Plus d'une centaine de cyber-attaques pendant les JO de Paris 2024 !
Par Laurence - Publié le
Après les médailles, l'heure est également au bilan sur un autre terrain, celui des attaques informatiques.
En effet, 141 événements de cybersécurité en lien avec les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont été signalés à l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information pendant les épreuves, sans pour autant les perturber. De même, le ministère de l'Intérieur dans le Cyberespace (ComCyber-MI) a indiqué à l'AFP avoir recensé 89 revendications de cyber attaques entre le 7 mai et le 12 août 2024.
Ce qui est nettement moins que ce que les services craignaient. Pour rappel, lors des Jeux Olympiques à Tokyo de 2021, les organisateurs ont dit avoir affronté plus de 450 millions d'attaques cyber. Les services français s'attendaient alors à dix fois plus d'attaques pour cette édition, mais il n'en a rien été et ces dernières se sont révélés assez faciles à maitriser.
Dans le détail, entre le 26 juillet et le 11 août 2024, l'Anssi a enregistré 119 signalements correspondants à
L'agence précise que ces incidents ont principalement visé
La majorité a été effectuée via des attaques de type DDoS (dite de déni de service, c'est-à-dire l'envoi simultané d'innombrables requêtes pour faire saturer les serveurs et entraîner des dysfonctionnements). Il y a eu très peu de rançongiciels et les autres événements cyber sont liés à des compromissions réussies ou tentées, des divulgations de données ou des signalements de vulnérabilités.
Le plus important s'est déroulé dans la nuit du 3 au 4 août, contre le Grand Palais ainsi qu'une quarantaine de musées français. Mais cela n'a pas affecté les systèmes d'information impliqués dans le déroulement des JO. Il n'en reste pas moins que l'attaque la plus médiatique a été effectué par un dangereux criminel à quatre pattes qui est toujours en liberté ! Ce dernier a en effet grignoté des câbles de fibre optique qui permettaient la diffusion des épreuves des Jeux olympiques dans la fan zone du Château de Vincennes. Plusieurs actes de vandalisme sur la fibre optique de plusieurs opérateurs ont également eu lieu le 29 juillet dernier
Des centaines d'attaques
En effet, 141 événements de cybersécurité en lien avec les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont été signalés à l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information pendant les épreuves, sans pour autant les perturber. De même, le ministère de l'Intérieur dans le Cyberespace (ComCyber-MI) a indiqué à l'AFP avoir recensé 89 revendications de cyber attaques entre le 7 mai et le 12 août 2024.
Ce qui est nettement moins que ce que les services craignaient. Pour rappel, lors des Jeux Olympiques à Tokyo de 2021, les organisateurs ont dit avoir affronté plus de 450 millions d'attaques cyber. Les services français s'attendaient alors à dix fois plus d'attaques pour cette édition, mais il n'en a rien été et ces dernières se sont révélés assez faciles à maitriser.
Dans le détail, entre le 26 juillet et le 11 août 2024, l'Anssi a enregistré 119 signalements correspondants à
un événement de sécurité d'origine cyber avec un impact bas pour le système d'information de la victime, requérant une intervention minimum de l'Agencemais également 22 incidents avec
un acteur malveillant a conduit des actions avec succès sur le système d'information de la victime.
L'agence précise que ces incidents ont principalement visé
les entités gouvernementales, le sport, les transports et les télécommunications, rendant les services momentanément indisponibles.
Tous les événements cyber survenus au cours de cette période sont globalement caractérisés par leurs faibles impacts.
Quels type d'attaques ?
La majorité a été effectuée via des attaques de type DDoS (dite de déni de service, c'est-à-dire l'envoi simultané d'innombrables requêtes pour faire saturer les serveurs et entraîner des dysfonctionnements). Il y a eu très peu de rançongiciels et les autres événements cyber sont liés à des compromissions réussies ou tentées, des divulgations de données ou des signalements de vulnérabilités.
Le plus important s'est déroulé dans la nuit du 3 au 4 août, contre le Grand Palais ainsi qu'une quarantaine de musées français. Mais cela n'a pas affecté les systèmes d'information impliqués dans le déroulement des JO. Il n'en reste pas moins que l'attaque la plus médiatique a été effectué par un dangereux criminel à quatre pattes qui est toujours en liberté ! Ce dernier a en effet grignoté des câbles de fibre optique qui permettaient la diffusion des épreuves des Jeux olympiques dans la fan zone du Château de Vincennes. Plusieurs actes de vandalisme sur la fibre optique de plusieurs opérateurs ont également eu lieu le 29 juillet dernier