Dans les jours qui suivent la présentation de nouveaux produits Apple, les réactions sont en général assez mitigées, et l'on entend souvent davantage s'exprimer les mécontents, voire les haineux qui s'en donnent à coeur joie pour descendre chaque aspect des appareils présentés.
À son tour, l'Apple Watch n'a pas échappé à une avalanche de réactions négatives, notamment de la part de certains horlogers qui craignent probablement plus pour leur activité qu'ils veulent bien le laisser croire. Une des critiques les plus redondantes concernait l'épaisseur de la montre, que beaucoup ont jugé trop importante pour toucher le public.
La faute cependant n'incomberait pas totalement au designer Jonathan Ive, mais plutôt... au photographe qui a immortalisé le produit pour sa présentation officielle. L'Apple Watch ne serait en effet pas plus imposante qu'une Rolex, dont la différence d'épaisseur ne dépasserait pas le demi-millimètre, certaines montres Swatch seraient, elles, seulement un millimètre plus fines que la tocante d'Apple, une différence difficilement visible sans placer les montres côte à côte.
Lorsque l'on regarde les détails de l'Apple Watch sur le site officiel d'Apple, on constate que l'appareil mesure exactement 11,5 mm d'épaisseur, tandis que la Rolex Submariner 14060M ne fait que 11 mm. L'angle selon lequel la montre d'Apple a été photographiée met sans doute en valeur les matériaux et l'interface de la tocante, il est vrai qu'elle ne met pas vraiment l'épaisseur du produit à son avantage.
Les critiques à ce sujet ne sont d'ailleurs pas sans rappeler celles qui avaient suivi la présentation du premier iPhone, lui aussi dévoilé plusieurs mois avant sa commercialisation, ou encore la première fois que l'on avait découvert l'iPad. En se basant sur les informations dispensées pendant la keynote, beaucoup avaient eu la critique un peu trop rapide, et avaient été agréablement surpris au moment de la prise en main, en découvrant que l'objet était en réalité plus fin, plus léger et plus facile à utiliser que ce qu'ils avaient imaginé. Gageons que l'histoire se répète au printemps prochain...
