Apple semble échapper à la vague de licenciements massifs dans la tech
Par Laurence - Mis à jour le
En ce début d'année, les licenciements se multiplient au sein des entreprises techs, mais il semblerait qu'une seule n'ait pas commencé à réduire la voilure.
Amazon et Meta ont lancé les premières mesures, sans compter Twitter avec ses 7500 départs de salariés. Google a annoncé ce weekend le départ de 12 000 collaborateurs, ce qui représente environ 5 % des effectifs mondiaux du groupe. Ces mesures vont concerner l’entité Google (moteur de recherche, technologies publicitaires, cloud, appareils connectés…) mais aussi les divisions Waymo (recherche sur la voiture autonome) ou Verily (recherche en santé)
De son côté, Spotify vient d'officialiser une mesure similaire, avec la suppression de 6% de ses effectifs, soit près de 600 postes sur 9800. Malgré quelques beaux résultats et une croissance de ses abonnés, le concurrent d'Apple Music enregistre régulièrement des pertes depuis plusieurs années.
Dans un email, Daniel EK précise ainsi la situation
En effet, il n'y a jusqu'à présent aucun signe de licenciements du côté d'Apple. D'après The Wall Street Journal, trois raisons peuvent expliquer cette situation. Tout d'abord, Apple aurait été plus prudente que les autres entreprises technologiques en matière d'expansion, adoptant une politique de recrutement plus mesurée, là où d'autres ont augmenté de façon spectaculaire.
Ainsi, entre septembre 2019 et septembre 2022, le nombre d'employés d'Apple a enregistre une hausse d'environ 20 % pour représenter environ 164 000 employés à temps plein. Dans le même temps, ce nombre a doublé chez Amazon, a augmenté de 53% chez Microsoft, +57% chez Alphabet et un imposant 94% d'augmentation chez Meta, maison mère de Facebook.
L'autre raison avancé par The Wall Street Journal, est qu'Apple n'a pas commis l'erreur de Meta et Google, qui ont embauché sur des projets qui ne seront pas susceptibles d'être rentables à court ou moyen terme, comme le métaverse de Meta. Les projets qui ne garantissent pas un retour financier évident (comme le casque ARVR) n'auraient pas connu d'embauches démesurées. En novembre dernier, Tim Cook avait d'ailleurs confirmé que Cupertino allait suivre une
Enfin, il semble que Cupertino se montre moins dépensière pour ses employés que ses concurrents. Le WST cite ainsi l'exemple -pourtant anecdotique- de la pause déjeuner à la cantine de l'Apple Park où chaque employé doit payer son plateau repas, alors que la nourriture est gratuite chez Google. Il faut cependant rappeler que Cupertino a implanté un centre médical à l'Apple Park, avec un programme axé sur la prévention des maladies et la promotion d'un comportement sain.
Une vague de licenciements massifs chez les géants de la tech
Amazon et Meta ont lancé les premières mesures, sans compter Twitter avec ses 7500 départs de salariés. Google a annoncé ce weekend le départ de 12 000 collaborateurs, ce qui représente environ 5 % des effectifs mondiaux du groupe. Ces mesures vont concerner l’entité Google (moteur de recherche, technologies publicitaires, cloud, appareils connectés…) mais aussi les divisions Waymo (recherche sur la voiture autonome) ou Verily (recherche en santé)
De son côté, Spotify vient d'officialiser une mesure similaire, avec la suppression de 6% de ses effectifs, soit près de 600 postes sur 9800. Malgré quelques beaux résultats et une croissance de ses abonnés, le concurrent d'Apple Music enregistre régulièrement des pertes depuis plusieurs années.
Dans un email, Daniel EK précise ainsi la situation
durant les prochaines heures, des entretiens individuels vont avoir lieu avec les employés concernés. Avec le recul, j'ai été trop ambitieux en investissant plus vite que notre croissance de chiffre d'affaires. Pour cette raison, nous allons réduire nos effectifs d'environ 6% à travers le groupe.
Apple, la seule firme épargnée ?
En effet, il n'y a jusqu'à présent aucun signe de licenciements du côté d'Apple. D'après The Wall Street Journal, trois raisons peuvent expliquer cette situation. Tout d'abord, Apple aurait été plus prudente que les autres entreprises technologiques en matière d'expansion, adoptant une politique de recrutement plus mesurée, là où d'autres ont augmenté de façon spectaculaire.
Ainsi, entre septembre 2019 et septembre 2022, le nombre d'employés d'Apple a enregistre une hausse d'environ 20 % pour représenter environ 164 000 employés à temps plein. Dans le même temps, ce nombre a doublé chez Amazon, a augmenté de 53% chez Microsoft, +57% chez Alphabet et un imposant 94% d'augmentation chez Meta, maison mère de Facebook.
Apple reste prudente
L'autre raison avancé par The Wall Street Journal, est qu'Apple n'a pas commis l'erreur de Meta et Google, qui ont embauché sur des projets qui ne seront pas susceptibles d'être rentables à court ou moyen terme, comme le métaverse de Meta. Les projets qui ne garantissent pas un retour financier évident (comme le casque ARVR) n'auraient pas connu d'embauches démesurées. En novembre dernier, Tim Cook avait d'ailleurs confirmé que Cupertino allait suivre une
approche prudente en matière d'embaucheen cette période d'incertitude économique.
Enfin, il semble que Cupertino se montre moins dépensière pour ses employés que ses concurrents. Le WST cite ainsi l'exemple -pourtant anecdotique- de la pause déjeuner à la cantine de l'Apple Park où chaque employé doit payer son plateau repas, alors que la nourriture est gratuite chez Google. Il faut cependant rappeler que Cupertino a implanté un centre médical à l'Apple Park, avec un programme axé sur la prévention des maladies et la promotion d'un comportement sain.