Test du Samsung ViewFinity S9 : enfin un vrai concurrent pour le Studio Display d'Apple !
Par June Cantillon - Publié le
Les moniteurs 5K ne courent pas les rues, et Samsung entend bien croiser le fer avec le Studio Display d'Apple avec le ViewFinity S9. Après quelques semaines à ses côtés, voici mon avis.
Si vous avez opté pour un Mac de bureau, comme un Mac mini, un Mac Studio ou un Mac Pro, la question ne se pose pas et vous aurez absolument besoin d'un moniteur externe. Mais de nombreux possesseurs de Mac portables souhaitent également ajouter à leur arsenal un moniteur externe afin de profiter d'une dalle affichant une plus grande diagonale tout en offrant une position plus ergonomique pour travailler de longues heures plus confortablement.
Entre l'écran 4,5K de l'iMac 24 pouces, que vous ne pouvez pas acheté séparément et le très coûteux 32 pouces Pro Display XDR 6K, Apple propose d'accompagner votre Mac du Studio Display, son moniteur 27 pouces 5K (5 120 x 2 880 pixels) reprenant peu ou prou les caractéristiques de la dalle qui équipait les iMac 5K (avec une luminosité de 600 nits sur le Studio Display contre 500 nits sur l''iMac). Tout l'intérêt de ce moniteur est de permettre aux utilisateurs de Mac de retrouver dès la sortie du carton un écran Retina proche de ce que propose leur machine, avec un design soigné, une webcam et des haut-parleurs.
C'est exactement cette recette que propose également Samsung avec ce ViewFinity S9, qui vise particulièrement les utilisateurs Mac. En effet, les deux produits ont de nombreux points en commun.
Les deux moniteurs proposent une dalle IPS 5K 5 120 x 2 880 pixels avec une résolution de 218 pixels par pouce, un contraste de 1000:1, une luminosité max de 600 nits, une fréquence de 60 Hz, une finition exemplaire, une entrée Thunderbolt, 3 ports USB-C à 10 Gb/s, une webcam, ainsi que des microphones et des haut-parleurs. Les matériaux et la technologie embarquée étant proches, le poids est également similaire avec 7,65kg pour l'écran Apple (avec le pied réglable en hauteur et en inclinaison) et 7,4 kg pour le Samsung.
Les différences sont également nombreuses, et elles sont souvent à l'avantage du constructeur coréen. Ainsi, le pied du ViewFinity S9 est réglable en hauteur sur 120mm, en inclinaison et permet de placer l'écran à la verticale. Pour profiter de ces fonctionnalités sur le Studio Display, il faudra passer par les options et se délester de 409 euros supplémentaires. Mesquin.
Le ViewFininty S9 est livré de base avec une dalle mate anti-reflet plutôt efficace (voir cliché ci-dessus), là où l'option équivalente chez Apple est à nouveau proposée en option et vient alourdir la note de 250 euros. Précisons que le verre nano-texturé réduit un peu la qualité d'image et est plutôt fragile.
En sus du port Thunderbolt délivrant 90W (contre 96W sur le Studio Display, une différence négligeable), le Samsung propose une seconde entrée en mini-DisplayPort. Si nous aurions préféré de l'HDMI (pourquoi pas en sus), ce port supplémentaire permettra d'utiliser l'écran avec une seconde source, ce qui est totalement impossible avec le moniteur d'Apple et offre une plus grande polyvalence au ViewFinity.
Le ViewFinity fait également partie de la gamme Smart Display, offrant ainsi une télécommande, un OS maison Tizen et des capacités de TV connectée sans avoir à brancher de source. Vous pourrez ainsi contrôler vos appareils de domotique, installer vos services de streaming favoris, mais également des applications et jouer via les offres de cloud gaming en couplant simplement une manette en Bluetooth.
