Droit à la réparation : l'Europe veut de meilleures garanties de la part des constructeurs
Par Laurence - Mis à jour le
Le Parlement Européen veut en effet que les consommateurs puissent plus facilement faire réparer leurs appareils, plutôt que d'en acheter de nouveaux et vient d'adopter une série de priorités le 7 avril dernier, dans l'attente d'une proposition de la Commission sur le droit à la réparation prévue vers fin 2022. Le droit à la réparation est considéré comme une étape clé dans le plan pour atteindre l'économie circulaire d'ici 2050, d'après le cadre du Pacte vert européen.
D'après Bruxelles, il existe quatre priorités à mettre en place : tout d'abord une nécessité pratique liée au coût (
d'après une enquête Eurobaromètre, 77 % des consommateurs préféreraient réparer leurs biens plutôt que d'en acheter de nouveaux, mais ils doivent finalement les remplacer ou les jeter en raison du coût des réparations et du manque de service fourni). Un deuxième consiste à lutter contre l'obsolescence programmée, la lutte contre les déchets électroniques (
en 2017, plus de 3,5 millions de tonnes de ces déchets ont été collectées et seulement 40 % ont été recyclées). Enfin, le dernier point serait environnemental avec la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d'énergie.