Le télétravail chez Amazon, c’est fini ! Et chez vous ?
Par Vincent Lautier - Publié le
Amazon a décidé de faire marche arrière sur le télétravail. Dès janvier 2025, les 300 000 employés des services administratifs devront revenir au bureau cinq jours par semaine. Une décision qui questionne dans le monde du travail. Andy Jassy, PDG du géant du e-commerce, justifie ce retour en force par les avantages du travail en présentiel : renforcer la collaboration, améliorer l’apprentissage, et solidifier la culture d’entreprise.
Cette décision, prise unilatéralement, fait grincer des dents. D’autant plus qu’elle semble aller à contre-courant des tendances actuelles, surtout en France où le télétravail est devenu bien plus qu’un simple privilège.
En France, le télétravail s’est imposé comme une véritable bouffée d’air frais post-pandémie, et a fortement transformé le quotidien des salariés. Aujourd’hui, presque 19% des travailleurs français optent pour le travail à distance au moins un jour par semaine. Pour les cadres, c’est même devenu un acquis non négociable : plus de la moitié d’entre eux rejettent catégoriquement l’idée d’un retour total au bureau. Loin de vouloir supprimer cette pratique, les entreprises françaises cherchent surtout à l’encadrer intelligemment. La mission : éviter les abus tout en maintenant un équilibre entre vie pro et perso. On est bien loin de la mesure radicale d’Amazon.
Le retour au bureau imposé par Amazon pourrait bien se retourner contre l’entreprise. Les premiers effets se font déjà sentir avec des employés qui cherchent à quitter le navire, surtout ceux contraints de faire des trajets interminables pour rejoindre leur lieu de travail. En France nous avons les mêmes préoccupations, une étude de l’APEC (Association pour l’emploi des cadres) (APEC), précisent que 45% des cadres français envisageraient de démissionner si le télétravail venait à disparaître de leur quotidien. Autant dire qu’Amazon joue gros avec cette décision, même si le modèle américain n’est pas nécessairement applicable partout...
Du côté des entreprises françaises, c’est une tout autre ambiance. Plutôt que de serrer la vis, elles ajustent les règles pour optimiser le télétravail. Certaines, comme PwC ou Ubisoft, imposent un minimum de jours de présence au bureau, mais pas question de revenir au modèle 100% présentiel. En fait, l’objectif est de trouver la bonne formule : un peu de flexibilité, beaucoup d’organisation. Les entreprises préfèrent attribuer un nombre de jours par semestre plutôt que par semaine, pour laisser aux salariés la possibilité de mieux s’organiser et d’éviter le fameux
Pour les salariés, la flexibilité est devenue un critère important dans le choix de leur emploi. Même si les annonces proposant des postes en télétravail intégral se font plus rares, le modèle hybride reste privilégié. Près de 30% des offres d’emploi en France proposent cette flexibilité. Amazon, en prenant le pari risqué du retour en force au bureau, pourrait perdre une partie de son attractivité, surtout auprès des talents les plus recherchés.
Et vous ? Vous faites du télétravail ? Cela vous convient, ou le 100% présentiel vous manque ?
Ça n'est pas la tendance en France
Cette décision, prise unilatéralement, fait grincer des dents. D’autant plus qu’elle semble aller à contre-courant des tendances actuelles, surtout en France où le télétravail est devenu bien plus qu’un simple privilège.
En France, le télétravail s’est imposé comme une véritable bouffée d’air frais post-pandémie, et a fortement transformé le quotidien des salariés. Aujourd’hui, presque 19% des travailleurs français optent pour le travail à distance au moins un jour par semaine. Pour les cadres, c’est même devenu un acquis non négociable : plus de la moitié d’entre eux rejettent catégoriquement l’idée d’un retour total au bureau. Loin de vouloir supprimer cette pratique, les entreprises françaises cherchent surtout à l’encadrer intelligemment. La mission : éviter les abus tout en maintenant un équilibre entre vie pro et perso. On est bien loin de la mesure radicale d’Amazon.
Amazon prend des risques
Le retour au bureau imposé par Amazon pourrait bien se retourner contre l’entreprise. Les premiers effets se font déjà sentir avec des employés qui cherchent à quitter le navire, surtout ceux contraints de faire des trajets interminables pour rejoindre leur lieu de travail. En France nous avons les mêmes préoccupations, une étude de l’APEC (Association pour l’emploi des cadres) (APEC), précisent que 45% des cadres français envisageraient de démissionner si le télétravail venait à disparaître de leur quotidien. Autant dire qu’Amazon joue gros avec cette décision, même si le modèle américain n’est pas nécessairement applicable partout...
La flexibilité gagne en popularité
Du côté des entreprises françaises, c’est une tout autre ambiance. Plutôt que de serrer la vis, elles ajustent les règles pour optimiser le télétravail. Certaines, comme PwC ou Ubisoft, imposent un minimum de jours de présence au bureau, mais pas question de revenir au modèle 100% présentiel. En fait, l’objectif est de trouver la bonne formule : un peu de flexibilité, beaucoup d’organisation. Les entreprises préfèrent attribuer un nombre de jours par semestre plutôt que par semaine, pour laisser aux salariés la possibilité de mieux s’organiser et d’éviter le fameux
tout ou rienqui a tendance à mettre tout le monde sous pression.
Pour les salariés, la flexibilité est devenue un critère important dans le choix de leur emploi. Même si les annonces proposant des postes en télétravail intégral se font plus rares, le modèle hybride reste privilégié. Près de 30% des offres d’emploi en France proposent cette flexibilité. Amazon, en prenant le pari risqué du retour en force au bureau, pourrait perdre une partie de son attractivité, surtout auprès des talents les plus recherchés.
Et vous ? Vous faites du télétravail ? Cela vous convient, ou le 100% présentiel vous manque ?