Apple malmène toujours la réparabilité de ses produits
Par Laurence - Publié le
des mouchards dans les iPhone
Ainsi le New York Times -adepte des révélations- dénonce le comportement ambigu d'Apple vis-à-vis de la réparation de ses produits. En effet, l'iPhone repose sur un système d’identification pour déterminer quand les pièces détachées sont achetées auprès d'Apple ou pas. Dans certains cas, ce système va bloquer certaines fonctions, ou même bloquer la réparation.
Par le passé, Cupertino avait l'habitude de s'opposer à toutes les manifestations en faveur du droit à la réparation avant de
Tout ne serait qu'apparence
Cependant, le New York Times affirme que tout ne serait qu’apparence et qu’Apple a pris toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que seules ses propres pièces peuvent être utilisées. En plus de tirer ainsi profit de la vente de pièces, la firme pousserait les gens vers AppleCare+, qui rapporte maintenant environ 9 milliards de dollars par an.
Contrairement aux voitures, qui peuvent être réparées avec des pièces génériques par les ateliers automobiles ou à faire soi-même. Les nouveaux iPhone sont codés pour reconnaître les numéros de série des composants d'origine et peuvent mal fonctionner si les pièces sont changées.
Pour rappel, certaines pièces sont connues pour déclencher des messages ou des désactivations de fonctions, comme Face ID ou capteur Touch ID, la Batterie (voir la capture d'écran ci-dessous), la Caméra frontale, le Taptic Engine, la Caméra arrière ou le Capteur LiDAR. Bien évidemment, Apple n'est pas un cas unique, le New York Times rappelant que l'on retrouve cette pratique chez HP dans ses cartouches d'encre, Tesla dans ses voitures, ou encore John Deere dans des équipements agricoles.
Sérialisation en France
En France, en mai dernier, l’association française Halte à l’obsolescence programmée (HOP). avait déjà déposé une plainte pour une pratique similaire. Elle dénonçait cette façon de faire d'Apple, dénommé en France, la sérialisation.
Une pratique consistant à
associer les numéros de série des pièces détachées à celui d'un smartphone, via notamment des micro-puces, donnant la possibilité au fabricant de restreindre la réparation pour les réparateurs non-agréés ou de dégrader un smartphone réparé avec des pièces “génériques” à distance.