Test DJI Mini 4K : le meilleur drone 2024 pour débutant ?
Par Didier Pulicani - Mis à jour le
Un drone d'une grande marque, à moins de 300€, qui filme en 4K et qui ne nécessite ni permis, ni enregistrement ? C'est ce que propose le fabricant chinois avec son nouveau DJI Mini 4K !
Idéal pour les débutants, ce drone est aussi très abordable et offre une qualité d'imagine assez inédite à ce tarif. Evidemment, il y a quelques compromis, comme on le verra dans ce test complet.
La gamme
La gamme
Le constructeur chinois a lancé cet été le DJI Mini 4K, une évolution du Mini 2 SE (qui reste au catalogue) qui apporte deux principales nouveautés :
Les DJI Mini font tous partie de la catégorie C0, la plus permissive en Europe (et dans de nombreux pays).
Vous pouvez notamment :
En revanche, il est impératif de se déclarer comme exploitant si le drone est équipé d’un capteur optique (caméra), ce qui est le cas ici. La procédure ne prend qu'une petite minutes, là où il vous faudra potasser et passer une petite certification pour les drones de poids plus conséquents.
Le DJI Mini 4K reprend donc le positionnement du Mini 2 SE, à commencer par son tarif : moins de 300€.
Sur le plan technique, en revanche, l'aéronef se rapproche de son grand frère, le DJI Mini 3, présenté fin 2022. On retrouve ainsi de la 4K 30FPS (contre 2.7K/30fps sur le 2 SE) ou encore un débit à 100Mbps (contre 40Mbps). C'est une très belle évolution à ce prix, et DJI concurrence ainsi les clones chinois que l'on voit pulluler depuis quelques années, et qui proposent souvent de la 4K, mais avec une qualité assez disparate
En revanche, le capteur est de la même taille que le Mini 2 SE, à savoir 1/2.3" CMOS 12MP (contre 1/1.3" CMOS, 48MP pour le mini 3). Il sera donc un peu moins bon en basse lumière, et ne pourra pas proposer de vrai zoom dans le capteur sans perte. Seul un zoom numérique (2x) est proposé.
Autre point commun avec le Mini 2 SE, il ne peut pas réellement filmer à la verticale, contrairement au Mini 3 dont la caméra accepte les deux orientations.
La durée du vol est de 31mn (comme le 2 SE), contre 38 voire 51 sur le Mini 3 ! Cela reste toutefois largement suffisant pour des vols standards, surtout avec un pack de 3 batteries pré-chargées.
Pour le reste, les spécifications sont assez voisines entre Mini 4K, Mini 2 SE et Mini 3 :
DJI nous a fait parvenir en exclusivité le DJI Mini 4K avant la sortie, en version Fly More Combo.
Pour le prix, vous avez droit à :
Ce petit hub en USB C est bien pratique, car il charge les batteries ensemble, et permet de switcher de l'une à autre. Si vous avez une batterie externe (comme celle de DJI), il est même possible de voler toute la journée !
On peut également charger le DJI mini 4K avec son port UBC, ce qui est assez pratique avec une batterie ou n'importe quel charge USB C -comme celui de la voiture ou d'une batterie nomade.
Toutefois, avec ce pack, on se rapproche du prix du Mini 3. D'ailleurs, l'autonomie du mini 4K est plutôt de 20mn que des 30mn annoncées. Dès lors, ne vaut-il mieux pas investir dans un mini 3 avec 2 batteries que dans un mini 4k avec 3 batteries ?
DJI offre depuis toujours un excellent niveau de stabilisation, grâce à sa nacelle motorisée sur 3 axes.
Vous l'avez vu dans la vidéo, malgré des journées bien venteuses dans la vallée du Rhône, l'image est restée parfaitement stable. DJI estime qu'on peut endurer des vents jusqu'à 38 km/h, ce qui est déjà énorme vu le poids de l'engin.
