Fraude en ligne : Revolut veut faire casquer Facebook
Par Vincent Lautier - Publié le
La banque en ligne Revolut appelle Meta à prendre ses responsabilités dans la lutte contre la fraude en ligne, notamment en partageant le coût des indemnisations des victimes. Alors que les nouvelles règles bancaires britanniques sur les remboursements des fraudes entrent en vigueur, le géant technologique reste sous pression pour renforcer ses actions.
Revolut, la banque digitale britannique, également présente en France, a exprimé sa frustration face au programme de lutte contre la fraude de Meta, maison mère de Facebook, estimant que ce dernier est insuffisant. Meta a effectivement mis en place un partenariat avec des banques britanniques pour partager des informations sur les fraudes, mais Revolut considère que cette initiative est trop limitée. Selon Woody Malouf, responsable de la criminalité financière chez Revolut, ce programme est un
Le rapport publié par Revolut révèle que 62% des fraudes signalées sur sa plateforme proviennent d’applications appartenant à Meta, principalement Facebook et WhatsApp. Ce chiffre montre le rôle central que jouent ces réseaux sociaux dans les escroqueries en ligne. Malgré cette situation inquiétante, Meta ne participe toujours pas financièrement à l’indemnisation des victimes, un point que Revolut juge inacceptable. Les données montrent également que les réseaux sociaux sont l’un des points d’entrée privilégiés par les fraudeurs pour atteindre leurs victimes, ce qui souligne, selon la banque, l’importance d’une action plus stricte.
Alors que le secteur bancaire britannique se prépare à de nouvelles réformes, comme l’obligation pour les banques de rembourser les victimes de fraudes, Meta est donc sous pression pour en faire davantage. Les banques, ainsi que des personnalités politiques, estiment que les grandes entreprises technologiques devraient également participer à ces indemnisations. Le programme FIRE (Fraud Intelligence Reciprocal Exchange) mis en place par Meta permet aux banques de partager des informations sur les escroqueries, mais Revolut déplore que ce programme ne soit qu’une solution très partielle, sans aucun impact financier pour Meta.
À partir d’aujourd’hui, 7 octobre 2024, de nouvelles règles imposent aux banques britanniques de rembourser les victimes de fraudes en ligne. Initialement, un plafond de compensation de 415 000 £ (environ 481 000 €) avait été proposé, mais sous la pression du secteur bancaire, ce montant a été réduit à 85 000 £ (environ 98 500 €). Ce changement a pour but d'offrir une meilleure protection aux consommateurs, mais Revolut insiste : sans la participation des géants technologiques comme Meta, le problème ne sera pas résolu. Il faut traiter le mal à la racine. Pour l’instant, Meta reste fermement sur ses positions et refuse de contribuer financièrement.
Revolut critique le programme anti-fraude de Meta
Revolut, la banque digitale britannique, également présente en France, a exprimé sa frustration face au programme de lutte contre la fraude de Meta, maison mère de Facebook, estimant que ce dernier est insuffisant. Meta a effectivement mis en place un partenariat avec des banques britanniques pour partager des informations sur les fraudes, mais Revolut considère que cette initiative est trop limitée. Selon Woody Malouf, responsable de la criminalité financière chez Revolut, ce programme est un
petit paslà où le secteur financier a besoin de
grands bonds en avant. Malouf critique également l’absence d’engagement de Meta à rembourser les victimes de fraudes sur ses plateformes.
Les fraudes en ligne sur les plateformes de Meta
Le rapport publié par Revolut révèle que 62% des fraudes signalées sur sa plateforme proviennent d’applications appartenant à Meta, principalement Facebook et WhatsApp. Ce chiffre montre le rôle central que jouent ces réseaux sociaux dans les escroqueries en ligne. Malgré cette situation inquiétante, Meta ne participe toujours pas financièrement à l’indemnisation des victimes, un point que Revolut juge inacceptable. Les données montrent également que les réseaux sociaux sont l’un des points d’entrée privilégiés par les fraudeurs pour atteindre leurs victimes, ce qui souligne, selon la banque, l’importance d’une action plus stricte.
Meta sous pression
Alors que le secteur bancaire britannique se prépare à de nouvelles réformes, comme l’obligation pour les banques de rembourser les victimes de fraudes, Meta est donc sous pression pour en faire davantage. Les banques, ainsi que des personnalités politiques, estiment que les grandes entreprises technologiques devraient également participer à ces indemnisations. Le programme FIRE (Fraud Intelligence Reciprocal Exchange) mis en place par Meta permet aux banques de partager des informations sur les escroqueries, mais Revolut déplore que ce programme ne soit qu’une solution très partielle, sans aucun impact financier pour Meta.
De nouvelles réformes pour protéger les victimes
À partir d’aujourd’hui, 7 octobre 2024, de nouvelles règles imposent aux banques britanniques de rembourser les victimes de fraudes en ligne. Initialement, un plafond de compensation de 415 000 £ (environ 481 000 €) avait été proposé, mais sous la pression du secteur bancaire, ce montant a été réduit à 85 000 £ (environ 98 500 €). Ce changement a pour but d'offrir une meilleure protection aux consommateurs, mais Revolut insiste : sans la participation des géants technologiques comme Meta, le problème ne sera pas résolu. Il faut traiter le mal à la racine. Pour l’instant, Meta reste fermement sur ses positions et refuse de contribuer financièrement.