Quand Bob Iger s'inspire de Steve Jobs pour sauver Disney
Par Laurence - Mis à jour le
Bob Iger s'est inspiré de Steve Jobs pour son retour
Pour trouver l'inspiration de Bob Iger, il faut remonter à la fin des années 90, lorsque Apple en pleine crise (avec un certain Gil Amelio aux commandes) est allée chercher du côté NeXT, mais surtout de son CEO Steve Jobs. À cette époque, la firme californienne perdait énormément d'argent et le come back de Steve Jobs fut aussi salvateur que médiatique.
Dans une interview au magazine Time, le CEO de Disney explique avoir examiné de près comment Steve Jobs avait réussi à changer et faire évoluer Cupertino -mais aussi Pixar- tout en protégeant leur image auprès du public.
La personne -à qui je pense le plus et que j'ai eu la chance de pouvoir observer de très près- est bien Steve Jobs. Il a été rappelé dans une entreprise qu'il avait fondée, mais dans des circonstances très différentes..
En lui parlant comme je l'ai fait, et en réfléchissant à ses expériences, j'ai appris beaucoup de choses. Lorsque vous êtes rappelé et que vous acceptez de revenir, vous devez le faire avec motivation sans une once d'hésitation.
Et puis vous devez savoir très rapidement ce que vous êtes censé accomplir et ce que vous pouvez accomplir. Après, il faut juste le faire avec une détermination incroyable, un zèle incroyable et une énergie incroyable
la magie de disney dans un monde en crise
Malgré toutes ces années, il avoue être encore émerveillé de la créativité du groupe, même s'il est
bien conscient que l'environnement d'aujourd'hui est différent. Ainsi, comme Steve Jobs, il a fallu aussi concilier
créativitéet
technologie.
Le vrai challenge était pour lui d'allier la fameuse magie de Disney à la gestion de crise avec ce qu'elle implique de réorganisation et de réduction de charges (5,5 milliards à trouver) -et forcément de licenciements.
Evidemment, il n'est pas le seul à faire le rapprochement entre Apple et Disney. La presse revient d'ailleurs régulièrement sur le sujet comme dernièrement les analystes de Needham & Company. Pour ces derniers, Apple et Disney seraient aujourd'hui des firmes complémentaires, qui vaudraient
plus ensemble que séparément.