Le capteur (1/2,3" ƒ2,8) est équivalent à celui d'un iPhone 11 Pro Max, ce qui offre déjà une bonne qualité d'image, tant que la zone est bien exposée. En plein jour, le rendu est vraiment satisfaisant, avec un bon niveau de détails, et des contrastes honorables. Je trouve la colorimétrique toujours assez juste chez DJI, l'image manque parfois un peu de piqué et la dynamique est assez limitée par rapport aux gammes supérieures.
Evidemment, ça se dégrade en basse lumière et dans les zones mal exposées, où le bruit numérique est très vite présent. Un plus gros capteur, comme celui du mini 3, se serait montré ici beaucoup plus efficace.
Je regrette surtout de ne pas avoir de HDR, cela fait maintenant des années que les iPhone prennent en charge les hautes dynamiques. Ici, lorsque vous passez d'une zone sombre (par exemple une forêt) à une zone très éclairé -un ciel, un piste de ski- le drone n'arrête pas de modifier les ISO et l'obturation, ce qui est surtout pénible en contre-jour. Mais à ce niveau de prix, c'est vraiment pinailler car ces changements de luminosité restent ponctuels et automatiques.
Pas de zoom optique, ni de zoom dans le capteur, vous n'aurez donc droit qu'à un zoom numérique, peu utile car autant le faire en post-prod -et éviter de perdre une partie de l'image.
Le fait de filmer en 4K constitue vraiment LA principale nouveauté face au mini SE 2. Non seulement, cela permet d'avoir la meilleure image possible en natif sur votre téléviseur ou votre moniteur, mais cela permet aussi de venir zoomer dans l'image (sur un visage, un paysage) sans trop perdre en qualité. Avec un débit de 100Mbps, le drone conserve ainsi un bon niveau de détails, avec deux fois plus de données que sur le Mini 2 SE.
En revanche, pas de 4K60, les ralentis devront être réalisés en 1080P60, mais ce n'est pas très grave : sur les plans en altitude, la vitesse du drone reste modeste, et il n'y a pas besoin de ralentir l'image. C'est surtout utile pour du sport, de l'auto ou de l'animalier, mais ce drone n'est pas vraiment adapté à ces usages, en l'absence de tracking.
Peu utilisé, le mode photo des drones peut tout de même dépanner pour réaliser quelques plans, comme pour vérifier sa toiture par exemple.
Les clichés sont en 12MP, avec une qualité très... modeste, d'autant qu'il n'y a aucun zoom optique, ni dans le capteur, trop limité. Honnêtement, on est largement en dessous d'une image prise avec un smartphone équivalent, qui appliquera de nombreux traitements, totalement absents ici.
Entre nous, j'utilise assez peu cette fonctionnalité, au pire je récupère les images des vidéos. C'est assez rigolo d'utiliser les modes
Le DJI Mini 4K est livré avec la même télécommande que sur le reste de sa gamme, dont l'ergonomie est quasi-parfaite.
Il faut tout de même venir glisser son iPhone pour le retour vidéo, qui sera connecté en USB C via un câble fourni. Suivant les coques, il faudra parfois les retirer, car le connecteur USB C est cerclé de plastique, mais cela a fonctionné avec mes protection sans aucun souci.
J'adore les deux petits pads que l'on peut dévisser et ranger dans la télécommande, idéal pour le transport.
La prise en main est super facile, avec un pad pour gérer l'altitude et la rotation, et l'autre qui permet de faire avancer le drone ou le décaler sur la gauche ou la droite.
Une molette située à l'arrière permet de gérer le rotation verticale de la caméra, qui restera cependant en mode horizontal, contrairement au Mini 3, qui peut filmer en mode portrait.
Sur le devant, outre le bouton d'allumage, le mode RTH permet de retourner à son point de départ, en cas de problème et même de mettre le drone en
Enfin, comme chez les grands, vous pouvez choisir des vitesses différentes via un sélecteur (mode normal, cinéma ou sport...).
