Près de 20 milliards de dollars pour booster la production de puces d'Intel
Par Laurence - Publié le
Depuis qu’Apple a délaissé Intel pour ses processeurs, on en oublierait presque que le fabricant de puces possède de nombreuses technologies de pointe, dont certaines se destinent à l’IA.
La société de Santa Clara, qui reste un acteur majeur du secteur, vient à ce titre de recevoir un énorme coup de pouce de l’Administration Biden. En effet, dans le cadre du CHIPS and Science Act, Intel pourrait obtenir jusqu'à 8,5 milliards de dollars de financement direct du gouvernement et 11 milliards en prêts, selon un protocole d'accord préliminaire conclu avec le ministère du Commerce.
Ce financement serait mis en œuvre pour faire avancer les projets de fabrication et de recherche et développement de semi-conducteurs d'Intel en Arizona, au Nouveau-Mexique, en Ohio et en Oregon. A cela s'ajoutent un crédit d'impôt accordé par le Trésor américain (pouvant aller jusqu'à 25 % sur plus de 100 milliards de dollars d'investissements) et des prêts fédéraux pouvant atteindre 11 milliards de dollars.
Tout ceci fait suite à l’annonce d’un investissement de
Dans les faits, cela servira notamment à la construction de deux nouvelles installations de fabrication de pointe et la modernisation d'une autre à Chandler, en Arizona, ainsi que la construction de deux usines supplémentaires à New Albany, dans l'Ohio. Enfin, cela permettra la modernisation de deux usines existantes à Rio Rancho, au Nouveau-Mexique, et l’extension de celle située à Hillsboro, dans l'Oregon.
Selon le fondeur, ces investissements devraient
Bien évidemment, cette décision n'est pas neutre au regard du marché mondial. L'objectif est de réduire la dépendance à l'égard de la Chine et de Taïwan, étant donné que la part de la capacité mondiale de fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis est passée de 37 % en 1990 à 12 % en 2020, d'après l'Association de l'industrie des semi-conducteurs. Il s'agit aussi d'une très bonne nouvelle pour Intel, dont la situation est en berne et qui pourrait ainsi être un concurrent sérieux face à TSMC, le fournisseur préféré d'Apple.
une aide à 20 milliards de dollars pour les semi-conducteurs
La société de Santa Clara, qui reste un acteur majeur du secteur, vient à ce titre de recevoir un énorme coup de pouce de l’Administration Biden. En effet, dans le cadre du CHIPS and Science Act, Intel pourrait obtenir jusqu'à 8,5 milliards de dollars de financement direct du gouvernement et 11 milliards en prêts, selon un protocole d'accord préliminaire conclu avec le ministère du Commerce.
Ce financement serait mis en œuvre pour faire avancer les projets de fabrication et de recherche et développement de semi-conducteurs d'Intel en Arizona, au Nouveau-Mexique, en Ohio et en Oregon. A cela s'ajoutent un crédit d'impôt accordé par le Trésor américain (pouvant aller jusqu'à 25 % sur plus de 100 milliards de dollars d'investissements) et des prêts fédéraux pouvant atteindre 11 milliards de dollars.
Un investissement de 100 milliards
Tout ceci fait suite à l’annonce d’un investissement de
plus de 100 milliards de dollars aux États-Unis sur cinq ans pour accroître la capacité de fabrication de puces des États-Unis et les capacités essentielles à la sécurité économique et nationale et à l'accélération des technologies émergentes, telles que l'IA.
Dans les faits, cela servira notamment à la construction de deux nouvelles installations de fabrication de pointe et la modernisation d'une autre à Chandler, en Arizona, ainsi que la construction de deux usines supplémentaires à New Albany, dans l'Ohio. Enfin, cela permettra la modernisation de deux usines existantes à Rio Rancho, au Nouveau-Mexique, et l’extension de celle située à Hillsboro, dans l'Oregon.
Selon le fondeur, ces investissements devraient
créer plus de 10 000 emplois directs et près de 20 000 emplois dans le secteur de la construction, et soutenir plus de 50 000 emplois indirects auprès des fournisseurs et des industries tierces.
Bien évidemment, cette décision n'est pas neutre au regard du marché mondial. L'objectif est de réduire la dépendance à l'égard de la Chine et de Taïwan, étant donné que la part de la capacité mondiale de fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis est passée de 37 % en 1990 à 12 % en 2020, d'après l'Association de l'industrie des semi-conducteurs. Il s'agit aussi d'une très bonne nouvelle pour Intel, dont la situation est en berne et qui pourrait ainsi être un concurrent sérieux face à TSMC, le fournisseur préféré d'Apple.