Liberté d’expression : première suspension pour X
Par Laurence - Publié le
Ces derniers mois, de nombreuses critiques fusent sur X, notamment depuis son rachat par Elon Musk. S'il est question de sanction pour manque de modération en Europe, le coup est tombé dans un autre pays.
Il ne fait décidément pas très bon pour les patrons de la tech, qui semblent être dans le collimateur des gouvernements et des juges ces derniers jours. Pour rappel, Pavel Dourov, le CEO de Telegram, a été mis en examen à Paris et remis en liberté sous contrôle judiciaire (assortie de l’obligation de verser un cautionnement de 5 millions d’euros) et l'interdiction de quitter le territoire français.
C'est donc au tour d'Elon Musk ! En effet, un juge de la Cour suprême brésilienne -Alexandre de Moraes- vient d'ordonner vendredi 30 août la suspension au Brésil du réseau social X -décision confirmée par la Cour surpême ce lundi 2 septembre.
Juridiquement, il avait été donné 24 heures au CEO pour appliquer plusieurs décisions de justice et nommer un représentant légal au Brésil, sous peine de blocage. Elon Musk ayant refusé de le faire dans le délai, cela a entrainé une
Précisons que le juge Alexandre de Moraes est une grande figure de la lutte contre la désinformation au Brésil. Il mène un combat acharné contre le milliardaire américain sur la question des limites de la liberté d'expression.
De son côté, le CEO dénonce une mesure politique de restrictions des droits le traitant de
Première suspension du réseau !
Il ne fait décidément pas très bon pour les patrons de la tech, qui semblent être dans le collimateur des gouvernements et des juges ces derniers jours. Pour rappel, Pavel Dourov, le CEO de Telegram, a été mis en examen à Paris et remis en liberté sous contrôle judiciaire (assortie de l’obligation de verser un cautionnement de 5 millions d’euros) et l'interdiction de quitter le territoire français.
C'est donc au tour d'Elon Musk ! En effet, un juge de la Cour suprême brésilienne -Alexandre de Moraes- vient d'ordonner vendredi 30 août la suspension au Brésil du réseau social X -décision confirmée par la Cour surpême ce lundi 2 septembre.
Juridiquement, il avait été donné 24 heures au CEO pour appliquer plusieurs décisions de justice et nommer un représentant légal au Brésil, sous peine de blocage. Elon Musk ayant refusé de le faire dans le délai, cela a entrainé une
suspension immédiate, complète et intégrale, qui a donc commencé samedi.
Un combat politique ?
Précisons que le juge Alexandre de Moraes est une grande figure de la lutte contre la désinformation au Brésil. Il mène un combat acharné contre le milliardaire américain sur la question des limites de la liberté d'expression.
Un manque total de respect.
De son côté, le CEO dénonce une mesure politique de restrictions des droits le traitant de
dictateur démoniaquesur X. Malheureusement le réseau étant coupé localement, le post a nettement moins d'effet.
La liberté d’expression est le fondement de la démocratie et, au Brésil, un pseudo-juge non élu est en train de la détruire à cause de motivations politiques!