Après quelques minutes, même votre grand-mère ou le fiston pourra piloter le drone. L'interface de DJI est vraiment accessible, et il me paraissait nécessaire de le préciser une nouvelle fois :-)
En sus de la télécommande, le système de DJI repose bien-sûr sur une application à lancer sur l'iPhone : DJI Fly.
Facile à prendre en main, elle permet de gérer le décollage et l'atterrissage du drone en un clic, ainsi que le RTH (retour au point de départ) via un simple bouton situé sur la droite.
Outre les infos de position et d'altitude, elle sert surtout à passer du mode photo au mode vidéo, et à configurer les différents modes de prise de vue.
Si je conseille d'utiliser tout en AUTO aux débutants, vous pouvez quand-même activer un mode manuel avec réglages des ISO, vitesse d'obturation, balance blanc mais pas de focus -l'image restera totalement plate, petit capteur oblige.
Enfin, en vidéo, vous avez quelques modes rigolos : Spirale, Dronie, Fusée, Cercle et Boomerang... mais attention ! En l'absence de capteur, le drone doit être sur une zone bien dégagée pour faire ce genre de figure, qui vont tourner autour d'un point fixe.
Alors, faut-il craquer pour ce DJI Mini 4K ? Pour un budget de 300€, ce modèle est presque sans concurrence.
Avec une excellente stabilisation, un poids sous les 250g, et une vitesse atteignant les 16 m/s en pointe, il peut même atteindre les 10Km théoriques à vue -je n'ai cependant pas dépasser les 2-3Km en pratique, des fonctionnalités inédites pour un drone aussi compact et léger.
Idéal pour les débutants, la fonction RTH intégrée permet au drone de revenir sereinement à son point de départ -il monte le plus haut possible pour éviter les obstacles et revient à son point GPS du début.
Enfin, petit atout face au DJI Air, ses hélices sont très silencieuses, ce qui permet de l'utiliser pour des scènes où l'on doit limiter au maximum les bruits d'air.
Parmi les points négatifs, on notera l'absence de capteur sur les côtés, au dessus et derrière, ce qui peut conduire à quelques drames si vous ne faites pas attention. Heureusement, le drone étant très léger, les dégâts sont souvent assez limités.
Enfin, le seul véritable défaut, c'est l'absence de tracking : impossible de suivre un véhicule, une personne ou un animal, le drone doit être utilisé avant tout pour de l'observation et de la prise de vue de paysages. On l'a par exemple beaucoup sollicité pour vérifier notre toiture et l'installation solaire, sans devoir aller sur le toit !
Bref, pour un budget de 300€, aucune hésitation, le DJI Mini 4K est tout simplement la meilleure offre du marché. Si vous avez plutôt 400 à 450€ à mettre dans un drone, plutôt que le pack Fly More Combo (439€), optez plutôt pour son grand-frère, le DJI Mini 3, qui propose du HDR, une meilleure autonomie, un capteur plus gros et la possibilité de filmer en vertical.
Idéal pour les débutants, ce drone est aussi très abordable et offre une qualité d'imagine assez inédite à ce tarif. Evidemment, il y a quelques compromis, comme on le verra dans ce test complet.
Sommaire
DJI mini : une gamme complète
La gamme
minide DJI s'est bien étoffée ces dernières années, au point qu'on se perd parfois dans les différentes configurations disponibles -un peu comme pour les MacBook, dirons-nous !
La gamme
Minise distingue par des drones abordables et compacts, mais aux fonctions plus limitées. Les modèles estampillés Mini 3 et mini 4 Pro rajoutent du tracking et de la détection d'obstacles, ce qui est souvent indispensable en usage professionnel et se rapproche des fonctionnalité des modèles plus lourds (Air/Pro).
Le constructeur chinois a lancé cet été le DJI Mini 4K, une évolution du Mini 2 SE (qui reste au catalogue) qui apporte deux principales nouveautés :
- La 4K 30FPS (contre 2.7K/30fps)
- Un débit à 100Mbps (contre 40Mbps)
DJI Mini 4K : le drone "sans permis" !
