Sur fond de pandémie et de pénurie de composants, Apple vient de publier ses résultats financiers pour son dernier trimestre fiscal 2021 (du 1er juillet au 30 septembre 2021). Elle clôture ainsi son exercice, qui court du 1er octobre au 30 septembre de chaque année, comme de nombreuses firmes américaines.
Cupertino affiche un chiffre d'affaires de 83,360 milliards de dollars (+20,551% sur une année) et un bénéfice de 1,24 dollars par action, soit un total de 20,551 milliards de dollars. Au premier rang, on retrouve l’iPhone avec 38,868 milliards de dollars (+46,98%), soit quasiment la moitié des recettes de la firme (46,63%). Tous modèles confondus, les Mac ont rapporté 9,178 milliards et les iPad, 8,252 milliards (+21,41%). Les Services maintiennent une croissance forte, tout comme les Wearables (Apple Watch, AirPods / Pro / Max, HomePod mini).
Par comparaison, en octobre 2020, elle enregistrait un CA de 64,698 milliards de dollars et un bénéfice net de 12,673 milliards de dollars. L’iPhone venait de décrocher avec 26,444 milliards de dollars (-20,74% sur un an), contrairement au Mac avec 9,032 milliards de dollars (+29,19%).
Apple termine l’année en beauté avec un CA annuel de 365,817 milliards de dollars, encore un trimestre record. La firme californienne poursuit sa course vers les étoiles. Si elle flirte depuis plusieurs semaines avec les 2500 milliards de capitalisation boursière, il reste à attendre demain pour avoir la réponse des places financières.
Au niveau des nouveautés, les ventes de l’iPhone 13 -sorti en septembre- ne seront pris en compte que sur une quinzaine de jours et seront noyées avec celles de tous les autres modèles d’iPhone.L’iPad mini 6 et l’iPad 9 seront également comptabilisés de manière partielle. Notons que l’Apple Watch Series 7 ne sera prise en compte que le trimestre prochain, de même que les nouveaux MacBook Pro 14 et 16 pouces.
Rappelons que depuis le 1er janvier 2019, Apple ne communique plus le détail de ses ventes, mais seulement le chiffre d'affaires généré. Cette annonce fait désormais le bonheur des cabinets de statistiques et d'analyses et continuent de nourrir les spéculations des financiers.
