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IA : Perplexity essaye de ne pas se fâcher avec la presse

Par Vincent Lautier - Publié le

Le géant américain de la presse, News Corp, accuse Perplexity de voler des contenus protégés, sans rétribution. Face à cette attaque, le moteur de recherche IA défend une vision alternative, proposant de partager les revenus générés par la publicité plutôt que de payer des licences classiques.

Aravind Srinivas, CEO de Perplexity, qui fait beaucoup peur à Google
Aravind Srinivas, CEO de Perplexity, qui fait beaucoup peur à Google


News Corp attaque Perplexity pour des violations massives de droits d’auteur



Le géant des médias News Corp vient donc de lancer une offensive contre le moteur de recherche IA Perplexity, l’accusant de puiser dans ses articles sans autorisation. Derrière cette attaque, les propriétaires de The Wall Street Journal et du New York Post dénoncent une perte d’audience et de revenus, puisque Perplexity proposerait des réponses basées directement sur leurs contenus, sans lien vers les sources originales. Évidemment, pour News Corp, Perplexity capte des visiteurs qui, autrement, auraient cliqué sur leurs pages.

Perplexity: Ask Anything

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Perplexity Ai, Inc.

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Perplexity vient d'ailleurs de lancer une application macOS
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Perplexity propose un modèle inspiré de Spotify pour rémunérer les éditeurs



En réponse, Perplexity défend un modèle étonnant : plutôt que de payer des licences pour chaque article, l’entreprise propose un partage des revenus publicitaires. Son PDG, Aravind Srinivas, a même comparé l’idée au modèle de Spotify, où les artistes reçoivent une part des abonnements. Perplexity a déjà des accords avec Time et Der Spiegel, mais rêve de voir plus de médias se joindre à ce modèle de croissance partagée. En gros, Perplexity fait le pari que les éditeurs trouveront leur compte en captant une part des recettes générées par la publicité, sans pour autant s’appuyer sur un modèle de licence traditionnel.

IA : Perplexity essaye de ne pas se fâcher avec la presse


Une question de gros sous, mais aussi d’éthique



Cette querelle juridique soulève des questions épineuses sur le rôle des IA dans la création de valeur pour les éditeurs. D’un côté, News Corp et d’autres médias estiment que Perplexity plagie en quelque sorte leurs contenus ; de l’autre, Perplexity répond que les informations publiques ne devraient pas être soumises à des droits d’auteur stricts. Cela dit, des tests ont révélé que Perplexity reproduit parfois des portions d’articles protégés, ce qui ne fait qu’alimenter la colère des éditeurs.

L’avenir des collaborations IA-médias reste incertain



Le procès en cours montre le tiraillement entre des éditeurs qui voient l’IA comme une menace et ceux qui envisagent des opportunités de revenus alternatifs. Avec la montée en puissance de l’IA dans la recherche, le secteur se trouve face à un dilemme : miser sur les partenariats pour ne pas rater le coche, ou défendre ses droits d’auteur pour ne pas perdre le contrôle. À terme, ce genre de confrontation pourrait bien redéfinir les règles du jeu entre médias et plateformes IA, particulièrement en matière de diffusion et de rémunération des contenus journalistiques.

On vous parle de plus en plus d'IA partout dans les médias ces derniers temps, parce que le sujet s'infiltre absolument partout. Quel regarde portez-vous sur ces problématiques de droits d'auteur qui semblent, pour le moment, insolvables ?