La Chine bannit Windows et les puces Intel/AMD de son administration
Par June Cantillon - Publié le
En réponse aux nombreuses sanctions de la part des US, la Chine bannit l'usage des processeurs Intel et AMD ainsi que celui de Windows au sein de son administration.
Les agents du gouvernement chinois vont devoir se passer de Windows et des processeurs Intel et AMD et s'en remettre à des solutions
Après les iPhone et les puces de mémoire Micron, la Chine réplique aux mesures des US en tapant là où cela fait mal. En effet, le marché chinois (en intégralité, pas seulement l'administration) représenterait 27% des ventes d'Intel et 15% de celles d'AMD selon le Financial Times.
Le fait de bannir ces puces au sein de l'administration (ainsi que pour les infrastructures nationales critiques comme les banques et les opérateurs télécoms en ce qui concerne Micron), pourrait de plus faire des émules sur le marché grand public de l'empire du Milieu qui pourrait davantage se tourner vers des solutions locales. Bannir Windows, Intel et AMD de son administration est un message fort de la Chine, mais une réponse attendue aux mesures mises en place par les US, qui interdit, entre autres, à Nvidia de vendre ses puces conçues pour l'IA sur le territoire chinois alors que ce marché est en plein boum.
La Chine bannit Windows et les puces Intel/AMD de son administration
Les agents du gouvernement chinois vont devoir se passer de Windows et des processeurs Intel et AMD et s'en remettre à des solutions
sûres et fiablesissues de la production locale. Selon nos confrères du Financial Times, ces nouvelles règles édictées en décembre dernier entrent désormais en vigueur et les institutions devront choisir des machines dotées de puces faisant partie d'une liste de 18 modèles approuvés par le gouvernement. Au sein de cette liste se trouvent des puces conçues par Huawei et Phytium, deux entités bannies aux US.
Intel Outside
Après les iPhone et les puces de mémoire Micron, la Chine réplique aux mesures des US en tapant là où cela fait mal. En effet, le marché chinois (en intégralité, pas seulement l'administration) représenterait 27% des ventes d'Intel et 15% de celles d'AMD selon le Financial Times.
Le fait de bannir ces puces au sein de l'administration (ainsi que pour les infrastructures nationales critiques comme les banques et les opérateurs télécoms en ce qui concerne Micron), pourrait de plus faire des émules sur le marché grand public de l'empire du Milieu qui pourrait davantage se tourner vers des solutions locales. Bannir Windows, Intel et AMD de son administration est un message fort de la Chine, mais une réponse attendue aux mesures mises en place par les US, qui interdit, entre autres, à Nvidia de vendre ses puces conçues pour l'IA sur le territoire chinois alors que ce marché est en plein boum.