ChatGPT : deux plaintes déposées devant la Cnil
Par Laurence - Mis à jour le
L'essor exponentiel de ChatGPT dans le monde n'est pas sans soulever de nombreuses craintes : sur la technique elle-même mais aussi sur les débordements et l'incapacité de maîtriser / contrôler cette croissance.
La première a été déposée par Maitre Zoé Villain, présidente de l'association de sensibilisation aux enjeux du numérique Janus International. Interrogée, cette dernière précise que l'association n'est pas anti-tech mais souhaite une
En guise d'exemple, l'avocate cite son cas personnel, elle dit avoir créé un compte sur le site d'OpenAI afin d'utiliser ChatGPT et avoir constaté l'absence de conditions générales d'utilisation à accepter et d'une quelconque politique de confidentialité. Elle a alors demandé à la firme californienne un accès à ses données personnelles -mais en vain- et demande à la Cnil de l'aider dans ces démarches.
La deuxième plainte émane de David Libeau, développeur et fervent défenseur de la protection des données personnelles. Sa démarche est plus technique, puisqu'il dit avoir repéré certaines informations le concernant en interrogeant ChatGPT sur son profil. Le problème est qu'elles sont loin d'être exactes !
En effet, en début de semaine, l'Italie a été le premier à redresser sur l'ensemble de son territoire l'activité du bot conversationnelle. Elle estime que ce dernier ne respecte pas la législation sur les données personnelles et qu'il ne possède pas de moyen pour vérifier l'âge des usagers mineurs.
D'après un communiqué de l'Autorité nationale de protection des données personnelles, cette décision -qui est à effet immédiat- entraine
Les deux premières actions en France !
Au moins deux plaintes portant sur l’utilisation des données personnelles ont été déposées en France contre le robot conversationnel ChatGPT, déjà visé par diverses procédures dans plusieurs pays, vient de préciser l’Agence France-Presse (AFP).
La première a été déposée par Maitre Zoé Villain, présidente de l'association de sensibilisation aux enjeux du numérique Janus International. Interrogée, cette dernière précise que l'association n'est pas anti-tech mais souhaite une
technologie éthique.
En guise d'exemple, l'avocate cite son cas personnel, elle dit avoir créé un compte sur le site d'OpenAI afin d'utiliser ChatGPT et avoir constaté l'absence de conditions générales d'utilisation à accepter et d'une quelconque politique de confidentialité. Elle a alors demandé à la firme californienne un accès à ses données personnelles -mais en vain- et demande à la Cnil de l'aider dans ces démarches.
La deuxième plainte émane de David Libeau, développeur et fervent défenseur de la protection des données personnelles. Sa démarche est plus technique, puisqu'il dit avoir repéré certaines informations le concernant en interrogeant ChatGPT sur son profil. Le problème est qu'elles sont loin d'être exactes !
ET déjà en Italie !
En effet, en début de semaine, l'Italie a été le premier à redresser sur l'ensemble de son territoire l'activité du bot conversationnelle. Elle estime que ce dernier ne respecte pas la législation sur les données personnelles et qu'il ne possède pas de moyen pour vérifier l'âge des usagers mineurs.
D'après un communiqué de l'Autorité nationale de protection des données personnelles, cette décision -qui est à effet immédiat- entraine
la limitation provisoire du traitement des données des utilisateurs italiens vis-à-vis d'OpenAI. Pour se justifier, elle s'appuie notamment sur l'incident du data breach du 20 mars dernier portant sur des données utilisateurs et des informations relatives au paiement de service payant.