UE/Chine : la taxe sur les voitures électriques est votée et elle est énorme !
Par Vincent Lautier - Publié le
L’Union européenne a validé de nouvelles taxes sur les voitures électriques importées de Chine, malgré l’opposition de plusieurs États membres, dont l’Allemagne. Cette décision pourrait provoquer des tensions commerciales avec Pékin.
Les États membres de l’Union européenne ont donc validé l’imposition de nouvelles taxes sur les voitures électriques importées de Chine. Bien que l’Allemagne, appuyée par plusieurs pays, ait exprimé son opposition, la majorité des États membres a donné son feu vert à ces droits compensateurs. Ces nouvelles mesures viennent s’ajouter à la taxe de 10% déjà en place, avec des surtaxes pouvant atteindre jusqu’à 35% sur certains véhicules. L’objectif affiché est de protéger l’industrie automobile européenne, menacée par des pratiques jugées déloyales de la part de constructeurs chinois qui béficient de subventions massives.
Cette décision divise fortement les pays de l’UE, en particulier en raison des possibles représailles commerciales de la Chine. Berlin, en tête, redoute une escalade d’un conflit commercial qui pourrait nuire à ses constructeurs automobiles implantés en Chine, comme BMW et Volkswagen. En réaction, Pékin a déjà lancé des enquêtes visant des produits européens tels que le porc et les eaux-de-vie, dont le cognac, très prisé par chez eux. Le ministre allemand des Finances a exhorté l’Union européenne à privilégier le dialogue pour éviter une guerre commerciale avec la Chine.
Le montant des nouvelles taxes sera ajusté selon le niveau estimé des subventions reçues par chaque constructeur. Tesla devra ainsi payer 7,8% de taxes supplémentaires, tandis que BYD, Geely et SAIC se verront imposer des surtaxes respectivement de 17%, 18,8% et 35,3%. D’autres groupes ayant coopéré à l’enquête européenne devront s’acquitter de 20,7% de taxes supplémentaires. Ces mesures ont pour but de rétablir des conditions de concurrence équitables pour les constructeurs européens, qui emploient près de 14 millions de personnes.
Malgré l’imposition de ces nouvelles taxes, les discussions entre l’UE et la Chine se poursuivent. Le commissaire européen Valdis Dombrovskis et le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, tentent encore de trouver une solution négociée à ce conflit. Si un accord venait à être trouvé, ces surtaxes pourraient être supprimées. Ce différend commercial s’inscrit dans un contexte plus large de tensions commerciales entre les Occidentaux et la Chine, notamment sur les secteurs des éoliennes, des panneaux solaires et des batteries.
Que pensez-vous de ces mesures ? Faut-il protéger à tout prix les fabricants européens face aux marques chinoises ?
Une décision controversée au sein de l’UE
Les États membres de l’Union européenne ont donc validé l’imposition de nouvelles taxes sur les voitures électriques importées de Chine. Bien que l’Allemagne, appuyée par plusieurs pays, ait exprimé son opposition, la majorité des États membres a donné son feu vert à ces droits compensateurs. Ces nouvelles mesures viennent s’ajouter à la taxe de 10% déjà en place, avec des surtaxes pouvant atteindre jusqu’à 35% sur certains véhicules. L’objectif affiché est de protéger l’industrie automobile européenne, menacée par des pratiques jugées déloyales de la part de constructeurs chinois qui béficient de subventions massives.
Les craintes d’une guerre commerciale avec la Chine
Cette décision divise fortement les pays de l’UE, en particulier en raison des possibles représailles commerciales de la Chine. Berlin, en tête, redoute une escalade d’un conflit commercial qui pourrait nuire à ses constructeurs automobiles implantés en Chine, comme BMW et Volkswagen. En réaction, Pékin a déjà lancé des enquêtes visant des produits européens tels que le porc et les eaux-de-vie, dont le cognac, très prisé par chez eux. Le ministre allemand des Finances a exhorté l’Union européenne à privilégier le dialogue pour éviter une guerre commerciale avec la Chine.
Des taxes ajustées en fonction des subventions reçues
Le montant des nouvelles taxes sera ajusté selon le niveau estimé des subventions reçues par chaque constructeur. Tesla devra ainsi payer 7,8% de taxes supplémentaires, tandis que BYD, Geely et SAIC se verront imposer des surtaxes respectivement de 17%, 18,8% et 35,3%. D’autres groupes ayant coopéré à l’enquête européenne devront s’acquitter de 20,7% de taxes supplémentaires. Ces mesures ont pour but de rétablir des conditions de concurrence équitables pour les constructeurs européens, qui emploient près de 14 millions de personnes.
Un dialogue toujours ouvert
Malgré l’imposition de ces nouvelles taxes, les discussions entre l’UE et la Chine se poursuivent. Le commissaire européen Valdis Dombrovskis et le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, tentent encore de trouver une solution négociée à ce conflit. Si un accord venait à être trouvé, ces surtaxes pourraient être supprimées. Ce différend commercial s’inscrit dans un contexte plus large de tensions commerciales entre les Occidentaux et la Chine, notamment sur les secteurs des éoliennes, des panneaux solaires et des batteries.
Que pensez-vous de ces mesures ? Faut-il protéger à tout prix les fabricants européens face aux marques chinoises ?