Que pensez-vous de l’AI Art ? (R)évolution artistique ou plagiat numérique ?
Par Laurence - Mis à jour le
Depuis quelques mois, de nouveaux outils boostés à l'Intelligence artificielle -tels que Dall-E et AI time machine de MyHeritage - font le buzz sur les réseaux sociaux. Mais cette tendance est loin de faire l'unanimité au sein de la communauté artistique.
En effet, de nombreux artistes s'opposent à l'émergence de cet outil et le considèrent juste en tant que tel. Pour eux, il ne s'agit pas d'art, puisque les créations sont entièrement générées par une intelligence artificielle et non un être de chair et de sang. Ou presque, puisque pour certains, il serait même question de vol !
En effet, le principe de la création ex nihilo n'existe pas avec l'IA, car tout est bien inspiré d'oeuvres existantes créées par des artistes bien vivants. Le principal atout de ces outils est d'utiliser et reproduire le style de grands noms ou même d'illustres inconnus.
Et de là, tout le problème pour arriver à ce résultat bluffant ! En pratique, les générateurs d’images vont se servir dans des banques de données, contenants des quantité astronomiques d'informations. On y trouve des tableaux ou des sculptures célèbres mais aussi des images d’artistes qui publient sur les réseaux sociaux généralistes -comme Twitter, Instagram ou Pinterest- ou spécialisés comme DevianArt, ou tout simplement via Google.
Certains parlent de révolution créatrice, comme le montre la exposition d'art par IA organisée par le collectif Obvious. Cette nouvelle série dénommée 7.1 se veut inspirée des sept merveilles du monde et sera visible sur la capitale, à la galerie Danysz jusqu'au 14 janvier.
Pour rappel, en 2018, le trio avait vendu pour 430 000 dollars une toile créée par IA, le Portrait d'Edmond de Belamy. Pierre Fautrel insiste et se veut très enthousiaste
Dans ce contexte nouveau impliquant un nouveau mode de consommer l'art, l'essor du
Finalement, cette nouvelle mode est perçue comme une forme de plagiat pour les professions artistiques, les poussant à lancer différents mouvements de sensibilisation et de protestations sur les réseaux. Il reste à savoir si l'on se trouve face à une nouvelle révolution artistique ou à une tendance qui connaîtra -à son tour- l’obsolescence programmée.
Ni art, ni âme
En effet, de nombreux artistes s'opposent à l'émergence de cet outil et le considèrent juste en tant que tel. Pour eux, il ne s'agit pas d'art, puisque les créations sont entièrement générées par une intelligence artificielle et non un être de chair et de sang. Ou presque, puisque pour certains, il serait même question de vol !
En effet, le principe de la création ex nihilo n'existe pas avec l'IA, car tout est bien inspiré d'oeuvres existantes créées par des artistes bien vivants. Le principal atout de ces outils est d'utiliser et reproduire le style de grands noms ou même d'illustres inconnus.
Et de là, tout le problème pour arriver à ce résultat bluffant ! En pratique, les générateurs d’images vont se servir dans des banques de données, contenants des quantité astronomiques d'informations. On y trouve des tableaux ou des sculptures célèbres mais aussi des images d’artistes qui publient sur les réseaux sociaux généralistes -comme Twitter, Instagram ou Pinterest- ou spécialisés comme DevianArt, ou tout simplement via Google.
Et le respect des droits ?
Certains parlent de révolution créatrice, comme le montre la exposition d'art par IA organisée par le collectif Obvious. Cette nouvelle série dénommée 7.1 se veut inspirée des sept merveilles du monde et sera visible sur la capitale, à la galerie Danysz jusqu'au 14 janvier.
Pour rappel, en 2018, le trio avait vendu pour 430 000 dollars une toile créée par IA, le Portrait d'Edmond de Belamy. Pierre Fautrel insiste et se veut très enthousiaste
Créer avec des algorithmes, ce n'est pas juste 'J'appuie sur un bouton et ça se génère tout seul'.
Portrait d'Edmond de Belamy
Dans ce contexte nouveau impliquant un nouveau mode de consommer l'art, l'essor du
AI Artne se fait pas sans victimes. En effet, de plus en plus d'auteurs constatent que leurs oeuvres ont été copiées presque à l’identique -et faut-il le préciser- sans aucun respect des droits de propriété intellectuelle.
Finalement, cette nouvelle mode est perçue comme une forme de plagiat pour les professions artistiques, les poussant à lancer différents mouvements de sensibilisation et de protestations sur les réseaux. Il reste à savoir si l'on se trouve face à une nouvelle révolution artistique ou à une tendance qui connaîtra -à son tour- l’obsolescence programmée.