Contrairement au Studio Display, l'écran dispose de nombreux réglages (luminosité, contraste, netteté, mode d'image, MultiView pour afficher deux sources, espace colorimétrique, mode jeux, etc) pour ceux qui préfèrent pouvoir mettre les mains dans le cambouis.
L'App SmartThings de Samsung permet même d'étalonner l'écran à l'aide d'un iPhone ou d'un smartphone récent du constructeur. Deux modes sont proposés, rapide ou expert, ce dernier disposant de davantage de réglages.
L'écran est même compatible Bluetooth 4.2, Wi-Fi 5 et, ironiquement, AirPlay 2 et Wireless DeX (pour transformer les smartphones de la marque en véritable petit ordinateur, le tout en sans fil), ce qui permettra de diffuser de la vidéo ou de l'audio depuis un périphérique Apple, même si l'écran n'est connecté à aucune machine.
La finition du ViewFinity est vraiment satisfaisante et à des lieues de ce que proposent habituellement les concurrents d'Apple sur ce point (le LG UltraFine 5K, conçu avec Apple et un des seuls autres 5K du marché ne peut pas en dire autant). Le pied et le châssis de l'écran sont intégralement en métal, les ajustements sont millimétrés et les bordures assez fines pour se faire rapidement oublier.
Le ViewFinity embarque deux haut-parleurs intégrés 2x5W qui, s'ils ne rivalisent pas avec les 6 haut-parleurs du Studio Display, permettront de dépanner. Dans un cas, comme dans l'autre, et quoi qu'en dise Apple, une simple paire d'enceinte externe milieu de gamme fera nettement mieux.
Samsung propose une webcam 4K amovible disposant d'un petit cache magnétique pour l'optique. Il sera ainsi possible de la retirer complément rapidement et simplement si vous n'en avez pas besoin. Parfait pour les plus méfiants.
La qualité de l'image de la webcam est plutôt bonne avec un rendu clair et bien défini. Malgré un module d'optique orientable sur quelques degrés, une fois en place, il ne sera pas possible de changer le cadrage (sauf à orienter différemment la dalle).
Pour ce qui est de la qualité d'image, on voit clairement que Samsung a pensé aux utilisateurs Mac car il est possible assez simplement de retrouver un rendu très proche de ce que propose un Mac récent ou le Studio Display.
C'est très agréable, macOS proposant de base un rendu en 2 560 x 1 440p en HiDPI (comme sur le Studio Display) qu'il sera possible de modifier selon vos envies et besoins.
Avec le ViewFinity S9, Samsung propose le seul vrai concurrent au Studio Display d'Apple. Le Samsung dispose d'une finition léchée, d'un rendu très agréable, une seconde entrée vidéo offrant une meilleure polyvalence, et de nombreuses petites options et fonctionnalités absentes sur le moniteur de Cupertino qui pourront faire la différence au quotidien pour ceux qui apprécient ce genre de possibilités.
Pourquoi et comment choisir un moniteur externe
Si vous avez opté pour un Mac de bureau, comme un Mac mini, un Mac Studio ou un Mac Pro, la question ne se pose pas et vous aurez absolument besoin d'un moniteur externe. Mais de nombreux possesseurs de Mac portables souhaitent également ajouter à leur arsenal un moniteur externe afin de profiter d'une dalle affichant une plus grande diagonale tout en offrant une position plus ergonomique pour travailler de longues heures plus confortablement.
Le point sur les technologies disponibles
Reste à choisir le modèle qui vous conviendra le mieux. Et là, les choses se compliquent tant le marché regorge de propositions différentes. Que ce soit à cause des technologies de dalles, de rétroéclairage, les formats, la luminosité, le contraste, la gestion du HDR, la couverture des différent espaces colorimétriques, la connectique, la définition (en pixels x pixels), la résolution (en pixels par pouce), ou encore le taux de rafraîchissement, il y a largement de quoi se perdre et douter au moment du choix.
