Décidément, l'actualité semble avoir les faveurs de l'Apple Watch ce matin avec cette nouvelle étude sur la fonction ECG menée par l'hôpital universitaire de Bâle, en Suisse.
Conditions de réalisation de l'étude
Cette expérience portait sur la précision des appareils portables -dont l'Apple Watch et la finesse d'interprétation des données ECG. Pour rappel, les électrocardiogrammes sont généralement effectués afin de déterminer des anomalies cardiaques. Pour ce faire, les équipes médicales utilisent des appareils assez lourds avec plusieurs fils connectés au corps d'une personne pour recueillir des données plus précises. L'avantage des wearables est évidemment d'être davantage portables et de se passer d'électrodes -ce qui est confortable et moins stressant pour les patients. Mais sont-ils aussi efficaces ?
Précisons que cette étude a reposé sur 450 participants professionnels à différents niveaux de leurs carrières. Elle portait sur l'Apple Watch, mais aussi Fitbit, Sense, KardiaMobile, Samsung Galaxy Watch et Withings ScanWatch. Les participants ont été invités à classer jusqu'à 50 lectures ECG et trois catégories : rythme sinusal, fibrillation auriculaire ou non concluante. Ces analyses ont été doublés d'un contrôle par échantillonnage, interprété par deux cardiologues.
Quid des résultats ?
Plus précisément, la sensibilité et la pertinence pour la détection de la fibrillation auriculaire par ECG (avec un wearable) étaient de 72 % et 92 % pour les cardiologues, de 68 % et 86 % pour les internes et de 54 % à 65 % pour les étudiants en médecine de la 4e à la 6e années.
On peut donc en conclure que c'est bien le médecin expérimenté qui fait la différence ! Cependant, 45 % des participants ont déclaré que l'Apple Watch avait les lectures de la meilleure qualité, et 50 % ont déclaré qu'elles étaient les plus lisibles.
