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Où en est la vidéo surveillance algorithmique des JO de Paris ?

Par Laurence - Publié le

Nous voici à sept mois des JO de Paris 2024 (26 juillet-11 août) ! La plus grande effervescence règne au niveau des préparatifs, notamment de la surveillance des sites.

JO Paris 2024 vidéo surveillance
Image de macrovector sur Freepik


Des JO sous haute surveillance !



Pour rappel, la loi relative aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 prévoit l’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique, qui permettrait de signaler aux forces de l’ordre des comportements jugés anormaux. Il s'agira de déceler les mouvements de foule suspects, mais aussi les départs de feux ou la présence d'une personne dans une zone interdite. Pour cela, le système va analyser les images captées par les caméras ou des drones.

Dans une de ses dernières décisions de la semaine dernière, le ministère de l'Intérieur (Gérald Darmanin) a attribué le marché public à quatre entreprises, et ce, pour un montant total de 8 millions d'euros. Dans l'avis d'attribution, on peut lire que les quatre lots attribués portent sur la fourniture d'une solution algorithmique, son installation et son démontage, la formation des acteurs de terrain ainsi qu'un accompagnement dans la mise en œuvre.

Image paris2024.org
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Quatre entreprises françaises



Les marchés ont été attribués à Wintics (société parisienne), Videtics (basée dans le technopôle de Sophia-Antipolis près de Nice), Orange Business (en Seine-Saint-Denis) et Chapsvision, spécialiste de l'analyse de données (dans les Hauts-de-Seine).

Pour satisfaire la Cnil et le respect des personnes, le gouvernement s'est engagé à ce que les événements sous surveillance ne soient pas détectés en recourant à des techniques de reconnaissance faciale ou de biométrie. En effet, certaines inquiétudes avaient surgit notamment après les investigations menées par le site Disclose. D'après ce dernier, les forces de l'ordre ont acquis en 2015 un logiciel d'analyse d'images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam, cette dernière étant spécialisée dans le développement de logiciels destinés à la vidéosurveillance algorithmique.