Europe : les contenus extrémistes devront être retirés dans l'heure (projet)
Par Laurence - Publié le
Actuellement dans les tuyaux de Bruxelles, le nouveau projet de règlement pourrait instaurer des mesures drastiques pour les réseaux sociaux et certaines plateformes de streaming, notamment Facebook, YouTube et Twitter. Ces derniers auraient juste une heure pour supprimer un contenu extrémiste. Julian King, le commissaire européen chargé de la sécurité, a déclaré que cette réglementation contribuerait à créer une sécurité juridique pour les plateformes et s'appliquerait aux sites Web de toutes tailles.
Selon The Financial Times, ce texte, qui devrait être publié le mois prochain, prévoit d'imposer des amendes en cas de non respect. Cette nouvelle norme n’est pas surprenante et correspond à la stratégie de l’UE pour éliminer la radicalisation via internet. Mais la durée d’action (une heure) reste très courte en pratique pour être mise en œuvre, même si la rapidité est primordiale pour éviter la propagation. A cela s’ajoute la création d’un observatoire afin de vérifier les progrès réalisés en la matière.
Au delà, cette réforme s'inscrit dans un courant plus large visant à renforcer l'encadrement d'internet, des moyens de communications ainsi que la diffusion de fausses informations. Au vu de la polémique autour d'Alex Jones, la question de la censure fait couler beaucoup d’encre, créant même l’opposition franche de certains -comme Twitter- refusant le rôle du censeur. La nouvelle législation européenne aurait pour effet de trancher la question de la « légitimité » de la décision à partir du moment où un contenu est signalé. Elle ne règle en revanche pas celle de la « morale » ou de l’opportunité d’une telle mesure.
Source
Selon The Financial Times, ce texte, qui devrait être publié le mois prochain, prévoit d'imposer des amendes en cas de non respect. Cette nouvelle norme n’est pas surprenante et correspond à la stratégie de l’UE pour éliminer la radicalisation via internet. Mais la durée d’action (une heure) reste très courte en pratique pour être mise en œuvre, même si la rapidité est primordiale pour éviter la propagation. A cela s’ajoute la création d’un observatoire afin de vérifier les progrès réalisés en la matière.
Au delà, cette réforme s'inscrit dans un courant plus large visant à renforcer l'encadrement d'internet, des moyens de communications ainsi que la diffusion de fausses informations. Au vu de la polémique autour d'Alex Jones, la question de la censure fait couler beaucoup d’encre, créant même l’opposition franche de certains -comme Twitter- refusant le rôle du censeur. La nouvelle législation européenne aurait pour effet de trancher la question de la « légitimité » de la décision à partir du moment où un contenu est signalé. Elle ne règle en revanche pas celle de la « morale » ou de l’opportunité d’une telle mesure.
Image @ Reuters
Source