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Apple aurait du mal à gérer les dossiers de harcèlement

Par Laurence - Publié le

Décidément, après le mouvement AppleToo, les ressources humaines de Cupertino vont devoir plancher sur un autre sujet. En effet, il est fait état aujourd’hui d’une affaire d’agression sexuelle au sein de l’Apple Park. Une ancienne employée accuse un de ses collègues d’avoir eu une conduite plus que déplacée, en dehors des heures de travail et des locaux de Cupertino.

Mais elle met en cause la réponse du responsable des ressources humaines qui a géré la situation. En effet, selon le Financial Times, ce dernier aurait répondu avec mépris à la jeune femme, qualifiant les faits d’accident de comportement mineur. Selon lui, les agressions ayant eu lieu en dehors des heures de travail et hors des locaux, le comportement de l’employé ne pouvait être géré par Apple : Bien que la nature des faits soit répréhensible et potentiellement criminelle, en tant qu'employé d'Apple, il n'a violé aucune politique dans le cadre de son travail. Et parce qu'il n'a violé aucune directive interne, nous ne l'empêcherons pas de chercher des opportunités d'emploi en fonction de ses objectifs et ses intérêts.

Apple aurait du mal à gérer les dossiers de harcèlement


Depuis la salariée a quitté l’Apple Park mais a rendu l’affaire publique, souhaitant, dit-elle, qu'Apple soit l'entreprise qu'elle prétend être pour ses clients, d’autant que le FT cite au moins 15 femmes qui auraient été dans la même situation (actuelles et anciennes, dans au moins sept départements d'Apple et couvrant six États américains). Ces dernières mentionnent une apathie d'Apple face à des allégations d'inconduite. Huit d'entre elles disent avoir subi des représailles, tandis que sept ont trouvé les RH décevantes ou contre-productives. Le journal semble accusatoire sur les méthodes managériales d’Apple en ce qui concerne les cas de racisme, de sexisme, de discrimination, de représailles, d'intimidation, de harcèlement sexuel et d'autres formes de harcèlement.

Contactée, Apple s’est contentée d’un communiqué très normé : certains cas soulevés ne reflètent pas nos intentions ou nos politiques et nous aurions dû les traiter différemment, y compris certains échanges rapportés dans cette histoire. En conséquence, nous apporterons des changements à notre formation et à nos processus, souhaitant un environnement où les employés se sentent à l'aise de signaler tout problème.