Les DJI Mini font tous partie de la catégorie C0, la plus permissive en Europe (et dans de nombreux pays).
Vous pouvez notamment :
- survoler les personnes (hors foules)
- voler au dessus des espaces privés urbains (hors agglomération en France)
- éviter la formation (conseillée mais non obligatoire)
- éviter l'enregistrement du drone
En revanche, il est impératif de se déclarer comme exploitant si le drone est équipé d’un capteur optique (caméra), ce qui est le cas ici. La procédure ne prend qu'une petite minutes, là où il vous faudra potasser et passer une petite certification pour les drones de poids plus conséquents.
DJI Mini 4K vs Mini 2 SE vs mini 3
Le DJI Mini 4K reprend donc le positionnement du Mini 2 SE, à commencer par son tarif : moins de 300€.
Sur le plan technique, en revanche, l'aéronef se rapproche de son grand frère, le DJI Mini 3, présenté fin 2022. On retrouve ainsi de la 4K 30FPS (contre 2.7K/30fps sur le 2 SE) ou encore un débit à 100Mbps (contre 40Mbps). C'est une très belle évolution à ce prix, et DJI concurrence ainsi les clones chinois que l'on voit pulluler depuis quelques années, et qui proposent souvent de la 4K, mais avec une qualité assez disparate
En revanche, le capteur est de la même taille que le Mini 2 SE, à savoir 1/2.3" CMOS 12MP (contre 1/1.3" CMOS, 48MP pour le mini 3). Il sera donc un peu moins bon en basse lumière, et ne pourra pas proposer de vrai zoom dans le capteur sans perte. Seul un zoom numérique (2x) est proposé.
Autre point commun avec le Mini 2 SE, il ne peut pas réellement filmer à la verticale, contrairement au Mini 3 dont la caméra accepte les deux orientations.
La durée du vol est de 31mn (comme le 2 SE), contre 38 voire 51 sur le Mini 3 ! Cela reste toutefois largement suffisant pour des vols standards, surtout avec un pack de 3 batteries pré-chargées.
Pour le reste, les spécifications sont assez voisines entre Mini 4K, Mini 2 SE et Mini 3 :
- <249 g
- 16 m/s Max
- Altitude de 4000 m max
- Transmission vidéo à 10Km
- Formats Helix/Dronie/Rocket/Circle/Boomerang
- Une excellente stabilisation 3 axes
- Une excellente résistance aux vents (niveau 5)
Le kit Fly More Combo
DJI nous a fait parvenir en exclusivité le DJI Mini 4K avant la sortie, en version Fly More Combo.
Pour le prix, vous avez droit à :
- 3 batteries
- Une station de charge triple
- Une sacoche
- Une télécommande
- Des hélices de rechange
- Tous les câbles (USB C, Lightning)
Ce petit hub en USB C est bien pratique, car il charge les batteries ensemble, et permet de switcher de l'une à autre. Si vous avez une batterie externe (comme celle de DJI), il est même possible de voler toute la journée !
On peut également charger le DJI mini 4K avec son port UBC, ce qui est assez pratique avec une batterie ou n'importe quel charge USB C -comme celui de la voiture ou d'une batterie nomade.
Toutefois, avec ce pack, on se rapproche du prix du Mini 3. D'ailleurs, l'autonomie du mini 4K est plutôt de 20mn que des 30mn annoncées. Dès lors, ne vaut-il mieux pas investir dans un mini 3 avec 2 batteries que dans un mini 4k avec 3 batteries ?
Qualité vidéo : il ne manque que le HDR !
DJI offre depuis toujours un excellent niveau de stabilisation, grâce à sa nacelle motorisée sur 3 axes.