Pour faire simple au niveau du type de la dalle, le marché propose des modèles TN (souvent les moins onéreux, angles de vues plutôt restreints, fréquence de rafraîchissement pouvant être élevée), IPS (angles de vues confortables, contraste mois élevé) et VA (angles de vues moyens et contraste élevé). Du côté du rétroéclairage, vous trouverez en grand majorité des LED et depuis quelques temps des mini-LED multipliant les zones de rétroaclairage, comme sur les MacBook Pro 14 et 16 pouces et iPad Pro 12,9 pouces récents afin de vous offrir une image plus homogène et un meilleur contraste.
Il y a également le cas des dalles OLED, moins courantes pour les moniteurs, et offrant de nombreux avantages, comme des noirs profonds (et non gris), un contraste agréable, une très bonne réactivité, ou encore une bonne uniformité. Si l'OLED se retrouve sur de nombreux écrans de smartphones (toute la gamme d'iPhone 15 par exemple), certains utilisateurs craignent encore que l'utilisation d'images fixes finisse par brûler la dalle en usage informatique.
Les premiers modèles étaient sensibles à cet effet de brûlures (ou burn-in, mais cela arrivait également sur des dalles LCD, tout le monde a déjà pu l'apercevoir sur des distributeurs de billets par exemple) mais la technologie a fait des progrès et de nombreuses astuces (comme déplacer légèrement les images fixes, ou des options permettant de nettoyer la dalle des effets de la rétention d'image) permettent, si ce n'est de s'en prémunir totalement, d'amoindrir et d'en retarder les effets.
L'avenir pourrait être au Micro-LED. Les dalles Micro-LED existent déjà et sont surtout utilisées pour des démonstrations et sur le marché professionnel tant la production de cette technologie est encore onéreuse.
Pour faire simple, le Micro-LED (à ne pas confondre avec les mini-LED, qui est simplement du LCD avec davantage de zones d'éclairage) cumule les avantages de l'OLED, avec des pixels auto-émissifs (chaque pixel produit sa propre lumière) et donc une capacité à s'éteindre complètement pour un contraste très important et des noirs profonds, et du LCD avec une luminosité maximale très élevée (point faible de l'OLED), parfaite pour le HDR, le tout en proposant un temps de réponse très rapide et une durée de vie importante (pas de soucis de brûlure comme sur l'OLED). En bref, cette technologie est géniale, mais encore trop coûteuse pour les appareils grand public.
Reste à choisir le modèle qui vous conviendra le mieux. Et là, les choses se compliquent tant le marché regorge de propositions différentes. Que ce soit à cause des technologies de dalles, de rétroéclairage, les formats, la luminosité, le contraste, la gestion du HDR, la couverture des différent espaces colorimétriques, la connectique, la définition (en pixels x pixels), la résolution (en pixels par pouce), ou encore le taux de rafraîchissement, il y a largement de quoi se perdre et douter au moment du choix.
Pour faire simple au niveau du type de la dalle, le marché propose des modèles TN (souvent les moins onéreux, angles de vues plutôt restreints, fréquence de rafraîchissement pouvant être élevée), IPS (angles de vues confortables, contraste mois élevé) et VA (angles de vues moyens et contraste élevé). Du côté du rétroéclairage, vous trouverez en grand majorité des LED et depuis quelques temps des mini-LED multipliant les zones de rétroaclairage, comme sur les MacBook Pro 14 et 16 pouces et iPad Pro 12,9 pouces récents afin de vous offrir une image plus homogène et un meilleur contraste.
Il y a également le cas des dalles OLED, moins courantes pour les moniteurs, et offrant de nombreux avantages, comme des noirs profonds (et non gris), un contraste agréable, une très bonne réactivité, ou encore une bonne uniformité. Si l'OLED se retrouve sur de nombreux écrans de smartphones (toute la gamme d'iPhone 15 par exemple), certains utilisateurs craignent encore que l'utilisation d'images fixes finisse par brûler la dalle en usage informatique.
