Test du BenQ PD3225U : le moniteur 4K 32" pensé pour les Mac s'améliore !
Par June Cantillon - Publié le
Le spécialiste taïwanais des moniteurs BenQ propose désormais une version améliorée de son écran conçu pour les utilisateurs de Mac. Après quelques jours en sa compagnie, voici notre verdict sur ces évolutions.
Si vous avez opté pour un Mac de bureau, comme un Mac mini, un Mac Studio ou un Mac Pro, la question ne se pose pas et vous aurez absolument besoin d'un moniteur externe. Mais de nombreux possesseurs de Mac portables souhaitent également ajouter à leur arsenal un moniteur externe afin de profiter d'une dalle affichant une plus grande diagonale tout en offrant une position plus ergonomique pour travailler de longues heures plus confortablement.
Vous l'aurez compris, choisir un écran correspondant à vos besoins et à votre budget n'est pas simple. C'est pourquoi les constructeurs tentent d'élaborer des gammes correspondant à des usages : création, gaming, bureautique économique. Avec ce BenQ PU3225U, le constructeur propos une version optimisée du PD3220U pensé pour les créateurs sur Mac en proposant un modèle dont le design s'accorde avec celui des machines Apple et en mettant l'accent sur une dalle capable d'afficher dès la sortie du carton une image proche de celle des Mac portables.
Avec ce nouveau modèle, les caractéristiques de l'affichage sont légèrement revues à la hausse avec une dalle 32 pouces IPS Black (offrant donc des noirs plus profonds et un contraste montant à 2000 :1 contre 1 000 : 1 sur le PD 3220U), une luminosité maximum de 400 nits (contre 300 nits pour le PD322U) avec une certification DisplayHDR400, ainsi qu'une couverture à 98% de l'espace colorimétrique DCI-P3 (contre 95% pour le PD3220U).
Autre changement mineur, les haut-parleurs intégrés passent de 2x2W à 2x2,5W. Les autres caractéristiques n'évoluent pas avec une définition de 3 840 x 2 160 pixels, une résolution de 139.87 ppp, un taux de rafraîchissement de 60Hz et un temps re réponse de 5ms de gris à gris. Pour le reste les deux modèles sont strictement identiques, y compris au niveau du design, du châssis, de l'ergonomie, des logiciels et des menus de l'interface, c'est pourquoi vous retrouverez largement l'article publié sur le modèle précédent.
Côté design, l'accord avec le Mac est plutôt réussi avec un pied sobre en aluminium arborant une teinte assez proche du Gris Sidéral d'Apple. L'ergonomie est également soignée avec la possibilité de régler la hauteur sur 150mm, l'inclinaison ou encore de faire pivoter (uniquement dans le sens anti-horaire) l'affichage en mode portait.
La présence de deux port Thunderbolt 3 dont l'un délivrant 85W à la machine hôte est également pratique. Cela permettra de travailler avec les Mac portables sans avoir à utiliser d'alimentation externe, sauf à pousser les MacBook Pro dans leurs retranchements tout en leur connectant des périphériques gourmands en énergie.
Le second port Thunderbolt permettra d'également de chainer des appareils, y compris un autre moniteur 4K à 60 Hz (si votre Mac prend en charge l'affichage sur deux écrans externes) et de fournir une puissance de 15W.
Comme le BenQ PD3220U, le PD3225U propose un pratique hub sur le côté droit, comprenant un port USB-C 3.1, un port USB-A et une sortie audio au format mini-jack. Le moniteur dispose également de petits haut-parleurs intégrés (dont la puissance passe de 2x2W à 2,x2,5W, sans que le rendu ne change dramatiquement), qui seront suffisants pour les sons systèmes et l'écoute de contenus multimédias à faible volume, mais guère plus.
Si la connectique est plutôt complète, il aurait été appréciable de disposer également d'un port Ethernet et pourquoi pas d'une webcam intégrée afin d'utiliser ce moniteur comme un dock Thunderbolt.
