Meta visé par une plainte de l'UFC Que Choisir ! (pour quelle raison ?)
Par Laurence - Publié le
En novembre dernier, Meta dévoilait sa nouvelle arme pour récupérer des fonds, un abonnement pour permettre de refuser le traitement de leurs données personnelles. Le problème majeur est qu'il est totalement hors de prix !
Pour rappel, depuis le 2 novembre, il est possible d’accéder à Meta (ex-Facebook) et Instagram sans subir les publicités, et ce, via une formule payante. D’après le groupe, il s’agit ici de se conformer à la législation de l’Union européenne sur les données personnelles et la publicité ciblée. Les usagers dans l'UE, la Suisse et le reste de l'Espace économique européen (Islande, Norvège, Liechenstein) disposeraient désormais d’un choix : soit de continuer à utiliser gratuitement les deux plateformes avec des publicités personnalisées, soit de s'abonner pour ne plus voir de publicités.
Malheureusement, il faut compter 9,99 euros par mois s’il est souscrit depuis un ordinateur, et 12,99 euros si on passe par les applications mobiles sur smartphones. Ce qui est -on peut le dire sans honte- carrément hors de prix ! Rapidement le procédé avait soulevé un tollé de protestations, aussi bien de la part des utilisateurs que certaines autorités jugeant le procédé abusif.
Dans un communiqué de ce jour, l'UFC Que Choisir vient de porter plainte devant la Cnil. Elle dénonce un moyen détourné de se soustraire aux normes européennes (RGPD),
L'UFC n'est pas seule dans cette démarche. Des associations de consommateurs de huit pays européens ont également porté plainte aujourd'hui auprès de leurs instances nationales, contre le système d'abonnement payant mis en place par Meta. Notons que le premier à avoir initier ce mouvement est le groupe d’origine autrichienne fondé par Max Schrems (le 28 novembre dernier). Il faut dire que ce dernier -dont la devise est
Trop cher, voire abusif ?
Pour rappel, depuis le 2 novembre, il est possible d’accéder à Meta (ex-Facebook) et Instagram sans subir les publicités, et ce, via une formule payante. D’après le groupe, il s’agit ici de se conformer à la législation de l’Union européenne sur les données personnelles et la publicité ciblée. Les usagers dans l'UE, la Suisse et le reste de l'Espace économique européen (Islande, Norvège, Liechenstein) disposeraient désormais d’un choix : soit de continuer à utiliser gratuitement les deux plateformes avec des publicités personnalisées, soit de s'abonner pour ne plus voir de publicités.
Malheureusement, il faut compter 9,99 euros par mois s’il est souscrit depuis un ordinateur, et 12,99 euros si on passe par les applications mobiles sur smartphones. Ce qui est -on peut le dire sans honte- carrément hors de prix ! Rapidement le procédé avait soulevé un tollé de protestations, aussi bien de la part des utilisateurs que certaines autorités jugeant le procédé abusif.
Dans un communiqué de ce jour, l'UFC Que Choisir vient de porter plainte devant la Cnil. Elle dénonce un moyen détourné de se soustraire aux normes européennes (RGPD),
un écran de fumée destiné à détourner l'attention du consommateur quant au traitement illicite de ses données personnelles.
L'UFC n'est pas seule dans cette démarche. Des associations de consommateurs de huit pays européens ont également porté plainte aujourd'hui auprès de leurs instances nationales, contre le système d'abonnement payant mis en place par Meta. Notons que le premier à avoir initier ce mouvement est le groupe d’origine autrichienne fondé par Max Schrems (le 28 novembre dernier). Il faut dire que ce dernier -dont la devise est
Ma vie privée est None Of Your Business- n’en est pas à son premier procès et a régulièrement fait condamner les grandes plateformes américaines.
Au-delà des nombreuses pratiques commerciales trompeuses récemment épinglées par l’UFC-Que Choisir , cette offre met plus que jamais Meta en contravention avec les dispositions impératives du règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD). En conséquence, notre association, dans le prolongement de sa campagne « Je ne suis pas une data » et dans le cadre d’une action coordonnée avec 7 autres associations européennes membres du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), dépose aujourd’hui une nouvelle plainte contre Meta auprès de la CNIL, invoquant le non-respect par l’entreprise des dispositions du RGPD.