Les premiers modèles étaient sensibles à cet effet de brûlures (ou burn-in, mais cela arrivait également sur des dalles LCD, tout le monde a déjà pu l'apercevoir sur des distributeurs de billets par exemple) mais la technologie a fait des progrès et de nombreuses astuces (comme déplacer légèrement les images fixes, ou des options permettant de nettoyer la dalle des effets de la rétention d'image) permettent, si ce n'est de s'en prémunir totalement, d'amoindrir et d'en retarder les effets.
L'avenir pourrait être au Micro-LED. Les dalles Micro-LED existent déjà et sont surtout utilisées pour des démonstrations et sur le marché professionnel tant la production de cette technologie est encore onéreuse.
Pour faire simple, le Micro-LED (à ne pas confondre avec les mini-LED, qui est simplement du LCD avec davantage de zones d'éclairage) cumule les avantages de l'OLED, avec des pixels auto-émissifs (chaque pixel produit sa propre lumière) et donc une capacité à s'éteindre complètement pour un contraste très important et des noirs profonds, et du LCD avec une luminosité maximale très élevée (point faible de l'OLED), parfaite pour le HDR, le tout en proposant un temps de réponse très rapide et une durée de vie importante (pas de soucis de brûlure comme sur l'OLED). En bref, cette technologie est géniale, mais encore trop coûteuse pour les appareils grand public.
ViewFinity S9 : la réponse de Samsung à Apple
Entre l'écran 4,5K de l'iMac 24 pouces, que vous ne pouvez pas acheté séparément et le très coûteux 32 pouces Pro Display XDR 6K, Apple propose d'accompagner votre Mac du Studio Display, son moniteur 27 pouces 5K (5 120 x 2 880 pixels) reprenant peu ou prou les caractéristiques de la dalle qui équipait les iMac 5K (avec une luminosité de 600 nits sur le Studio Display contre 500 nits sur l''iMac). Tout l'intérêt de ce moniteur est de permettre aux utilisateurs de Mac de retrouver dès la sortie du carton un écran Retina proche de ce que propose leur machine, avec un design soigné, une webcam et des haut-parleurs.
C'est exactement cette recette que propose également Samsung avec ce ViewFinity S9, qui vise particulièrement les utilisateurs Mac. En effet, les deux produits ont de nombreux points en commun.
Des points communs et des différences
Les deux moniteurs proposent une dalle IPS 5K 5 120 x 2 880 pixels avec une résolution de 218 pixels par pouce, un contraste de 1000:1, une luminosité max de 600 nits, une fréquence de 60 Hz, une finition exemplaire, une entrée Thunderbolt, 3 ports USB-C à 10 Gb/s, une webcam, ainsi que des microphones et des haut-parleurs. Les matériaux et la technologie embarquée étant proches, le poids est également similaire avec 7,65kg pour l'écran Apple (avec le pied réglable en hauteur et en inclinaison) et 7,4 kg pour le Samsung.
Les différences sont également nombreuses, et elles sont souvent à l'avantage du constructeur coréen. Ainsi, le pied du ViewFinity S9 est réglable en hauteur sur 120mm, en inclinaison et permet de placer l'écran à la verticale. Pour profiter de ces fonctionnalités sur le Studio Display, il faudra passer par les options et se délester de 409 euros supplémentaires. Mesquin.
Le ViewFininty S9 est livré de base avec une dalle mate anti-reflet plutôt efficace (voir cliché ci-dessus), là où l'option équivalente chez Apple est à nouveau proposée en option et vient alourdir la note de 250 euros. Précisons que le verre nano-texturé réduit un peu la qualité d'image et est plutôt fragile.
En sus du port Thunderbolt délivrant 90W (contre 96W sur le Studio Display, une différence négligeable), le Samsung propose une seconde entrée en mini-DisplayPort. Si nous aurions préféré de l'HDMI (pourquoi pas en sus), ce port supplémentaire permettra d'utiliser l'écran avec une seconde source, ce qui est totalement impossible avec le moniteur d'Apple et offre une plus grande polyvalence au ViewFinity.