Autre point intéressant, le BenQ PD3225U a été conçu pour permettre d'obtenir dès la sortie de la boite des couleurs cohérentes avec celles affichées par votre Mac portable. Que ce soit en passant par le mode M.Book ou grâce à la synchronsitaiton ICC disponible au sein du logiciel DisplayPilot (natif sur Mac Apple Silicon et Intel), vous obtiendrez des couleurs assez proches sur les deux écrans pour pouvoir travailler sereinement, le tout sans avoir à calibrer vos écrans (et donc l'achat d'une sonde).
Le logiciel propose également quelques outils bienvenus, comme la sélection rapide des espaces colorimétriques et modes d'affichage, la prévisualisation d'un document en différents formats avant impression, ou encore la possibilité d'afficher deux profils colorimétriques côte à côte.
Il faut bien prendre en compte la résolution et la luminosité maximum de cet écran. Avec une dalle de 31,5 pouces et une définition 4K, la résolution est inférieure à celle d'un MacBook Pro 14 ou 16 pouces (254 ppp pour les MacBook Pro, 224ppp pour les MacBook Air et 139ppp pour le BenQ).
Si ce point vous dérange, il faudra passer votre chemin et opter pour un écran 4K avec une diagonale plus petite, le Studio Display en 5K pour 27 pouces, ou le Pro Display XDR d'Apple avec une définition 6K sur 32 pouces et une résolution de 218 ppp (toujours inférieure à celle des MacBook Pro). Attention, il faudra toutefois regarder d'assez près ou être sensible sur ce point. Beaucoup d'utilisateurs seront satisfaits de la définition d'un moniteur 4K en 32 pouces placé à une distance de travail dans la norme.
De même, si vous avez jeté un œil au tableau des caractéristiques techniques, vous remarqué la luminosité maximum de 400 cd/m² de ce BenQ, soit 100 cd/m² de plus que le PD3220U. Sur ce point, le nouveau modèle se rapproche donc de ce que proposent les MacBook Pro et MacBook Air avec leurs 500 nits en SDR (les 1 600 nits en HDR des MacBook Pro restent hors de portée). De même le contraste en hausse (2 000 : 1 contre 1 000 :1 sur le modèle précédent) grâce à la dalle IPS Black sera appréciable au quotient et permettra de profiter de noirs plus profonds, sans atteindre bien entendu le rendu d'une dalle Mini-LED ou OLED.
Le moniteur de BenQ est livré avec la télécommande filaire Hotkey Puck G2 disposant d'une molette qui fait également office de joystick à 4 directions, et de 5 boutons.
Ce petit accessoire est fort pratique puisqu'il permettra d'accéder aux options de l'appareil, de naviguer dans les différentes section, de sélectionner les paramètres, de choisir la source, et d'accéder à plusieurs préréglages via les 3 boutons personnalisables. Par défaut, ces boutons permettent de passer rapidement d'un espace colorimétrique à l'autre. Si vous naviguez souvent dans le menu de votre moniteur, c'est un plus très agréable qui évitera de chercher à tâtons le petit joystick à l'arrière de l'écran.
Cet écran pourra donc satisfaire les utilisateurs en quête d'un grand écran design affichant des couleurs homogènes avec celles d'un Mac portable dès la sortie de la boite et trouvant par exemple le Studio Display trop petit avec ces 27 pouces, ou le Pro Display XDR trop cher. Le marché compte de nombreuses références, et certains pourraient vouloir absolument une luminosité et/ou une résolution plus élevée. Il faudra alors passer son chemin et envisager un autre modèle.
L'évolution proposée par le PD3225U par rapport au PD3220U est certes contenue, mais toutefois intéressante, avec une luminosité, un contraste et une couverture DCI-P3 en hausse.
