Si les crypto-monnaies ont connu une belle période de prospérité, notamment fin 2017, ils connaissent depuis quelques mois une baisse de popularité -voire une défiance- entraînant une baisse du cours. Malgré tout, afin de séduire plus de clients, un accord a été conclu entre Bimedia, un fournisseur de terminaux de paiement à destination des buralistes et KeplerK, une plateforme d’achat de cryptomonnaies. Ce dernier permettrait dès 2019, d’acheter de la monnaie virtuelle dans les bureaux de tabac de l’hexagone.
Le processus serait similaire à une recharge de smarpthone, avec des cartes prépayées et un QR-Code. Le financement du projet se fera via une commission de 7% sur chaque transaction. Adil Zakhar, directeur de la stratégie et du développement de Keplerk a d’ailleurs indiqué que les buralistes sont le meilleur canal, car ils ont la confiance des clients et ils sont habitués à vendre des bons d'achat, tels que des crédits pour téléphones portables.
Cependant rien n’est définitif. En effet, cette procédure devrait obtenir l’aval de la Banque de France et -peut être- d’autres organismes, ce qui n’est pas encore le cas. En outre, les régulateurs semblent plutôt frileux face aux investissements dans des crypto-monnaies. L’institution bancaire indique en effet qu’il s’agit d’actifs purement spéculatifs et non des devises. Ceux qui investissent dans des bitcoins ou d’autres crypto-actifs le font à leurs propres risques. On a toujours mis en garde contre le bitcoin, une cryptomonnaie sur laquelle on ne peut rien garantir. Alors on ne va pas encourager les gens à l’utiliser.
