Valorisée à plus de 157 milliards, OpenAI va-t-elle éclater en plein essor ?
Par Laurence - Publié le
Les sommes sont impressionnantes à l'image de la révolution technologique à venir. OpenAI a annoncé avoir conclu une levée de fonds de 6,6 milliards de dollars, qui la valorise désormais à 157 milliards de dollars !
Hier, s'est clôturé avec succès le tour de table mené par Thrive Capital, la société de capital-risque de Joshua Kushner, dont le frère Jarod est le gendre de Donald Trump. Ce fond a d’ailleurs mis environ 1 milliard de dollars à lui seul. Microsoft, Nvidia et Softbank ont également participé à la levée. Selon le Financial Times, Sam Altman a exigé que les investisseurs d’OpenAI ne soutiennent pas d’autres start-up de l’IA, telles xAI (Elon Musk) ou encore Anthropic.
Apple a-t-elle eu raison de se retirer du dernier tour de table d’OpenAI ? L’avenir le dira. En effet l’ascension exceptionnelle de la start-up à l’origine de ChatGPT est pour le moins fascinante. Mais aujourd’hui avec une valorisation de plus de 157 milliards, elle est une des entreprises de la tech les mieux financées par le capital-risque aux côtés de ByteDance (TikTok) et de SpaceX.
Mais certains craignent la bulle et un éclatement tout aussi brutal. Car si la firme a réussi le tour de force de lever 6,6 milliards de dollars, elle doit désormais faire face à de sérieux obstacles.
D'un côté les revenus de la start-up devraient doubler cette année, mais les pertes devraient également augmenter pour atteindre 5 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires de 3,7 milliards de dollars en 2024, selon le New York Times. Le chiffre d'affaires devrait atteindre -quant à lui- 11,6 milliards de dollars pour l'année 2025.
En effet, entrainer une IA -surtout chatGPT- coûte cher, très cher. La hausse de l'abonnement (qui passera de 20 à plus de 40 dollars d'ici 2029). Concernant la levée de fonds, certains analystes estiment que l'entreprise cherche à justement combler des milliards de pertes dû aux dépenses colossales pour la formation de ses modèles.
A cela s'ajoutent des problèmes internes, à commencer par de nombreux départs dans l'équipe des dirigeants (Ilya Sutskever, Gretchen Krueger, puis récemment Mira Murati), qui émettent des craintes sur le développement de chatGPT. D'autres évoquent un
A l'origine, OpenAI était une entité à but non lucratif avec pour mission de garantir que l’IA profite à toute l’humanité. Ce statut a rapidement trouvé ses limites et la start-up a récemment adopté un modèle commercial pour financer ses recherches et ses développements coûteux. Cette transition a entrainé de vives tensions internes, dévoilant les défis de concilier innovation technologique, éthique et rentabilité.
Dans ces conditions et d'après Bloomberg, elle pourrait à nouveau changer de statut, pour mettre plus l'accent sur la génération de profits, tout en continuant de faire bénéficier la société de ses avancées scientifiques. Mi-septembre, OpenAI a lancé o1, un modèle d'IA d'un nouveau genre,
Une croissance extraordinaire...
Hier, s'est clôturé avec succès le tour de table mené par Thrive Capital, la société de capital-risque de Joshua Kushner, dont le frère Jarod est le gendre de Donald Trump. Ce fond a d’ailleurs mis environ 1 milliard de dollars à lui seul. Microsoft, Nvidia et Softbank ont également participé à la levée. Selon le Financial Times, Sam Altman a exigé que les investisseurs d’OpenAI ne soutiennent pas d’autres start-up de l’IA, telles xAI (Elon Musk) ou encore Anthropic.
Apple a-t-elle eu raison de se retirer du dernier tour de table d’OpenAI ? L’avenir le dira. En effet l’ascension exceptionnelle de la start-up à l’origine de ChatGPT est pour le moins fascinante. Mais aujourd’hui avec une valorisation de plus de 157 milliards, elle est une des entreprises de la tech les mieux financées par le capital-risque aux côtés de ByteDance (TikTok) et de SpaceX.
Mais certains craignent la bulle et un éclatement tout aussi brutal. Car si la firme a réussi le tour de force de lever 6,6 milliards de dollars, elle doit désormais faire face à de sérieux obstacles.
« Chaque semaine, plus de 250 millions de personnes dans le monde utilisent ChatGPT pour améliorer leur travail, leur créativité et leur éducation »
Des risques également hors norme
D'un côté les revenus de la start-up devraient doubler cette année, mais les pertes devraient également augmenter pour atteindre 5 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires de 3,7 milliards de dollars en 2024, selon le New York Times. Le chiffre d'affaires devrait atteindre -quant à lui- 11,6 milliards de dollars pour l'année 2025.
En effet, entrainer une IA -surtout chatGPT- coûte cher, très cher. La hausse de l'abonnement (qui passera de 20 à plus de 40 dollars d'ici 2029). Concernant la levée de fonds, certains analystes estiment que l'entreprise cherche à justement combler des milliards de pertes dû aux dépenses colossales pour la formation de ses modèles.
A cela s'ajoutent des problèmes internes, à commencer par de nombreux départs dans l'équipe des dirigeants (Ilya Sutskever, Gretchen Krueger, puis récemment Mira Murati), qui émettent des craintes sur le développement de chatGPT. D'autres évoquent un
management toxiquede Sam Altman, qui règne désormais en maître après son éviction manquée l'année dernière.
A l'origine, OpenAI était une entité à but non lucratif avec pour mission de garantir que l’IA profite à toute l’humanité. Ce statut a rapidement trouvé ses limites et la start-up a récemment adopté un modèle commercial pour financer ses recherches et ses développements coûteux. Cette transition a entrainé de vives tensions internes, dévoilant les défis de concilier innovation technologique, éthique et rentabilité.
Dans ces conditions et d'après Bloomberg, elle pourrait à nouveau changer de statut, pour mettre plus l'accent sur la génération de profits, tout en continuant de faire bénéficier la société de ses avancées scientifiques. Mi-septembre, OpenAI a lancé o1, un modèle d'IA d'un nouveau genre,
capable de raisonner et de répondre à des questions plus complexes, notamment mathématiques. Car le nouveau but est de mettre au point une IA générale, c'est-à-dire une intelligence artificielle mais semblable à celle des humains.