Xavier Niel dévoile Kyutai, son OpenAI à la française !
Par Laurence - Publié le
Dans la course à l’IA, Xavier Niel est loin d’avoir dit son dernier mot et entend bien créer son OpenAI « à la française ».
Ce laboratoire de recherche -dénommé Kyutai (cute AI ?)- est en effet porté par Xavier Niel, le patron de Free mais également par Rodolphe Saadé (CMA-CGM) et Eric Schmidt (ex-PDG de Google). Chacun d’entre eux a d’ailleurs investi 100 millions d’euros, la fondation bénéficiant donc de 300 millions pour commencer.
Le labo a été présenté aujourd’hui à l’occasion de la conférence ai-Pulse qui se tenait à Station F, dans le 13ème arrondissement de Paris. Ce dernier né entend rivaliser avec OpenAI, le créateur de ChatGPT. Tout comme lui à ses débuts (et avant que le succès et la célébrité ne lui fasse adopter un modèle plus mercantile), il est pour le moment une structure sans but lucratif et open source, comme ce fut le cas pour OpenAi, avant un changement de stratégie.
L'idée de Kyutai est d'attirer d'autres investisseurs mais aussi de garder les chercheurs français en France (et éviter un exode des cerveaux vers les labos américains, par exemple). La fondation entend également travailler sur de nouveaux modèles afin de devenir une référence dans le domaine de l’IA en Europe. Pour le lancement de Kyutai, six chercheurs (que des hommes…) constituent l'équipe de départ. Diplômés de grandes universités et anciens de Meta, d'Apple, ou d'instituts comme l'Inria, ils seront chapeautés par un conseil scientifique constitué de trois personnalités, dont le français Yann Le Cun.
Notons que Emmanuel Macron et Jean-Noël Barrot, le ministre du numérique, ont salué vivement l’initiative au vue des perspectives qu’elle peut ouvrir.
Un labo open source (pour le moment)
Ce laboratoire de recherche -dénommé Kyutai (cute AI ?)- est en effet porté par Xavier Niel, le patron de Free mais également par Rodolphe Saadé (CMA-CGM) et Eric Schmidt (ex-PDG de Google). Chacun d’entre eux a d’ailleurs investi 100 millions d’euros, la fondation bénéficiant donc de 300 millions pour commencer.
Le labo a été présenté aujourd’hui à l’occasion de la conférence ai-Pulse qui se tenait à Station F, dans le 13ème arrondissement de Paris. Ce dernier né entend rivaliser avec OpenAI, le créateur de ChatGPT. Tout comme lui à ses débuts (et avant que le succès et la célébrité ne lui fasse adopter un modèle plus mercantile), il est pour le moment une structure sans but lucratif et open source, comme ce fut le cas pour OpenAi, avant un changement de stratégie.
Dans quel but ?
L'idée de Kyutai est d'attirer d'autres investisseurs mais aussi de garder les chercheurs français en France (et éviter un exode des cerveaux vers les labos américains, par exemple). La fondation entend également travailler sur de nouveaux modèles afin de devenir une référence dans le domaine de l’IA en Europe. Pour le lancement de Kyutai, six chercheurs (que des hommes…) constituent l'équipe de départ. Diplômés de grandes universités et anciens de Meta, d'Apple, ou d'instituts comme l'Inria, ils seront chapeautés par un conseil scientifique constitué de trois personnalités, dont le français Yann Le Cun.
Notons que Emmanuel Macron et Jean-Noël Barrot, le ministre du numérique, ont salué vivement l’initiative au vue des perspectives qu’elle peut ouvrir.
La France a le goût de la révolutiona même glissé le président de la République…