Les cours des actions de Facebook (-4,4%), Twitter (-3%) et d'autres entreprises -dont le modèle économique repose sur les revenus publicitaires numériques- ont chuté de manière significative ces dernières heures. En effet, ces firmes seraient affectées par les résultats de publier Snap (Snapchat : chats entre ami·e·s), qui se dit particulièrement impacté par les dernières fonctionnalités de confidentialité d'iOS.
Le petit fantôme affiche des ventes pourtant en hausse de 57% au 3e trimestre, mais il n'atteint que 1,07 milliard de dollars (dépassant le milliard pour la première fois de son histoire). Snap a aussi annoncé une perte nette inférieure aux attentes, à 71,9 millions de dollars (5 cents par action) réduite par rapport à la perte de 199,8 M$ (-14 cents par action) au 3e trimestre 2020.
Le nombre d'utilisateurs actifs quotidiens a atteint 306 millions au 3e trimestre, supérieur aux attentes des analystes (301,8 millions). Mais voilà, Wall Street s'attendait à mieux, autour de 1,1 milliards de dollars selon le consensus FactSet. La sanction est immédiate puisque le titre a décroché de 67 % depuis hier, entrainant d'autres firmes dans sa chute.
Dans un communiqué, la direction de Snap n'a pas manqué de tenir Apple pour responsable de la situation et de la blâmer pour le manque à gagner sur ses revenus publicitaires. Pour elle, c'est en effet Cupertino et sa nouvelle politique de confidentialité, qui a bloqué les annonceurs sur des applications de l'iPhone.
Notre business publicitaire a été bouleversé par les changements d'iOS en matière de suivi publicitaire, qu'Apple a déployé en juin et juillet. Ces changements "ont complètement mis à mal beaucoup de normes de l'industrie et les comportements des annonceurs, qui étaient basés depuis une décennie sur l'IDFA
