La nouvelle T-Touch connectée de Swatch mise sur la durabilité (pas de NFC, eSIM, ECG...)
Par Didier Pulicani - Publié le
Attendue depuis 2016, la montre connectée Swiss-Made de Swatch a finalement été présentée à un petit groupe de journalistes cette semaine, en pleine pandémie.
Alors que beaucoup s'attendaient à une concurrente de la Tag Heuer Connected renouvelée il y a quelques jours, Nick Hayek semble plutôt miser sur un produit moins
Comme Frédérique Constant en 2014, le constructeur conservera un mouvement classique et des aiguilles, l'écran venant s'inscrire seulement sur la partie basse (et ronde) du cadran -un modèle de seulement huit couleurs, pas très lumineux. Sylvain Dolla, responsable du projet, défend cette approche dans les colonnes du Temps :
Voire ses notifications, calculer le nombre de pas, la distance parcourue, afficher la météo, prendre des appels, les fonctions dévoilées pour l'instant restent assez basiques, proche de ce que l'on trouvait chez les premiers modèles de montres connectées. Pas de fonction de santé (rythme cardiaque, sommeil, ECG), ni de paiement, la montre n'est pas non plus autonome (eSIM) et doit encore se raccrocher à un iPhone, Android ou Huawei. On devrait en savoir plus demain, durant la présentation finale.
Durabilité et autonomie, tels sont les maitres mots de cette nouvelle T-Touch. La batterie affiche six mois sans charge et dix ans sans les fonctions connectées ! Pour atteindre de tels scores (qu'on retrouve toutefois aussi chez Withings, par exemple), Swatch a utilisé une cellule solaire cachée sous l'écran. Malin ! La montre mesure 15,3 mm d’épaisseur pour un diamètre de 47 mm, contre 10,7 mm d'épaisseur sur la dernière Apple Watch Series 5. Ce n'est pas seulement la batterie, mais surtout la présence des deux mécanisme qui nécessite de la place dans le boitier.
Durant la conférence de presse, Nick Hayek n'a pas mâché ses mots face à ses petits copains helvétiques
Le prix est fixé sous les 1 000CHF avec une sortie prévue pour le mois de juin. Mais avec le virus, pas sûr que le groupe parvienne à tenir ses délais.
Alors que beaucoup s'attendaient à une concurrente de la Tag Heuer Connected renouvelée il y a quelques jours, Nick Hayek semble plutôt miser sur un produit moins
technomais plus durable et créé localement grâce au savoir-faire du pays -y compris sur la partie électronique, conçue vers Neuchâtel. Extérieurement, cette T-Touch connectée ressemble d'ailleurs beaucoup à sa version mécanique :
© LeTemps
Comme Frédérique Constant en 2014, le constructeur conservera un mouvement classique et des aiguilles, l'écran venant s'inscrire seulement sur la partie basse (et ronde) du cadran -un modèle de seulement huit couleurs, pas très lumineux. Sylvain Dolla, responsable du projet, défend cette approche dans les colonnes du Temps :
C’est d’abord et cela reste une montre «Swiss made», l'homme insistant sur un développement local qui ne souhaite pas dépendre des GAFA.
On n’est pas dans le domaine des wearables. C’est une montre suisse durable qui fournit des notifications et que vous ne devrez pas changer dans deux ans
Voire ses notifications, calculer le nombre de pas, la distance parcourue, afficher la météo, prendre des appels, les fonctions dévoilées pour l'instant restent assez basiques, proche de ce que l'on trouvait chez les premiers modèles de montres connectées. Pas de fonction de santé (rythme cardiaque, sommeil, ECG), ni de paiement, la montre n'est pas non plus autonome (eSIM) et doit encore se raccrocher à un iPhone, Android ou Huawei. On devrait en savoir plus demain, durant la présentation finale.
Durabilité et autonomie, tels sont les maitres mots de cette nouvelle T-Touch. La batterie affiche six mois sans charge et dix ans sans les fonctions connectées ! Pour atteindre de tels scores (qu'on retrouve toutefois aussi chez Withings, par exemple), Swatch a utilisé une cellule solaire cachée sous l'écran. Malin ! La montre mesure 15,3 mm d’épaisseur pour un diamètre de 47 mm, contre 10,7 mm d'épaisseur sur la dernière Apple Watch Series 5. Ce n'est pas seulement la batterie, mais surtout la présence des deux mécanisme qui nécessite de la place dans le boitier.
Durant la conférence de presse, Nick Hayek n'a pas mâché ses mots face à ses petits copains helvétiques
Nous aurions pu faire comme d’autres: acheter le logiciel Android Wear et assembler le tout quelque part en Suisse en prétendant que c’était «Swiss made». Nous avons préféré faire les choses d’un point de vue indus triel et, ainsi, rester indépendant des géants mondiaux du logiciel.Quant-à Apple, qui a récemment dépassé l'industrie horlogère suisse toute entière, elle semble plutôt profiter au business
Cette Apple Watch nous aide beaucoup. Regardez tous ces Américains qui recommencent à porter des montres grâce à elle. Ils ont fait le travail pour nous et ne nous ont pas pris des parts de marché. Aux Etats-Unis comme ailleurs, Tissot n’a pas du tout souffert de l’Apple Watch. Nous, notre niche, ce que me demandent nos clients qui m’écrivent des lettres, c’est la durabilité, l’excellence du produit. Il faut y rester.
Le prix est fixé sous les 1 000CHF avec une sortie prévue pour le mois de juin. Mais avec le virus, pas sûr que le groupe parvienne à tenir ses délais.