Vous l'avez vu dans la vidéo, malgré des journées bien venteuses dans la vallée du Rhône, l'image est restée parfaitement stable. DJI estime qu'on peut endurer des vents jusqu'à 38 km/h, ce qui est déjà énorme vu le poids de l'engin.
Le capteur (1/2,3" ƒ2,8) est équivalent à celui d'un iPhone 11 Pro Max, ce qui offre déjà une bonne qualité d'image, tant que la zone est bien exposée. En plein jour, le rendu est vraiment satisfaisant, avec un bon niveau de détails, et des contrastes honorables. Je trouve la colorimétrique toujours assez juste chez DJI, l'image manque parfois un peu de piqué et la dynamique est assez limitée par rapport aux gammes supérieures.
Evidemment, ça se dégrade en basse lumière et dans les zones mal exposées, où le bruit numérique est très vite présent. Un plus gros capteur, comme celui du mini 3, se serait montré ici beaucoup plus efficace.
Je regrette surtout de ne pas avoir de HDR, cela fait maintenant des années que les iPhone prennent en charge les hautes dynamiques. Ici, lorsque vous passez d'une zone sombre (par exemple une forêt) à une zone très éclairé -un ciel, un piste de ski- le drone n'arrête pas de modifier les ISO et l'obturation, ce qui est surtout pénible en contre-jour. Mais à ce niveau de prix, c'est vraiment pinailler car ces changements de luminosité restent ponctuels et automatiques.
Pas de zoom optique, ni de zoom dans le capteur, vous n'aurez donc droit qu'à un zoom numérique, peu utile car autant le faire en post-prod -et éviter de perdre une partie de l'image.
Le fait de filmer en 4K constitue vraiment LA principale nouveauté face au mini SE 2. Non seulement, cela permet d'avoir la meilleure image possible en natif sur votre téléviseur ou votre moniteur, mais cela permet aussi de venir zoomer dans l'image (sur un visage, un paysage) sans trop perdre en qualité. Avec un débit de 100Mbps, le drone conserve ainsi un bon niveau de détails, avec deux fois plus de données que sur le Mini 2 SE.
En revanche, pas de 4K60, les ralentis devront être réalisés en 1080P60, mais ce n'est pas très grave : sur les plans en altitude, la vitesse du drone reste modeste, et il n'y a pas besoin de ralentir l'image. C'est surtout utile pour du sport, de l'auto ou de l'animalier, mais ce drone n'est pas vraiment adapté à ces usages, en l'absence de tracking.
Un mode photo peu utile
Peu utilisé, le mode photo des drones peut tout de même dépanner pour réaliser quelques plans, comme pour vérifier sa toiture par exemple.
Les clichés sont en 12MP, avec une qualité très... modeste, d'autant qu'il n'y a aucun zoom optique, ni dans le capteur, trop limité. Honnêtement, on est largement en dessous d'une image prise avec un smartphone équivalent, qui appliquera de nombreux traitements, totalement absents ici.
Entre nous, j'utilise assez peu cette fonctionnalité, au pire je récupère les images des vidéos. C'est assez rigolo d'utiliser les modes
sphereet
panoramique, car difficile à faire avec un iPhone, mais pour visualiser ces images, il faut de toute façon utiliser l'app DJI...
Une manette de "pro"
Le DJI Mini 4K est livré avec la même télécommande que sur le reste de sa gamme, dont l'ergonomie est quasi-parfaite.
Il faut tout de même venir glisser son iPhone pour le retour vidéo, qui sera connecté en USB C via un câble fourni. Suivant les coques, il faudra parfois les retirer, car le connecteur USB C est cerclé de plastique, mais cela a fonctionné avec mes protection sans aucun souci.
J'adore les deux petits pads que l'on peut dévisser et ranger dans la télécommande, idéal pour le transport.
La prise en main est super facile, avec un pad pour gérer l'altitude et la rotation, et l'autre qui permet de faire avancer le drone ou le décaler sur la gauche ou la droite.
