Tile dénonce (encore) un comportement anticoncurrentiel d’Apple
Par Laurence - Publié le
Devant une commission du Congrès, Tile vient -de nouveau- de dénoncer le comportement de son ancien partenaire. Elle accuse en effet Cupertino de ne pas avoir tenu ses engagements de début d'année, visant à résoudre leur différend :
En janvier 2020, Tile et trois autres sociétés étaient déjà passées devant la House Judiciary Committee de la Chambre des représentants des États-Unis. Ces derniers craignaient un possible comportement antitrust d'Apple, Amazon, Facebook et Google, notamment un abus de position dominante sur des partenaires plus petits.
Le différend porte sur la localisation en continu et en arrière-plan de l'utilisateur, indispensable au bon fonctionnement des petits boitiers (ndlr : A défaut, l'application ne peut détecter la perte d'un objet pendant qu'elle est ouverte). D'après Tile, Apple multiplierait -à dessein- les demandes d'autorisation d'accès, et ce, même si l'utilisateur les a déjà données. Ce comportement rendrait le produit particulièrement désagréable et lourd à utiliser. Pour autant, ces sollicitations ne sont pas spécifiques à Tile, Cupertino ayant tendance à les envoyer régulièrement pour d'autres appareils (les montres Fitbit) ou applications.
A cela s'ajoute un futur litige entre les deux firmes. En effet, il est question du possible lancement de l'AirTag, un produit concurrent mis au point par Cupertino. Des rumeurs confirmées par des indices glanés dans les publications de l'USPTO ou le code d'iOS 13.
Rappelons que l'application Tile retrouve un boitier à l’aide du signal Bluetooth, puis utilise les services de localisation de l’appareil pour mettre à jour les informations du dispositif en question. Il est ainsi possible de retrouver ce dernier via son téléphone ou sa tablette dans un rayon de 30 mètres, portée standard du BT. A contrario, l'AirTag utiliserait l'U1 (et l'UWB), ce qui lui permettrait d'être nettement plus performant que les Tile.
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depuis la dernière audition, les comportements anticoncurrentiels d'Apple se sont aggravés, sans aucune amélioration.
En janvier 2020, Tile et trois autres sociétés étaient déjà passées devant la House Judiciary Committee de la Chambre des représentants des États-Unis. Ces derniers craignaient un possible comportement antitrust d'Apple, Amazon, Facebook et Google, notamment un abus de position dominante sur des partenaires plus petits.
Le différend porte sur la localisation en continu et en arrière-plan de l'utilisateur, indispensable au bon fonctionnement des petits boitiers (ndlr : A défaut, l'application ne peut détecter la perte d'un objet pendant qu'elle est ouverte). D'après Tile, Apple multiplierait -à dessein- les demandes d'autorisation d'accès, et ce, même si l'utilisateur les a déjà données. Ce comportement rendrait le produit particulièrement désagréable et lourd à utiliser. Pour autant, ces sollicitations ne sont pas spécifiques à Tile, Cupertino ayant tendance à les envoyer régulièrement pour d'autres appareils (les montres Fitbit) ou applications.
A cela s'ajoute un futur litige entre les deux firmes. En effet, il est question du possible lancement de l'AirTag, un produit concurrent mis au point par Cupertino. Des rumeurs confirmées par des indices glanés dans les publications de l'USPTO ou le code d'iOS 13.
Rappelons que l'application Tile retrouve un boitier à l’aide du signal Bluetooth, puis utilise les services de localisation de l’appareil pour mettre à jour les informations du dispositif en question. Il est ainsi possible de retrouver ce dernier via son téléphone ou sa tablette dans un rayon de 30 mètres, portée standard du BT. A contrario, l'AirTag utiliserait l'U1 (et l'UWB), ce qui lui permettrait d'être nettement plus performant que les Tile.
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