Pourquoi et comment choisir un moniteur externe
Si vous avez opté pour un Mac de bureau, comme un Mac mini, un Mac Studio ou un Mac Pro, la question ne se pose pas et vous aurez absolument besoin d'un moniteur externe. Mais de nombreux possesseurs de Mac portables souhaitent également ajouter à leur arsenal un moniteur externe afin de profiter d'une dalle affichant une plus grande diagonale tout en offrant une position plus ergonomique pour travailler de longues heures plus confortablement.
Le point sur les technologies disponibles
Reste à choisir le modèle qui vous conviendra le mieux. Et là, les choses se compliquent tant le marché regorge de propositions différentes. Que ce soit à cause des technologies de dalles, de rétroéclairage, les formats, la luminosité, le contraste, la gestion du HDR, la couverture des différent espaces colorimétriques, la connectique, la définition (en pixels x pixels), la résolution (en pixels par pouce), ou encore le taux de rafraîchissement, il y a largement de quoi se perdre et douter au moment du choix.
Pour faire simple au niveau du type de la dalle, le marché propose des modèles TN (souvent les moins onéreux, angles de vues plutôt restreints, fréquence de rafraîchissement pouvant être élevée), IPS (angles de vues confortables, contraste mois élevé) et VA (angles de vues moyens et contraste élevé). Du côté du rétroéclairage, vous trouverez en grand majorité des LED et depuis quelques temps des mini-LED multipliant les zones de rétroaclairage, comme sur les MacBook Pro 14 et 16 pouces et iPad Pro 12,9 pouces récents afin de vous offrir une image plus homogène et un meilleur contraste.
Il y a également le cas des dalles OLED, moins courantes pour les moniteurs, et offrant de nombreux avantages, comme des noirs profonds (et non gris), un contraste agréable, une très bonne réactivité, ou encore une bonne uniformité. Si l'OLED se retrouve sur de nombreux écrans de smartphones (toute la gamme d'iPhone 15 par exemple), certains utilisateurs craignent encore que l'utilisation d'images fixes finisse par brûler la dalle en usage informatique.
Les premiers modèles étaient sensibles à cet effet de brûlures (ou burn-in, mais cela arrivait également sur des dalles LCD, tout le monde a déjà pu l'apercevoir sur des distributeurs de billets par exemple) mais la technologie a fait des progrès et de nombreuses astuces (comme déplacer légèrement les images fixes, ou des options permettant de nettoyer la dalle des effets de la rétention d'image) permettent, si ce n'est de s'en prémunir totalement, d'amoindrir et d'en retarder les effets.
L'avenir pourrait être au Micro-LED. Les dalles Micro-LED existent déjà et sont surtout utilisées pour des démonstrations et sur le marché professionnel tant la production de cette technologie est encore onéreuse.
Pour faire simple, le Micro-LED (à ne pas confondre avec les mini-LED, qui est simplement du LCD avec davantage de zones d'éclairage) cumule les avantages de l'OLED, avec des pixels auto-émissifs (chaque pixel produit sa propre lumière) et donc une capacité à s'éteindre complètement pour un contraste très important et des noirs profonds, et du LCD avec une luminosité maximale très élevée (point faible de l'OLED), parfaite pour le HDR, le tout en proposant un temps de réponse très rapide et une durée de vie importante (pas de soucis de brûlure comme sur l'OLED). En bref, cette technologie est géniale, mais encore trop coûteuse pour les appareils grand public.
Reste à choisir le modèle qui vous conviendra le mieux. Et là, les choses se compliquent tant le marché regorge de propositions différentes. Que ce soit à cause des technologies de dalles, de rétroéclairage, les formats, la luminosité, le contraste, la gestion du HDR, la couverture des différent espaces colorimétriques, la connectique, la définition (en pixels x pixels), la résolution (en pixels par pouce), ou encore le taux de rafraîchissement, il y a largement de quoi se perdre et douter au moment du choix.
