Décidément, on aimerait bien être une petite souris et assister aux réunions de Mark Zuckerberg. Après la fameuse affaire des iPhone (qui -selon le démentiofficiel- n’ont pas été vraiment interdits mais fortement déconseillés au profit d’Android), le CEO de Facebook aurait dit à cinquante de ses cadres en juin qu'il allait devenir un patron plus offensif. Selon The Wall Street Journal (encore lui), le dirigeant aurait été ensuite beaucoup plus incisif dans ses propos, qualifiant les articles de foutaises (pour rester polie) et décrétant que l'entreprise était en guerre.
Cette réaction aurait fait suite aux critiques concernant la gestion de crise (comme l’ingérence russe ou le scandale de Cambridge Analytica). Le patron du réseau ayant exprimé certaines frustrations, et aurait dit qu'il était temps que les cadres fassent des progrès plus rapidement. Mais, cette annonce aurait fortement ébranlé l’équipe, entrainant un certain nombre de départs (le WSJ les relie d’ailleurs à celui des cofondateurs d'Instagram et de WhatsApp).
Mais les tensions pourraient bien reprendre. En effet, vendredi dernier, les Parlements brésilien, singapourien et letton ont rejoint ceux du Canada, du Royaume-Uni, de l’Irlande, de l’Australie et de l’Argentine pour demander au CEO de venir à Londres, le 27 novembre prochain. Dans une lettre publiée aujourd’hui, ils indiquent vouloir l’entendre sur la question de l’infox, via une commission ad hoc internationale.
Par le passé, Mark Zuckerberg a déjà réfusé deux fois de s’y rendre, expliquant à chaque fois ne pas être en mesure de se libérer. Qu’à cela ne tienne, les députés sont modernes et proposent cette fois-ci une vidéo conférence...