Une molette située à l'arrière permet de gérer le rotation verticale de la caméra, qui restera cependant en mode horizontal, contrairement au Mini 3, qui peut filmer en mode portrait.
Sur le devant, outre le bouton d'allumage, le mode RTH permet de retourner à son point de départ, en cas de problème et même de mettre le drone en
pauseen cas de panique.
Enfin, comme chez les grands, vous pouvez choisir des vitesses différentes via un sélecteur (mode normal, cinéma ou sport...).
Après quelques minutes, même votre grand-mère ou le fiston pourra piloter le drone. L'interface de DJI est vraiment accessible, et il me paraissait nécessaire de le préciser une nouvelle fois :-)
Une application dédiée
En sus de la télécommande, le système de DJI repose bien-sûr sur une application à lancer sur l'iPhone : DJI Fly.
Facile à prendre en main, elle permet de gérer le décollage et l'atterrissage du drone en un clic, ainsi que le RTH (retour au point de départ) via un simple bouton situé sur la droite.
Outre les infos de position et d'altitude, elle sert surtout à passer du mode photo au mode vidéo, et à configurer les différents modes de prise de vue.
Si je conseille d'utiliser tout en AUTO aux débutants, vous pouvez quand-même activer un mode manuel avec réglages des ISO, vitesse d'obturation, balance blanc mais pas de focus -l'image restera totalement plate, petit capteur oblige.
Enfin, en vidéo, vous avez quelques modes rigolos : Spirale, Dronie, Fusée, Cercle et Boomerang... mais attention ! En l'absence de capteur, le drone doit être sur une zone bien dégagée pour faire ce genre de figure, qui vont tourner autour d'un point fixe.
Pour conclure
Alors, faut-il craquer pour ce DJI Mini 4K ? Pour un budget de 300€, ce modèle est presque sans concurrence.
Avec une excellente stabilisation, un poids sous les 250g, et une vitesse atteignant les 16 m/s en pointe, il peut même atteindre les 10Km théoriques à vue -je n'ai cependant pas dépasser les 2-3Km en pratique, des fonctionnalités inédites pour un drone aussi compact et léger.
Idéal pour les débutants, la fonction RTH intégrée permet au drone de revenir sereinement à son point de départ -il monte le plus haut possible pour éviter les obstacles et revient à son point GPS du début.
Enfin, petit atout face au DJI Air, ses hélices sont très silencieuses, ce qui permet de l'utiliser pour des scènes où l'on doit limiter au maximum les bruits d'air.
Parmi les points négatifs, on notera l'absence de capteur sur les côtés, au dessus et derrière, ce qui peut conduire à quelques drames si vous ne faites pas attention. Heureusement, le drone étant très léger, les dégâts sont souvent assez limités.
Enfin, le seul véritable défaut, c'est l'absence de tracking : impossible de suivre un véhicule, une personne ou un animal, le drone doit être utilisé avant tout pour de l'observation et de la prise de vue de paysages. On l'a par exemple beaucoup sollicité pour vérifier notre toiture et l'installation solaire, sans devoir aller sur le toit !
Bref, pour un budget de 300€, aucune hésitation, le DJI Mini 4K est tout simplement la meilleure offre du marché. Si vous avez plutôt 400 à 450€ à mettre dans un drone, plutôt que le pack Fly More Combo (439€), optez plutôt pour son grand-frère, le DJI Mini 3, qui propose du HDR, une meilleure autonomie, un capteur plus gros et la possibilité de filmer en vertical.
A moins de 300€, le DJI Mini 4K est tout simplement le meilleur drone amateur du marché : bonne autonomie, excellente qualité d'image 4K, finitions exemplaires et très fiable. Sans permis ou formation nécessaire, il permet de voler presque partout (hors agglomération), et avec une facilité déconcertante. Seule limitation, l'absence de suivi (personnes, véhicules...) et de détection d'obstacles, mais à ce prix, peut-on vraiment le regretter ?