La fuite des Startup françaises : SeaBubbles (taxis volants sur la Seine) se délocaliserait...
Par Laurence - Publié le
Deux ans après sa création, SeaBubbles, dont nous avions parlé lors du dernier CES de Las Vegas, risque de naviguer vers des eaux plus propices à son développement. En effet, la start-up française qui a attiré l'attention de géants américains -comme Google, Facebook ou Twitter- envisage de quitter l’Hexagone, et peut être de s'implanter partiellement dans la Silicon Valley.
Interrogé par Reuters, Alain Thébault -cofondateur- explique que ses difficultés ne sont pas liées au financement mais à la lourdeur des procédures administratives :
Parmi les problèmes invoqués par le dirigeant, on trouve la réglementation de la vitesse sur la Seine (12 km/h) alors que les navettes de SeaBubbles, dotées de batteries électriques, deviennent optimales entre 40 et 50 km/h. Un autre serait lié à un refus de subvention de 200 000 euros de l’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dont l'objet est, entre autres, de promouvoir des modes de transport innovants.
Pour autant, Alain Thébault assure que la Seine finira par avoir ses taxis !
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Interrogé par Reuters, Alain Thébault -cofondateur- explique que ses difficultés ne sont pas liées au financement mais à la lourdeur des procédures administratives :
en France, c’est un peu le 110 mètres haies. C’est un parcours semé d’embûches pour deux oiseaux du large comme Anders et moi (ndlr : le suédois Anders Bringdal, autre cofondateur, est champion du monde de planche à voile), avant d'ajouter :
Nous ne resterons pas en France si cela devient trop compliqué. On va aller là où c’est le plus simple.
Parmi les problèmes invoqués par le dirigeant, on trouve la réglementation de la vitesse sur la Seine (12 km/h) alors que les navettes de SeaBubbles, dotées de batteries électriques, deviennent optimales entre 40 et 50 km/h. Un autre serait lié à un refus de subvention de 200 000 euros de l’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dont l'objet est, entre autres, de promouvoir des modes de transport innovants.
Pour autant, Alain Thébault assure que la Seine finira par avoir ses taxis !
Image Reuters
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