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StopCovid n'est pas enterrée, mais fera l'objet d'un vote ultérieur

Par Laurence - Publié le

Objet de tous les débats, StopCovid a connu des débuts bien difficile. Mais l'application de traçage est loin d'être abandonnée, même si certains ont sous-entendu le contraire. En effet, elle figure toujours parmi les mesures importantes du plan de déconfinement, que le Premier Ministre vient de présenter.

Elle pose de sérieuses questions en matière de libertés publiques et individuelles.


StopCovid n'est pas enterrée, mais fera l'objet d'un vote ultérieur


Edouard Philippe entend toujours s'en prévaloir d'ici le 11 mai et a précisé que son recours fera bien l'objet, à terme, d'un vote spécifique. Rappelons que cette application devrait permettre de tracer les personnes contaminées, d'avertir celles qui ont été contact avec ces dernières et de suivre la progression du virus.

L'ex-maire du Havre a également rappelé les critiques actuelles, certaines sur son efficacité, d'autres, sur les interrogations que posent ce type d'instrument en termes de libertés publiques et de libertés individuelles. Pour lui, il existe des contraintes mais elles demeurent acceptables ou tout du moins justifiée par l'ampleur de la pandémie.

Cet outil inédit en France reposerait, de toutes les manières, sur une démarche basée sur le volontariat et l'anonymat, mais également le respect des libertés.

N'oubliez pas notre sondage sur le sujet.




Elle a une utilité complémentaire aux dispositifs d'enquête sanitaire notamment dans les centres urbains où il est plus difficile de reconstruire les chaînes de transmission du virus.


StopCovid n'est pas enterrée, mais fera l'objet d'un vote ultérieur


Ces questions me paraissent fondées, elles doivent être posées et débattues. J'ai même le sentiment qu’elles doivent faire l’objet d’un vote


En revanche, le premier ministre ne s'est pas trop attardé sur une autre des problématiques actuelles à savoirl'approche centralisée / décentralisée. Si la France travaille sur une approche centralisée (transfert des données vers un serveur), Apple et Google se sont alliées pour proposer une plateforme destinée à aider à l'élaboration d'une application de traçage, reposant -elle- sur des données non centralisées. Ces derniers se seraient pas envoyées à un serveur distant, comme le demandent de nombreux opposants.

Pour l’heure, je serais bien en peine de dire si elle fonctionne, et je ne doute pas que les ingénieurs travailleront d’arrache-pied pour y parvenir. Le débat est quelque peu prématuré. Mais je confirme mon engagement : lorsque l'application en cours de développement fonctionnera et avant sa mise en œuvre, nous organiserons un débat spécifique, suivi d'un vote spécifique.


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