Apple n’investira pas dans OpenAI. Bonne idée ou mauvaise décision ?
Par Laurence - Publié le
Au vu des dernières décisions en matière d’Intelligence Artificielle, beaucoup s’interrogent sur l’approche choisie par Apple. Est-elle en retard ou carrément à côté de la plaque ? Fin août, on murmurait dans les couloirs que la firme aurait pu être intéressée par un investissement au sein d’OpenAI, LA firme en matière d’IA. Pour autant, cette rumeur semble démentie aujourd’hui…
Finalement, Apple ne prévoirait plus d’investir dans OpenAI, tout du moins pas pour le moment. En effet, elle ne participera pas au dernier tour de table de la startup qui porte sur un financement de 6,5 milliards de dollars la semaine prochaine. Dans tous les cas, Cupertino se serait retirée des discussions qui se clôtureront la semaine prochaine.
Selon le Wall Street Journal, il y a bien eu des discussions nourries entre les deux firmes à propos d'un cycle de financement, qui -probablement- se chiffrerait en milliards de dollars. Cupertino dispose en effet de réserves de liquidités considérables, qui atteignaient, fin juin, 160 milliards de dollars. Un précédent rapport avait d'ailleurs révélé que la société de capital-risque Thrive Capital mènerait elle-même ce tour de table.
Parmi les sociétés intéressées, on note la présence de Microsoft (qui a flairé le filon depuis longtemps et qui détient une participation de 49% sur ses bénéfices). Redmond serait sur le point de mettre encore un milliard de dollars supplémentaires au cours de ce dernier cycle (nb : en sus des 13 milliards déjà investis).De même, Nvidia pourrait être intéressée, la société a placé 1,3 milliard de dollars, l'an passé, au capital d'Inflection AI, une des start-up les plus en vue dans l'IA générative.
A ce stade, la position d’Apple au niveau du développement de l’Intelligence Artificielle semble assez confuse. Elle a mis plus de temps à officialiser son entrée sur ce segment (même si elle affirme utiliser l’IA depuis des années). Et beaucoup estime qu’elle a manqué le coche par rapport à d’autres firmes, même si elle s’en défend invoquant des questions de sécurité.
Elle a en effet attendre sa dernière WWDC pour annoncer l'arrivée de l'IA dans ses produits et systèmes, ayant déplié une feuille de route sur plusieurs mois. Mais ces dernières ne sont pas sorties en même temps que l’iPhone 16 -ce qui a certainement bridé ses ventes par rapport aux modèles concurrents de Google ou Samsung, qui sont déjà fort avancé sur l’intégration de l’IA.
Dans les faits, les premières fonctions IA devraient arriver dans quelques semaines (fin octobre ?) avec iOS 18.1, mais seulement aux USA. En effet, Cupertino a suspendu leur déploiement en Europe et en Chine pour des questions juridiques.
A court terme, Apple permettra cependant aux utilisateurs de connecter Siri à ChatGPT pour gérer les requêtes. Cependant, l'alliance entre des deux entreprises est assez floue et pourrait être approfondie par une injection financière. Pour le moment, leur partenariat ne reposerait pas sur une contrepartie financière, mais sur ce que chacune des entreprises peut apporter à l'autre -tout du moins dans les services de base.
La relation entre Apple et OpenAi semble délicate. Cet été, il avait été un temps question que Phil Schiller -honorable Apple Fellow et ex grand chef de l'App Store- occupe un poste d'observateur au board d'OpenAI. Cette nomination -qui intervenait dans le cadre du partenariat entre Apple et OpenAi- n'était pas neutre. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un poste informel au sein de l'organe de direction, où le participant est en mesure d'assister et de participer aux réunions.
Apple devrait d'ailleurs compter sur d'autres accords, notamment avec Google (Gemini), Anthropic (Claude) ou encore Baidu pour les iPhone chinois, pour offrir leurs services d'IA par le biais de ses appareils, le premier devant être annoncé lors du lancement d'Apple Intelligence à l'automne dans le cadre d'iOS 18, iPadOS 18 et macOS Sequoia. A ce stade, Apple aurait refusé toute alliance avec Facebook estimant que le respect de la confidentialité et de la vie privée n'étaient pas au rendez-vous.
Peut-être est-ce là un point de discorde ayant influencé sur le départ de Luca Maestri au profit de Kevan Parekh, qui justement occupait le poste de VP of Financial Planning and Analysis. Travaillant depuis onze ans également au sein de la Pomme, ce dernier s'est occupé de nombreux domaines, comme, l'analyse financière, les financements internationaux, la vente au détail et le marketing. En effet, le départ de l'actuel Directeur Financier d'Apple âgé d'une soixantaine d'années après tout juste onze ans passés reste encore sans trop d'explication...
