Aides d'état illicites en Europe : Apple devra bien verser 13 milliards à l'Irlande
Par Laurence - Publié le
Depuis près de huit ans, le montage fiscal d'Apple en Irlande est sur la sellette après la condamnation historique d'août 2016 ! Et ce dossier n'en finit plus de proposer des rebondissements.
Ce n'est pas la première fois qu'Apple se voit opposer une décision de justice ou un résultat d'enquête juste avant ou après la présentation de l'iPhone ! Il n'y a donc pas d'exception cette année.
Après une longue bataille juridique, la Cour de Justice de l'Union européenne vient de trancher à nouveau contre Apple, qui devra bien rembourser ces 13 milliards d'euros au titre des aides d'état illicite. Précisons que cette somme a déjà été versée et demeure sur un compte séquestre gérée par l'Irlande. Il n'est donc pas question pour Cupertino de la verser une seconde fois.
Enfin, pour ceux qui se poseraient la question, l'argent a été consigné en lieu sûr. En effet dans le cadre de la toute première décision, l'UE avait exigé d'Apple le versement de cette somme. La firme californienne s'était exécutée, la plaçant sur un compte séquestre jusqu'à ce que l'affaire soit définitivement réglée. La création de ce compte avait été elle-même problématique au vu des sommes en jeu et ce n'est qu'en 2018 que les gestionnaires avaient été nommés.
Souvenez-vous, le 30 août 2016 (cela fait déjà 7 ans !), l'Union européenne invalidait officiellement le montage fiscal d'Apple en Irlande, la condamnant au passage à verser près de 13 milliards d'euros d'arriérés d'impôts. Cette sanction historique a fait depuis couler beaucoup d'encre, à commencer par celle de Tim Cook.
A cette époque, la Commission avait considéré que Cupertino avait bénéficié d'une aide publique illégale lui ayant permis de bénéficier d'un traitement fiscal des plus avantageux sur une vingtaine d'années. A cette occasion, Margrethe Vestager -la commissaire à la concurrence- s'était faite connaître du grand public et n'a pas vraiment ménagé ses efforts pour traquer les multinationales depuis. Google, Amazon, Starbucks ou Nike en ont ainsi fait les frais.
Depuis, le dossier suit toutes les voies juridiques possibles, la firme comme le pays cherchant à contester cette décision. Les deux avaient d'ailleurs obtenu gain de cause avec une annulation en appel en 2020.
Confirmation de la condamnation à 13 milliards
Ce n'est pas la première fois qu'Apple se voit opposer une décision de justice ou un résultat d'enquête juste avant ou après la présentation de l'iPhone ! Il n'y a donc pas d'exception cette année.
Après une longue bataille juridique, la Cour de Justice de l'Union européenne vient de trancher à nouveau contre Apple, qui devra bien rembourser ces 13 milliards d'euros au titre des aides d'état illicite. Précisons que cette somme a déjà été versée et demeure sur un compte séquestre gérée par l'Irlande. Il n'est donc pas question pour Cupertino de la verser une seconde fois.
Enfin, pour ceux qui se poseraient la question, l'argent a été consigné en lieu sûr. En effet dans le cadre de la toute première décision, l'UE avait exigé d'Apple le versement de cette somme. La firme californienne s'était exécutée, la plaçant sur un compte séquestre jusqu'à ce que l'affaire soit définitivement réglée. La création de ce compte avait été elle-même problématique au vu des sommes en jeu et ce n'est qu'en 2018 que les gestionnaires avaient été nommés.
Une condamnation record mais des vices de procédure ?
Souvenez-vous, le 30 août 2016 (cela fait déjà 7 ans !), l'Union européenne invalidait officiellement le montage fiscal d'Apple en Irlande, la condamnant au passage à verser près de 13 milliards d'euros d'arriérés d'impôts. Cette sanction historique a fait depuis couler beaucoup d'encre, à commencer par celle de Tim Cook.
A cette époque, la Commission avait considéré que Cupertino avait bénéficié d'une aide publique illégale lui ayant permis de bénéficier d'un traitement fiscal des plus avantageux sur une vingtaine d'années. A cette occasion, Margrethe Vestager -la commissaire à la concurrence- s'était faite connaître du grand public et n'a pas vraiment ménagé ses efforts pour traquer les multinationales depuis. Google, Amazon, Starbucks ou Nike en ont ainsi fait les frais.
Depuis, le dossier suit toutes les voies juridiques possibles, la firme comme le pays cherchant à contester cette décision. Les deux avaient d'ailleurs obtenu gain de cause avec une annulation en appel en 2020.