Face aux mouvements sociaux, Apple demande un audit de sa gestion des salariés
Par Laurence - Mis à jour le
Depuis quelques mois, Apple est empêtrée dans une certaine agitation syndicale au sein de plusieurs boutiques US.
Il faut dire que l’affaire résonne dans les couloirs feutrés de l’Apple Park. À tel point que Cupertino aurait accepté l’intervention d’un cabinet extérieur afin de vérifier la conformité de ses directives internes par rapport aux droits de l'homme et à la législation du travail.
Dans le cadre de la procédure américaine, Apple a dû déposer un dossier auprès de la Securities and Exchange Commission (toujours elle). Cette dernière a confirmé un audit d'évaluation des pratiques. Dans ce document, il est indiqué qu’Apple a souhaité
Même la ville de New York a dû intervenir par l’intermédiaire de Brad Lander (New York City Comptroller). Ce dernier a aidé à lancer la discussion avec Apple au nom des fonds de retraite publics des travailleurs de la ville. Il a indiqué avoir constaté
Cette intervention n’est pas anodine. En effet, le monsieur officie au sein du conseil municipal de la ville, et dirige les efforts visant à protéger les travailleurs et à construire une économie plus équitable. On se doute que Tim Cook n'aimerait pas que Cupertino se traine une mauvaise réputation au sein de la Big Apple !
Dernièrement, il ferait moins bon travailler pour la firme californienne. Elle a été officiellement accusée par le National Labor Relations Board (NLRB) pour avoir enfreint les lois sur la liberté syndicale à Atlanta et à New York. Une récente étude précisait également que les employés d'Apple n'aimaient plus trop y travailler.
En juin dernier, l'Apple store de Towson (du côté de Baltimore, dans le Maryland) avait dû céder face à la pression et la révolte des employés. Ces derniers sont arrivés à créer le premier syndicat de Cupertino ! C'est en effet un genre un peu particulier d'élections qui s’était tenu : le vote a permis de valider le principe d'une représentation syndicale à 65 voix pour (sur 110 employés).
un audit sur l’emploi dans les Apple Store
Il faut dire que l’affaire résonne dans les couloirs feutrés de l’Apple Park. À tel point que Cupertino aurait accepté l’intervention d’un cabinet extérieur afin de vérifier la conformité de ses directives internes par rapport aux droits de l'homme et à la législation du travail.
Dans le cadre de la procédure américaine, Apple a dû déposer un dossier auprès de la Securities and Exchange Commission (toujours elle). Cette dernière a confirmé un audit d'évaluation des pratiques. Dans ce document, il est indiqué qu’Apple a souhaité
l’embauche d'une entreprise qui a une expertise en matière de droits du travail et qui ne conseille pas les entreprises sur la façon d'éviter la syndicalisationprécisant que l'entreprise choisie devra être
aussi indépendante que possible.
Des écarts manifestes au niveau du respect des droits de l'homme
Même la ville de New York a dû intervenir par l’intermédiaire de Brad Lander (New York City Comptroller). Ce dernier a aidé à lancer la discussion avec Apple au nom des fonds de retraite publics des travailleurs de la ville. Il a indiqué avoir constaté
un grand écart apparent entre les politiques déclarées d'Apple en matière de droits de l'homme, en matière d'organisation des travailleurs et ses pratiques.
Cette intervention n’est pas anodine. En effet, le monsieur officie au sein du conseil municipal de la ville, et dirige les efforts visant à protéger les travailleurs et à construire une économie plus équitable. On se doute que Tim Cook n'aimerait pas que Cupertino se traine une mauvaise réputation au sein de la Big Apple !
des employés n'aiment plus Apple
Dernièrement, il ferait moins bon travailler pour la firme californienne. Elle a été officiellement accusée par le National Labor Relations Board (NLRB) pour avoir enfreint les lois sur la liberté syndicale à Atlanta et à New York. Une récente étude précisait également que les employés d'Apple n'aimaient plus trop y travailler.
En juin dernier, l'Apple store de Towson (du côté de Baltimore, dans le Maryland) avait dû céder face à la pression et la révolte des employés. Ces derniers sont arrivés à créer le premier syndicat de Cupertino ! C'est en effet un genre un peu particulier d'élections qui s’était tenu : le vote a permis de valider le principe d'une représentation syndicale à 65 voix pour (sur 110 employés).