Pour faire simple au niveau du type de la dalle, le marché propose des modèles TN (souvent les moins onéreux, angles de vues plutôt restreints, fréquence de rafraîchissement pouvant être élevée), IPS (angles de vues confortables, contraste mois élevé) et VA (angles de vues moyens et contraste élevé). Du côté du rétroéclairage, vous trouverez en grand majorité des LED et depuis quelques temps des mini-LED multipliant les zones de rétroaclairage, comme sur les MacBook Pro 14 et 16 pouces et iPad Pro 12,9 pouces récents afin de vous offrir une image plus homogène et un meilleur contraste.
Il y a également le cas des dalles OLED, moins courantes pour les moniteurs, et offrant de nombreux avantages, comme des noirs profonds (et non gris), un contraste agréable, une très bonne réactivité, ou encore une bonne uniformité. Si l'OLED se retrouve sur de nombreux écrans de smartphones (toute la gamme d'iPhone 15 par exemple), certains utilisateurs craignent encore que l'utilisation d'images fixes finisse par brûler la dalle en usage informatique.
Les premiers modèles étaient sensibles à cet effet de brûlures (ou burn-in, mais cela arrivait également sur des dalles LCD, tout le monde a déjà pu l'apercevoir sur des distributeurs de billets par exemple) mais la technologie a fait des progrès et de nombreuses astuces (comme déplacer légèrement les images fixes, ou des options permettant de nettoyer la dalle des effets de la rétention d'image) permettent, si ce n'est de s'en prémunir totalement, d'amoindrir et d'en retarder les effets.
L'avenir pourrait être au Micro-LED. Les dalles Micro-LED existent déjà et sont surtout utilisées pour des démonstrations et sur le marché professionnel tant la production de cette technologie est encore onéreuse.
Pour faire simple, le Micro-LED (à ne pas confondre avec les mini-LED, qui est simplement du LCD avec davantage de zones d'éclairage) cumule les avantages de l'OLED, avec des pixels auto-émissifs (chaque pixel produit sa propre lumière) et donc une capacité à s'éteindre complètement pour un contraste très important et des noirs profonds, et du LCD avec une luminosité maximale très élevée (point faible de l'OLED), parfaite pour le HDR, le tout en proposant un temps de réponse très rapide et une durée de vie importante (pas de soucis de brûlure comme sur l'OLED). En bref, cette technologie est géniale, mais encore trop coûteuse pour les appareils grand public.
Présentation du BenQ PD3225U
Vous l'aurez compris, choisir un écran correspondant à vos besoins et à votre budget n'est pas simple. C'est pourquoi les constructeurs tentent d'élaborer des gammes correspondant à des usages : création, gaming, bureautique économique. Avec ce BenQ PU3225U, le constructeur propos une version optimisée du PD3220U pensé pour les créateurs sur Mac en proposant un modèle dont le design s'accorde avec celui des machines Apple et en mettant l'accent sur une dalle capable d'afficher dès la sortie du carton une image proche de celle des Mac portables.
Avec ce nouveau modèle, les caractéristiques de l'affichage sont légèrement revues à la hausse avec une dalle 32 pouces IPS Black (offrant donc des noirs plus profonds et un contraste montant à 2000 :1 contre 1 000 : 1 sur le PD 3220U), une luminosité maximum de 400 nits (contre 300 nits pour le PD322U) avec une certification DisplayHDR400, ainsi qu'une couverture à 98% de l'espace colorimétrique DCI-P3 (contre 95% pour le PD3220U).
Autre changement mineur, les haut-parleurs intégrés passent de 2x2W à 2x2,5W. Les autres caractéristiques n'évoluent pas avec une définition de 3 840 x 2 160 pixels, une résolution de 139.87 ppp, un taux de rafraîchissement de 60Hz et un temps re réponse de 5ms de gris à gris. Pour le reste les deux modèles sont strictement identiques, y compris au niveau du design, du châssis, de l'ergonomie, des logiciels et des menus de l'interface, c'est pourquoi vous retrouverez largement l'article publié sur le modèle précédent.
