Dans quelques jours, Apple Pay fêtera ses dix ans d'existence. Le service est en effet né le 20 octobre 2014 aux USA (en France il a fallu attendre l'été 2016), cela méritait bien une petite célébration de la part d'Apple !
Des centaines de millions d'utilisateurs
Pour l'occasion c'est Jennifer Bailey, vice-présidente d'Apple Pay et d'Apple Wallet, qui prend la plume pour révéler ce qu'Apple aime bien cacher : les chiffres (enfin des pourcentages...).
Sur le site web d'Apple, on apprend en effet qu'Apple Pay est aujourd'hui utilisé par des centaines de millions de consommateurs sur 78 marchés, des millions de sites Web et d'applications, dans des dizaines de millions de magasins dans le monde entier, et est pris en charge par plus de 11 000 partenaires bancaires et réseau.
La firme en profite pour sortir une petite étude maison comme elle a le secret et l'habitude : 90 % de clients plébiscitent la simplicité d’utilisation, 88 % pour la vie privée, 87 % sa sécurité.
Un taux de satisfaction hors norme : 85% de clients sont satisfaits ou très satisfaits, 98 % des utilisateurs américains interrogés indiquent qu’ils recommanderaient sans hésiter le service !
La VP insiste au passage sur toutes les garanties offertes par le système de la Pomme comme la facilité, la sécurité et les protections de la vie privée, et ce, dans tous les produits -l'iPhone, l'Apple Watch, l'iPad et le Mac.
L'écosystème d'Apple est présenté ici comme une force, mais la Commission Européenne pourrait bien voir des billes pour ses actions en cours, elle qui reproche justement à Apple la trop grande fermeture de sa structure. D'ailleurs cette communication en avance ne cacherait-elle pas quelque chose ? En effet, par le passé, Apple a déjà publié des études quelques jours avant une sanction ou un avertissement de l'UE...
Petit rappel
L'Union européenne avait menacé Apple de sanctions financières pouvant aller jusqu'à 40 milliards de dollars, en fonction du degré d'ouverture (ou de fermeture) de la NFC de l'iPhone. Afin de se mettre en conformité avec le DMA, Apple avait soumis une proposition qui a été scrupuleusement décortiquée par la Commission pendant plusieurs mois. Pendant ce temps, cette dernière a aussi sondé les concurrents pour savoir leur avis sur cette transposition.
Mais l'issue est heureuse ! Après quelques ajustements (quand même), Bruxelles vient de valider le projet, qui sera applicable pour les dix prochaines années. Dans un communiqué, Margrethe Vestager précise : Apple s'est engagée à permettre à ses rivaux d'accéder à la technologie "tap and go" des iPhone ../.. La décision d'aujourd'hui rend les engagements d'Apple contraignants. Il ouvre la concurrence dans ce secteur crucial, en empêchant Apple d'exclure d'autres portefeuilles mobiles de l'écosystème de l'iPhone.
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