Le ViewFinity fait également partie de la gamme Smart Display, offrant ainsi une télécommande, un OS maison Tizen et des capacités de TV connectée sans avoir à brancher de source. Vous pourrez ainsi contrôler vos appareils de domotique, installer vos services de streaming favoris, mais également des applications et jouer via les offres de cloud gaming en couplant simplement une manette en Bluetooth.
Contrairement au Studio Display, l'écran dispose de nombreux réglages (luminosité, contraste, netteté, mode d'image, MultiView pour afficher deux sources, espace colorimétrique, mode jeux, etc) pour ceux qui préfèrent pouvoir mettre les mains dans le cambouis.
L'App SmartThings de Samsung permet même d'étalonner l'écran à l'aide d'un iPhone ou d'un smartphone récent du constructeur. Deux modes sont proposés, rapide ou expert, ce dernier disposant de davantage de réglages.
L'écran est même compatible Bluetooth 4.2, Wi-Fi 5 et, ironiquement, AirPlay 2 et Wireless DeX (pour transformer les smartphones de la marque en véritable petit ordinateur, le tout en sans fil), ce qui permettra de diffuser de la vidéo ou de l'audio depuis un périphérique Apple, même si l'écran n'est connecté à aucune machine.
Finition, Qualité d'image, webcam et haut-parleurs
La finition du ViewFinity est vraiment satisfaisante et à des lieues de ce que proposent habituellement les concurrents d'Apple sur ce point (le LG UltraFine 5K, conçu avec Apple et un des seuls autres 5K du marché ne peut pas en dire autant). Le pied et le châssis de l'écran sont intégralement en métal, les ajustements sont millimétrés et les bordures assez fines pour se faire rapidement oublier.
Le ViewFinity embarque deux haut-parleurs intégrés 2x5W qui, s'ils ne rivalisent pas avec les 6 haut-parleurs du Studio Display, permettront de dépanner. Dans un cas, comme dans l'autre, et quoi qu'en dise Apple, une simple paire d'enceinte externe milieu de gamme fera nettement mieux.
Samsung propose une webcam 4K amovible disposant d'un petit cache magnétique pour l'optique. Il sera ainsi possible de la retirer complément rapidement et simplement si vous n'en avez pas besoin. Parfait pour les plus méfiants.
La qualité de l'image de la webcam est plutôt bonne avec un rendu clair et bien défini. Malgré un module d'optique orientable sur quelques degrés, une fois en place, il ne sera pas possible de changer le cadrage (sauf à orienter différemment la dalle).
Pour ce qui est de la qualité d'image, on voit clairement que Samsung a pensé aux utilisateurs Mac car il est possible assez simplement de retrouver un rendu très proche de ce que propose un Mac récent ou le Studio Display.
C'est très agréable, macOS proposant de base un rendu en 2 560 x 1 440p en HiDPI (comme sur le Studio Display) qu'il sera possible de modifier selon vos envies et besoins.
Conclusion
Avec le ViewFinity S9, Samsung propose le seul vrai concurrent au Studio Display d'Apple. Le Samsung dispose d'une finition léchée, d'un rendu très agréable, une seconde entrée vidéo offrant une meilleure polyvalence, et de nombreuses petites options et fonctionnalités absentes sur le moniteur de Cupertino qui pourront faire la différence au quotidien pour ceux qui apprécient ce genre de possibilités.
Le ViewFinity S9 de Samsung est une franche réussite. Le design est soigné, la qualité d'affichage au rendez-vous, et le moniteur propose de base des caractéristiques qui nécessitent de passer par les options sur un Studio Display. L'entrée vidéo supplémentaire et les nombreux réglages le rendent également plus polyvalent. Nous aurions aimé que Samsung face un petit effort supplémentaire sur le tarif afin de se démarquer davantage de la proposition d'Apple, mais on ne peut pas tout avoir.