L'Europe valide le rachat d'Activision par Microsoft pour 69 milliards de dollars
Par Laurence - Mis à jour le
Décidément, rien ne va plus concernant le rachat d'Activision par Microsoft pour 69 milliards de dollars, dont on ne sait s'il va aboutir ou pas. Mais, l'Europe vient en tout cas de donner son feu vert.
En effet, la Commission européenne a validé le rachat mais
Toutefois, l'Europe a quelques exigences. Microsoft devra respecter certaines mesures afin de garantir la concurrence sur le marché des jeux dématérialisés accessibles en streaming. Dans son communiqué, il est mentionné que ces engagements doivent
Apparemment, l'enquête menée par Bruxelles sur le marché a permis de démontrer que Microsoft ne porterait pas préjudice aux consoles et aux services concurrents d'abonnement multi-jeux.
Voilà qui devrait contrarier les plans du Japonais, farouchement opposé au projet ! En effet, la firme japonaise a été la première à dénoncer ce contrat entre les deux géants américains. En outre, le hasard du calendrier veut que le Congrès américain se penche justement sur les pratiques de la firme nippone contre Microsoft au Japon...
Mais parallèlement, elle a aussi soulevé d'autres zones d'ombres : la firme américaine pourrait entraver la concurrence au niveau de la distribution de jeux par des services de jeux en nuage, et
Afin de montrer patte blanche et d'obtenir l'accord du Vieux Continent, Microsoft a émis plusieurs propositions pour les licences, et ce, pour une durée de 10 ans.
Des licences gratuites seront accordées aux consommateurs de l'espace économique européen. Celles-ci pourront leur permettre l’accès à tous les jeux PC et console d’Activision Blizzard via n’importe quel service de cloud gaming.
Dernièrement, le dossier avait connu une décision positive. En effet, l'administration antitrust japonaise avait validé ce rapprochement. Mieux encore, elle ne voit pas de risque de
De son côté, la Federal Trade Commission (FTC) a déposé une plainte au début du mois de décembre, et ce, afin de bloquer l'opération qui sera examinée par la justice américaine l'été prochain. D'après l'agence,
Enfin, seule la Grande Bretagne reste opposée officiellement à ce rachat. Pour elle,
Cette dernière a déclaré que Microsoft n'a pas répondu efficacement aux préoccupations dans le secteur des jeux en nuage, notamment aux questions soulevées dans son dernier rapport.
Une validation de principe
En effet, la Commission européenne a validé le rachat mais
sous conditions, vient d'annoncer Bruxelles sur Twitter. Rappelons que la situation commence à se débloquer du côté du Japon et des Etats-Unis, l'Autorité de la concurrence et des marchés du Royaume-Uni a décidé de faire front et de s’opposer à l'opération.
Toutefois, l'Europe a quelques exigences. Microsoft devra respecter certaines mesures afin de garantir la concurrence sur le marché des jeux dématérialisés accessibles en streaming. Dans son communiqué, il est mentionné que ces engagements doivent
remédier pleinement aux problèmes de concurrence soulevés par la Commission. Pour l'occasion, cette dernière s'offre même une petite infographie récapitulative de la problématique.
Avec des conditions !
Apparemment, l'enquête menée par Bruxelles sur le marché a permis de démontrer que Microsoft ne porterait pas préjudice aux consoles et aux services concurrents d'abonnement multi-jeux.
Microsoft n’aurait aucune raison de refuser de distribuer les jeux d’Activision à Sony, qui est le principal distributeur de jeux pour consoles [...] Même si Microsoft décidait de retirer les jeux d’Activision de la PlayStation, cela ne porterait pas atteinte de manière significative à la concurrence sur le marché des consoles.
Voilà qui devrait contrarier les plans du Japonais, farouchement opposé au projet ! En effet, la firme japonaise a été la première à dénoncer ce contrat entre les deux géants américains. En outre, le hasard du calendrier veut que le Congrès américain se penche justement sur les pratiques de la firme nippone contre Microsoft au Japon...
Mais parallèlement, elle a aussi soulevé d'autres zones d'ombres : la firme américaine pourrait entraver la concurrence au niveau de la distribution de jeux par des services de jeux en nuage, et
renforcer sa position sur le marché des systèmes d'exploitation pour PC.
Des licences sur 10 ans
Afin de montrer patte blanche et d'obtenir l'accord du Vieux Continent, Microsoft a émis plusieurs propositions pour les licences, et ce, pour une durée de 10 ans.
Des licences gratuites seront accordées aux consommateurs de l'espace économique européen. Celles-ci pourront leur permettre l’accès à tous les jeux PC et console d’Activision Blizzard via n’importe quel service de cloud gaming.
Et dans le reste du monde ?
Dernièrement, le dossier avait connu une décision positive. En effet, l'administration antitrust japonaise avait validé ce rapprochement. Mieux encore, elle ne voit pas de risque de
restreindre de manière significative la compétitionsur ce segment.
De son côté, la Federal Trade Commission (FTC) a déposé une plainte au début du mois de décembre, et ce, afin de bloquer l'opération qui sera examinée par la justice américaine l'été prochain. D'après l'agence,
cette opération poserait des problèmes de concurrence si elle était menée à son terme. Le fabricant de la Xbox obtiendrait le contrôle sur des franchises de premier ordre, ce qui lui permettrait d'entraver la concurrence dans le domaine des consoles de jeux à hautes performances et des services d'abonnement en refusant ou en dégradant l'accès des rivaux à ses populaires contenus.
Enfin, seule la Grande Bretagne reste opposée officiellement à ce rachat. Pour elle,
l’opération se traduira par une réduction de la concurrence et ne sera donc pas autorisée. Microsoft bénéficie déjà d'une position puissante et d'une longueur d'avance sur d'autres concurrents dans le cloud gaming et cet accord renforcerait cet avantage en lui donnant la capacité de saper de nouveaux concurrents innovants.
Cette dernière a déclaré que Microsoft n'a pas répondu efficacement aux préoccupations dans le secteur des jeux en nuage, notamment aux questions soulevées dans son dernier rapport.