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Robotaxis : Hyundai et Google font alliance

Par Vincent Lautier - Publié le

Hyundai et Waymo s’associent pour intégrer des véhicules électriques autonomes dans les services de robotaxis, en utilisant le modèle Hyundai Ioniq 5. Ce type de service se développe très rapidement aux États-Unis, tandis que la France et l’Europe accusent un retard important en raison de contraintes réglementaires et technologiques.

Robotaxis : Hyundai et Google font alliance


Mais c'est quoi Waymo ?



Pour ceux qui ne connaissent pas Waymo, c’est une filiale d’Alphabet (la maison mère de Google) spécialisée dans le développement de technologies de conduite autonome. Fondée en 2009 sous le nom de Google Self-Driving Car Project, elle est devenue l’une des entreprises pionnières du secteur. Waymo développe et teste des systèmes de conduite autonome depuis plus de dix ans, avec une flotte de véhicules ayant parcouru des millions de kilomètres en conditions réelles.

Actuellement, Waymo exploite la seule flotte de robotaxis commerciaux sans conducteur aux États-Unis, principalement à Phoenix et San Francisco. Le partenariat avec Hyundai a pour but d’étendre ces services en intégrant la technologie Waymo sur les nouveaux véhicules électriques Ioniq 5.

Robotaxis : Hyundai et Google font alliance


Le Ioniq 5 est l’heureux élu



Ce partenariat entre Hyundai et Waymo s’inscrit dans un projet à long terme pour développer des véhicules entièrement autonomes. Les deux entreprises prévoient de commercialiser des véhicules équipés de technologies de conduite autonome de niveau 4, permettant une conduite sans intervention humaine. Avec cet accord, Hyundai consolide sa position dans le secteur des véhicules électriques et autonomes, tandis que Waymo continue d’étendre ses services de mobilité autonome à travers les États-Unis.

Le Hyundai Ioniq 5, un SUV entièrement électrique, a donc été choisi pour équiper la flotte de Waymo. Ce modèle se distingue par sa bonne autonomie et sa recharge rapide grâce à une architecture 800 volts. Pour répondre aux besoins de Waymo, le véhicule sera équipé de systèmes redondants pour assurer la sécurité, notamment au niveau de la direction et des freins. La production des Ioniq 5 destinés à Waymo commencera en 2025 dans une usine en Géorgie (l’État américain, pas le pays), avec des tests prévus d’ici la fin de l’année. Ce partenariat devrait permettre à Waymo de renforcer sa flotte de robotaxis et d’étendre ses services à d’autres villes américaines. Pour rappel nous avons publié un essai du Ioniq 5 ici.



Pourquoi les robotaxis n’existent pas encore en France ?



En France, le service de robotaxis tel qu’il est déployé aux États-Unis n’existe pas encore, et cela ne se produira hélas pas de sitôt. On peut l’expliquer par des réglementations strictes sur la conduite autonome et par le manque d’infrastructures adaptées. Le développement de ces technologies nécessite des investissements importants pour créer un écosystème complet, ce qui reste un frein sur le marché européen, à la fois très fragmenté et fortement réglementé.

La France s’est principalement concentrée sur des projets de navettes autonomes dans des environnements contrôlés, tels que les aéroports ou certains circuits urbains fermés, tandis que des pays comme les États-Unis et la Chine ont déjà permis des tests à grande échelle et une exploitation commerciale dans certaines villes.

Aimeriez-vous voir ce type de service de Robotaxis en France ?

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