Clarification (ou pas ?)
Finalement, Apple ne prévoirait plus d’investir dans OpenAI, tout du moins pas pour le moment. En effet, elle ne participera pas au dernier tour de table de la startup qui porte sur un financement de 6,5 milliards de dollars la semaine prochaine. Dans tous les cas, Cupertino se serait retirée des discussions qui se clôtureront la semaine prochaine.
Selon le Wall Street Journal, il y a bien eu des discussions nourries entre les deux firmes à propos d'un cycle de financement, qui -probablement- se chiffrerait en milliards de dollars. Cupertino dispose en effet de réserves de liquidités considérables, qui atteignaient, fin juin, 160 milliards de dollars. Un précédent rapport avait d'ailleurs révélé que la société de capital-risque Thrive Capital mènerait elle-même ce tour de table.
Parmi les sociétés intéressées, on note la présence de Microsoft (qui a flairé le filon depuis longtemps et qui détient une participation de 49% sur ses bénéfices). Redmond serait sur le point de mettre encore un milliard de dollars supplémentaires au cours de ce dernier cycle (nb : en sus des 13 milliards déjà investis).De même, Nvidia pourrait être intéressée, la société a placé 1,3 milliard de dollars, l'an passé, au capital d'Inflection AI, une des start-up les plus en vue dans l'IA générative.
Apple et l’IA
A ce stade, la position d’Apple au niveau du développement de l’Intelligence Artificielle semble assez confuse. Elle a mis plus de temps à officialiser son entrée sur ce segment (même si elle affirme utiliser l’IA depuis des années). Et beaucoup estime qu’elle a manqué le coche par rapport à d’autres firmes, même si elle s’en défend invoquant des questions de sécurité.
Elle a en effet attendre sa dernière WWDC pour annoncer l'arrivée de l'IA dans ses produits et systèmes, ayant déplié une feuille de route sur plusieurs mois. Mais ces dernières ne sont pas sorties en même temps que l’iPhone 16 -ce qui a certainement bridé ses ventes par rapport aux modèles concurrents de Google ou Samsung, qui sont déjà fort avancé sur l’intégration de l’IA.
Dans les faits, les premières fonctions IA devraient arriver dans quelques semaines (fin octobre ?) avec iOS 18.1, mais seulement aux USA. En effet, Cupertino a suspendu leur déploiement en Europe et en Chine pour des questions juridiques.
Une relation assez floue avec openAI
A court terme, Apple permettra cependant aux utilisateurs de connecter Siri à ChatGPT pour gérer les requêtes. Cependant, l'alliance entre des deux entreprises est assez floue et pourrait être approfondie par une injection financière. Pour le moment, leur partenariat ne reposerait pas sur une contrepartie financière, mais sur ce que chacune des entreprises peut apporter à l'autre -tout du moins dans les services de base.
La relation entre Apple et OpenAi semble délicate. Cet été, il avait été un temps question que Phil Schiller -honorable Apple Fellow et ex grand chef de l'App Store- occupe un poste d'observateur au board d'OpenAI. Cette nomination -qui intervenait dans le cadre du partenariat entre Apple et OpenAi- n'était pas neutre. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un poste informel au sein de l'organe de direction, où le participant est en mesure d'assister et de participer aux réunions.
Apple devrait d'ailleurs compter sur d'autres accords, notamment avec Google (Gemini), Anthropic (Claude) ou encore Baidu pour les iPhone chinois, pour offrir leurs services d'IA par le biais de ses appareils, le premier devant être annoncé lors du lancement d'Apple Intelligence à l'automne dans le cadre d'iOS 18, iPadOS 18 et macOS Sequoia. A ce stade, Apple aurait refusé toute alliance avec Facebook estimant que le respect de la confidentialité et de la vie privée n'étaient pas au rendez-vous.
Peut-être est-ce là un point de discorde ayant influencé sur le départ de Luca Maestri au profit de Kevan Parekh, qui justement occupait le poste de VP of Financial Planning and Analysis. Travaillant depuis onze ans également au sein de la Pomme, ce dernier s'est occupé de nombreux domaines, comme, l'analyse financière, les financements internationaux, la vente au détail et le marketing. En effet, le départ de l'actuel Directeur Financier d'Apple âgé d'une soixantaine d'années après tout juste onze ans passés reste encore sans trop d'explication...