se posent toujours autour du code généré par l’IA. Google doit veiller à ce que l’expansion de l’IA dans ses processus de développement respecte des normes strictes et soit conforme aux réglementations et attentes des régulateurs.
Quoi qu’il en soit, le train de l’IA est bel et bien lancé à toute allure.
L’IA, un levier de performance pour Google
Lors de la présentation des résultats financiers du troisième trimestre 2024, Sundar Pichai, PDG de Google, a mis en avant le rôle de l’IA dans les activités de l’entreprise. Alphabet, la maison mère de Google, a enregistré un revenu de 88,3 milliards de dollars, dont 76,5 milliards issus des services Google, soit une croissance de 13 % sur un an. Google Cloud, quant à lui, a vu une augmentation de 35 % de ses revenus, atteignant 11,4 milliards. Selon Pichai, l’IA optimise l’efficacité des équipes en accélérant le développement du code.
L’IA est partout chez Google
Les applications de l’IA se diversifient au sein de Google et sont désormais omniprésentes. Dans le moteur de recherche, l’IA offre des fonctionnalités avancées de personnalisation. Dans Google Meet, une prise de notes automatique est désormais disponible. YouTube utilise également des outils génératifs pour aider les créateurs à produire des résumés et des titres. Le Pixel 9, dernière génération de smartphones, intègre de nombreuses fonctions IA, souvent appréciées par les utilisateurs selon Google. Ces innovations montrent bien comment l’IA aide Google à renforcer l’engagement de ses utilisateurs et à attirer de nouveaux clients, en particulier via Google Cloud.
Google a choisi une approche de développement interne pour son IA, contrairement à Microsoft, qui collabore avec OpenAI. Le groupe continue de structurer ses équipes IA, transférant par exemple le développement de l’application Gemini à sa filiale spécialisée, DeepMind. Cette organisation interne s’inscrit dans une stratégie de long terme, visant à faire de l’IA un pilier central de ses opérations, même si, comme précisé, le travail généré par l’IA reste sous la supervision des ingénieurs pour garantir la sécurité et la fiabilité du code.
Perspectives pour Google
Google se heurte néanmoins à plusieurs défis. En août dernier, le Département de la Justice des États-Unis a lancé une procédure contre l’entreprise, l’accusant de monopoliser les marchés de la recherche et de la publicité. Un jugement qui pourrait potentiellement conduire à une scission de Google reste en attente. Parallèlement, des questions de sécurité et d’éthique se posent toujours autour du code généré par l’IA. Google doit veiller à ce que l’expansion de l’IA dans ses processus de développement respecte des normes strictes et soit conforme aux réglementations et attentes des régulateurs.
Quoi qu’il en soit, le train de l’IA est bel et bien lancé à toute allure.