Interdiction au Brésil : X a réglé ses amendes... à la mauvaise personne
Par Laurence - Publié le
Dans l'histoire des boulettes, Elon Musk vient d'en commettre une jolie ! En effet, dans le dossier qui oppose X à la justice brésilienne, il devait régler une amende en raison de divers manquements.
Dans un bref document, Alexandre de Moraes -le juge de la Cour suprême brésilienne- a confirmé que X avait bien
Il semblerait que la somme ait été versée sur un compte différent de celui indiqué par la justice (mais comment est-ce possible ?). Mais qu'à cela ne tienne, le juge vient donc d'ordonner au bénéficiaire temporaire de bien vouloir
Le 30 août dernier, un juge de la Cour suprême brésilienne -Alexandre de Moraes- avait ordonné la suspension du réseau social X au Brésil. Il avait ainsi donné 24 heures au CEO pour appliquer se conformer et nommer un représentant légal au Brésil. Elon Musk avait refusé de s'exécuter dans le délai, ce qui avait entrainé une suspension immédiate, complète et intégrale du réseau. Après quelques ratés et bravades, le milliardaire avait finalement obtempéré.
Quelques jours plus tard, ce même juge avait rajouté une condition pour débloquer le réseau social, conditionnant sa réactivation au paiement d'une amende d'environ 1,7 million d'euros (soit dix millions de réals). A cela s'ajoute une seconde amende de 300 000 réais (49 436 euros) qui devra être versée par par sa représentante légale tout juste nommée dans le pays, Rachel de Oliveira Villa Nova.
Pour justifier cette décision, le magistrat a expliqué que le comportement de X n'était pas normal et devait être sanctionné pour avoir ignoré une précédente décision de justice. Il en avait profité pour sanctionner Elon Musk qui avait rétabli -
Précisons qu'Alexandre de Moraes est une grande figure de la lutte contre la désinformation au Brésil. Il mène un combat acharné contre le milliardaire américain sur la question des limites de la liberté d'expression. De son côté, l'homme d'affaires le lui rend bien et estime que le magistrat n'est autre qu'un
X s'est engagé à
Erreur de la banque en votre faveur !
Dans un bref document, Alexandre de Moraes -le juge de la Cour suprême brésilienne- a confirmé que X avait bien
présenté une demande informant que les amendes qui lui ont été infligées avaient été payées dans leur intégralité. Avant de préciser qu'un dépôt de 28,6 millions de réais (environ 4,8 millions d'euros) avait bien été réalisé par X.
Il semblerait que la somme ait été versée sur un compte différent de celui indiqué par la justice (mais comment est-ce possible ?). Mais qu'à cela ne tienne, le juge vient donc d'ordonner au bénéficiaire temporaire de bien vouloir
procéder au transfert immédiatde la somme sur le bon compte.
Un retour payant
Le 30 août dernier, un juge de la Cour suprême brésilienne -Alexandre de Moraes- avait ordonné la suspension du réseau social X au Brésil. Il avait ainsi donné 24 heures au CEO pour appliquer se conformer et nommer un représentant légal au Brésil. Elon Musk avait refusé de s'exécuter dans le délai, ce qui avait entrainé une suspension immédiate, complète et intégrale du réseau. Après quelques ratés et bravades, le milliardaire avait finalement obtempéré.
Quelques jours plus tard, ce même juge avait rajouté une condition pour débloquer le réseau social, conditionnant sa réactivation au paiement d'une amende d'environ 1,7 million d'euros (soit dix millions de réals). A cela s'ajoute une seconde amende de 300 000 réais (49 436 euros) qui devra être versée par par sa représentante légale tout juste nommée dans le pays, Rachel de Oliveira Villa Nova.
Pour justifier cette décision, le magistrat a expliqué que le comportement de X n'était pas normal et devait être sanctionné pour avoir ignoré une précédente décision de justice. Il en avait profité pour sanctionner Elon Musk qui avait rétabli -
par erreur) le réseau pendant 48 heures.
Précisons qu'Alexandre de Moraes est une grande figure de la lutte contre la désinformation au Brésil. Il mène un combat acharné contre le milliardaire américain sur la question des limites de la liberté d'expression. De son côté, l'homme d'affaires le lui rend bien et estime que le magistrat n'est autre qu'un
dictateur maléfique
X s'est engagé à
protéger la liberté d'expression dans les limites de la loiet à respecter
la souveraineté des paysoù il opère, dans un message publié le même jour sur son compte dédié aux relations avec les gouvernements.