Fiche technique du BenQ PD3225U
Taille de l’écran : 31.5 pouces
Format de l’affichage : 16:9
Type de dalle : IPS Black
Technologie du rétroéclairage : Rétroéclairage LED
Définition : 3840x2160
Résolution : 139.87 ppp
Luminosité (max) : 400 cd/m²
HDR : HDR10
Contraste : 2000:1
Temps de réponse (gris à gris) : 5 ms
Taux de rafraîchissement : 60Hz
Gamme de couleurs : 100% Rec.709, 100% sRGB, 98% P3
Haut-parleur intégré : 2x2,5W
Prise casque : Oui
KVM : Oui
Connectique : HDMI 2.0 x2, DisplayPort 1.4 x1, Thunderbolt 3 x2 (PowerDelivery 85W et 15W), USB-C x1, USB-A 3.1 x3
Montage mural VESA : Oui 100x100 mm
Taille de l’écran : 31.5 pouces
Format de l’affichage : 16:9
Type de dalle : IPS Black
Technologie du rétroéclairage : Rétroéclairage LED
Définition : 3840x2160
Résolution : 139.87 ppp
Luminosité (max) : 400 cd/m²
HDR : HDR10
Contraste : 2000:1
Temps de réponse (gris à gris) : 5 ms
Taux de rafraîchissement : 60Hz
Gamme de couleurs : 100% Rec.709, 100% sRGB, 98% P3
Haut-parleur intégré : 2x2,5W
Prise casque : Oui
KVM : Oui
Connectique : HDMI 2.0 x2, DisplayPort 1.4 x1, Thunderbolt 3 x2 (PowerDelivery 85W et 15W), USB-C x1, USB-A 3.1 x3
Montage mural VESA : Oui 100x100 mm
Côté design, l'accord avec le Mac est plutôt réussi avec un pied sobre en aluminium arborant une teinte assez proche du Gris Sidéral d'Apple. L'ergonomie est également soignée avec la possibilité de régler la hauteur sur 150mm, l'inclinaison ou encore de faire pivoter (uniquement dans le sens anti-horaire) l'affichage en mode portait.
La présence de deux port Thunderbolt 3 dont l'un délivrant 85W à la machine hôte est également pratique. Cela permettra de travailler avec les Mac portables sans avoir à utiliser d'alimentation externe, sauf à pousser les MacBook Pro dans leurs retranchements tout en leur connectant des périphériques gourmands en énergie.
Le second port Thunderbolt permettra d'également de chainer des appareils, y compris un autre moniteur 4K à 60 Hz (si votre Mac prend en charge l'affichage sur deux écrans externes) et de fournir une puissance de 15W.
Comme le BenQ PD3220U, le PD3225U propose un pratique hub sur le côté droit, comprenant un port USB-C 3.1, un port USB-A et une sortie audio au format mini-jack. Le moniteur dispose également de petits haut-parleurs intégrés (dont la puissance passe de 2x2W à 2,x2,5W, sans que le rendu ne change dramatiquement), qui seront suffisants pour les sons systèmes et l'écoute de contenus multimédias à faible volume, mais guère plus.
Si la connectique est plutôt complète, il aurait été appréciable de disposer également d'un port Ethernet et pourquoi pas d'une webcam intégrée afin d'utiliser ce moniteur comme un dock Thunderbolt.
Des couleurs homogènes
Autre point intéressant, le BenQ PD3225U a été conçu pour permettre d'obtenir dès la sortie de la boite des couleurs cohérentes avec celles affichées par votre Mac portable. Que ce soit en passant par le mode M.Book ou grâce à la synchronsitaiton ICC disponible au sein du logiciel DisplayPilot (natif sur Mac Apple Silicon et Intel), vous obtiendrez des couleurs assez proches sur les deux écrans pour pouvoir travailler sereinement, le tout sans avoir à calibrer vos écrans (et donc l'achat d'une sonde).
