Apple, complice involontaire de piratage musical
Par Laurence - Publié le
Dans la série juridique, la succession du compositeur de la chanson
Déposée devant l’US District Court of the Central District of California le 9 mai dernier, le procès intenté par SA Music et Harold Arlen Trust comprend une longue liste d'accusés, avec en tête, Apple, Amazon, Google, Microsoft ou encore Pandora, suivis d'un nombre conséquent de distributeurs et de studios.
Les plateformes diffuseraient des oeuvres sans en avertir la totalité des ayants-droit ce qui serait équivalent à du piratage, voire du vol d’enregistrement au niveau du droit US. Pour les demandeurs, ce comportement serait flagrant et se ferait en toute connaissance de cause. En effet, la pochette de l'album fournie dans la version prétendument non licenciée est identique à l'original sous licence, mais recadrée ou modifiée pour supprimer le logo de la maison de disques. Si Apple et les autres firmes tech ne sont pas directement accusés d’avoir réalisé les versions copiées, la diffusion des reproductions non autorisées les rendraient complices.
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Over the Rainbowpoursuit en justice Apple et d'autres firmes techs. En effet, l’héritier du compositeur de la musique de
The Wizard of Oz, Harold Arlen, accuse les sociétés de créer une
opération de piratage de musique, en permettant la distribution des versions sans licence et non autorisées de chansons protégées par les droits d'auteur.
Déposée devant l’US District Court of the Central District of California le 9 mai dernier, le procès intenté par SA Music et Harold Arlen Trust comprend une longue liste d'accusés, avec en tête, Apple, Amazon, Google, Microsoft ou encore Pandora, suivis d'un nombre conséquent de distributeurs et de studios.
Les plateformes diffuseraient des oeuvres sans en avertir la totalité des ayants-droit ce qui serait équivalent à du piratage, voire du vol d’enregistrement au niveau du droit US. Pour les demandeurs, ce comportement serait flagrant et se ferait en toute connaissance de cause. En effet, la pochette de l'album fournie dans la version prétendument non licenciée est identique à l'original sous licence, mais recadrée ou modifiée pour supprimer le logo de la maison de disques. Si Apple et les autres firmes tech ne sont pas directement accusés d’avoir réalisé les versions copiées, la diffusion des reproductions non autorisées les rendraient complices.
Exemple de recadrage pour un titre d'Ethel Ennis
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