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La vidéosurveillance par drones n’est pas vraiment pour demain !

Par Laurence - Publié le

Les drones sont de plus en plus utilisés, mais pas seulement pour la photographie de loisir et la vidéo, mais aussi dans le cadre de mission de surveillance par certaines villes. Depuis le mois de juin, une dizaine de communes de plus de 30 000 habitants s’est déjà équipé de ces appareils pour survoler leurs espaces publics.

Aux problèmes techniques (autonomie ou bruit), se superposent des questions juridiques limitant le survol. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) indique à ce sujet que leur usage en agglomération est strictement encadré et contraint par la définition d’un périmètre de sécurité au sol visant à limiter les risques de blessure en cas de chute. Dès lors, l’utilisation d’un drone est difficilement compatible avec une activité permanente de surveillance des populations en milieu urbain.

Au final, le déploiement d’une flottille volante -très futuriste et un brin inquiétant- va relever du parcours du combattant, entre l’autorisation de la préfecture, l’interdiction du vol hors vue, le brevet professionnel de télépilote et le floutage des images de propriétés privées. Pour sa part, le maire d’Asnières-sur-Seine -qui dispose d’une centaine de caméras fixes- propose que sa ville soit ville pilote dans le cadre d’un principe d’expérimentation qui permettrait d’évaluer les avantages et les difficultés liés d’un recours aux drones. Il présentera une demande en ce sens à la Commission départementale de vidéoprotection des Hauts-de-Seine.

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On vous rappelle notre petit sondage sur le renforcement de la règlementation des drones :



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