Alors que la presse spécialisée (mais pas que) ne parlent que du crash de Facebook depuis hier, il semblerait qu'une autre firme tech soit touchée par l'épidémie. Après des résultats trimestriels décevants marqués par un léger recul de ses utilisateurs, Twitter chutait de plus de 20% hors Bourse.
Le réseau avait pourtant enregistré entre avril et juin son troisième trimestre bénéficiaire d'affilée, avec un bénéfice net à 100 millions de dollars (le plus important en douze ans), contre une perte de 116 millions pour la même période de 2017. Le CA s'établit à 711 millions, soit un gain de 24% sur un an.
En revanche, le nombre d'utilisateurs actifs mensuels, paramètre publié chaque trimestre, a reculé d'un million, pour passer à 335 millions, là où les analystes tablaient à l'opposé sur un gain de l'ordre du million. Jack Dorsey a attribué ce léger repli pour partie à l'entrée en vigueur en mai du RGPD et aux nombreuses suppressions de compte impliquées par ce nouveau règlement (plus de 70 millions ont en effet été supprimés).
Mais cette annonce a fait réagir négativement les investisseurs, qui sanctionnaient le titre dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, où il est coté. En effet, l'action perd environ 20% pour s'établir aux alentours de 43$ (voire 37$ avant ouverture).
