238 licenciements pour le centre d’appels ardéchois d’Apple
Par Laurence - Mis à jour le
Décidément l’actualité française n’est pas tendre avec Apple, à moins que ce ne soit le contraire… Même si elle s’en défend par voix de presse, la firme californienne procède à quelques ruptures de contrats, emportant de nombreux licenciements dans la foulée.
Ainsi, fin janvier et après plus de 10 ans, elle a annoncé la fin d’un contrat avec le centre d'appels Conduent, situé à Guilherand-Granges, avec un bien triste avenir pour les salariés du site. En effet, la firme californienne était le seul client de ce centre d’appels (et on sait malheureusement ce qui arrive en cas de situation de mono-clientèle...).
Hier, les représentants syndicaux du site ardéchois ont dénoncé le plan de sauvegarde de l'emploi, qui pourrait conduire au licenciement des 238 salariés.
La relation devait se finir au 5 mai, mais les choses seraient bien avancées en pratique. En effet, depuis le 4 mars, seuls les salariés des services informatiques et des ressources humaines seraient encore présents physiquement, les autres bénéficiant apparemment d’une autorisation d’absence rémunérée. Les solutions sont donc minces, notamment pour retrouver un repreneur ou des propositions de reclassement valables.
Les syndicats réclament notamment
Rappelons qu’Apple met en avant sa politique de gestion de la crise économique, insistant sur l’absence de licenciements. Mais ces derniers ne concernent que ses propres employés et non ceux de ses prestataires.
Ainsi elle a déjà rompu les contrats d’une centaine de recruteurs, toujours dans le cadre de sa campagne visant à maîtriser l'embauche et les dépenses nécessaires (produits, charges...). Cette réduction est venu s'ajouter à une première vague de rupture de l’été dernier.
Des licenciements indirects
Ainsi, fin janvier et après plus de 10 ans, elle a annoncé la fin d’un contrat avec le centre d'appels Conduent, situé à Guilherand-Granges, avec un bien triste avenir pour les salariés du site. En effet, la firme californienne était le seul client de ce centre d’appels (et on sait malheureusement ce qui arrive en cas de situation de mono-clientèle...).
Hier, les représentants syndicaux du site ardéchois ont dénoncé le plan de sauvegarde de l'emploi, qui pourrait conduire au licenciement des 238 salariés.
Ce PSE ne contient aucune mesure de reclassement, juste le minimum légal, peut-on lire parmi les reproches des syndicats au vu des circonstances.
La relation devait se finir au 5 mai, mais les choses seraient bien avancées en pratique. En effet, depuis le 4 mars, seuls les salariés des services informatiques et des ressources humaines seraient encore présents physiquement, les autres bénéficiant apparemment d’une autorisation d’absence rémunérée. Les solutions sont donc minces, notamment pour retrouver un repreneur ou des propositions de reclassement valables.
Les syndicats réclament notamment
la mise en place de mesures de reclassement à la hauteur du désastre social à venir et des moyens, ce qu’ils présentent pour un minimum de la part des deux groupes internationaux multimilliardaires Apple et Conduent.
Une vague de rupture de contrats
Rappelons qu’Apple met en avant sa politique de gestion de la crise économique, insistant sur l’absence de licenciements. Mais ces derniers ne concernent que ses propres employés et non ceux de ses prestataires.
Ainsi elle a déjà rompu les contrats d’une centaine de recruteurs, toujours dans le cadre de sa campagne visant à maîtriser l'embauche et les dépenses nécessaires (produits, charges...). Cette réduction est venu s'ajouter à une première vague de rupture de l’été dernier.