Le logiciel propose également quelques outils bienvenus, comme la sélection rapide des espaces colorimétriques et modes d'affichage, la prévisualisation d'un document en différents formats avant impression, ou encore la possibilité d'afficher deux profils colorimétriques côte à côte.
Résolution et luminosité
Il faut bien prendre en compte la résolution et la luminosité maximum de cet écran. Avec une dalle de 31,5 pouces et une définition 4K, la résolution est inférieure à celle d'un MacBook Pro 14 ou 16 pouces (254 ppp pour les MacBook Pro, 224ppp pour les MacBook Air et 139ppp pour le BenQ).
Si ce point vous dérange, il faudra passer votre chemin et opter pour un écran 4K avec une diagonale plus petite, le Studio Display en 5K pour 27 pouces, ou le Pro Display XDR d'Apple avec une définition 6K sur 32 pouces et une résolution de 218 ppp (toujours inférieure à celle des MacBook Pro). Attention, il faudra toutefois regarder d'assez près ou être sensible sur ce point. Beaucoup d'utilisateurs seront satisfaits de la définition d'un moniteur 4K en 32 pouces placé à une distance de travail dans la norme.
De même, si vous avez jeté un œil au tableau des caractéristiques techniques, vous remarqué la luminosité maximum de 400 cd/m² de ce BenQ, soit 100 cd/m² de plus que le PD3220U. Sur ce point, le nouveau modèle se rapproche donc de ce que proposent les MacBook Pro et MacBook Air avec leurs 500 nits en SDR (les 1 600 nits en HDR des MacBook Pro restent hors de portée). De même le contraste en hausse (2 000 : 1 contre 1 000 :1 sur le modèle précédent) grâce à la dalle IPS Black sera appréciable au quotient et permettra de profiter de noirs plus profonds, sans atteindre bien entendu le rendu d'une dalle Mini-LED ou OLED.
Une petite télécommande fort pratique
Le moniteur de BenQ est livré avec la télécommande filaire Hotkey Puck G2 disposant d'une molette qui fait également office de joystick à 4 directions, et de 5 boutons.
Ce petit accessoire est fort pratique puisqu'il permettra d'accéder aux options de l'appareil, de naviguer dans les différentes section, de sélectionner les paramètres, de choisir la source, et d'accéder à plusieurs préréglages via les 3 boutons personnalisables. Par défaut, ces boutons permettent de passer rapidement d'un espace colorimétrique à l'autre. Si vous naviguez souvent dans le menu de votre moniteur, c'est un plus très agréable qui évitera de chercher à tâtons le petit joystick à l'arrière de l'écran.
Cet écran pourra donc satisfaire les utilisateurs en quête d'un grand écran design affichant des couleurs homogènes avec celles d'un Mac portable dès la sortie de la boite et trouvant par exemple le Studio Display trop petit avec ces 27 pouces, ou le Pro Display XDR trop cher. Le marché compte de nombreuses références, et certains pourraient vouloir absolument une luminosité et/ou une résolution plus élevée. Il faudra alors passer son chemin et envisager un autre modèle.
L'évolution proposée par le PD3225U par rapport au PD3220U est certes contenue, mais toutefois intéressante, avec une luminosité, un contraste et une couverture DCI-P3 en hausse.
Avec le PD3225U, BenQ améliore son PD3220U et propose une nouvelle version avec 100 cd/m² supplémentaire pour la luminosité maximum, un contraste et des noirs plus profonds grâce à la dalle IPS Black, une meilleure couverture de l'espace colorimétrique DCI-P3, et des haut-parleurs légèrement plus puissants. Le tout avec un design sobre qui s'accorde bien avec les machines d'Apple, une pratique télécommande, de nombreux réglages logiciels simplifiant la vie des créateurs et la possibilité de retrouver le rendu des couleurs dès la sortie de la boîte.