L'Apple Watch ne détecterait pas la fibrillation auriculaire dans 30% des cas
Par June Cantillon - Publié le
Une étude récente pointe du doigt les limites de l'Apple Watch pour la détection de certains cas de fibrillation auriculaire.
Cupertino précise aux utilisateurs que sa montre connectée ne peut pas détecter correctement la fibrillation auriculaire lorsque le rythme cardiaque est supérieur à 120 battements par minutes. Toutefois, selon une étude de 2015, une grande partie des personnes touchées par la fibrillation auriculaire présenterait des fréquences cardiaques comprises entre 100 et 175 battements par minutes lorsque l'arythmie cardiaque se déclenche, avec une fréquence cardiaque moyenne de 109 ppm sur 2 821 patients, dont un tiers avec une fréquence supérieure à 120 bpm.
Une seconde étude publiée par Circulation indique que sur un panel de 90 patients ayant subits une chirurgie cardiaque, la montre n'aurait été capable de détecter l'anomalie que sur 34 des 90 cas. De même, les bêta-bloquant administrés aux patients auraient une influence sur le rythme cardiaque, et pourraient empêcher la détection de la fibrillation auriculaire.
L'Apple Watch a d'ores et déjà démontré son potentiel en permettant à de nombreuses personnes qui n'avaient pas été diagnostiquées de recevoir à temps les soins nécessaires. Mais ces périphériques, si sophistiqués soient-ils, ne seront pas toujours en mesure de détecter les anomalies cardiaques. Apple reste prudente sur ce point, et précise que ses dispositifs ne remplacent pas l'expertise des professionnels de la santé.
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Cupertino précise aux utilisateurs que sa montre connectée ne peut pas détecter correctement la fibrillation auriculaire lorsque le rythme cardiaque est supérieur à 120 battements par minutes. Toutefois, selon une étude de 2015, une grande partie des personnes touchées par la fibrillation auriculaire présenterait des fréquences cardiaques comprises entre 100 et 175 battements par minutes lorsque l'arythmie cardiaque se déclenche, avec une fréquence cardiaque moyenne de 109 ppm sur 2 821 patients, dont un tiers avec une fréquence supérieure à 120 bpm.
Une seconde étude publiée par Circulation indique que sur un panel de 90 patients ayant subits une chirurgie cardiaque, la montre n'aurait été capable de détecter l'anomalie que sur 34 des 90 cas. De même, les bêta-bloquant administrés aux patients auraient une influence sur le rythme cardiaque, et pourraient empêcher la détection de la fibrillation auriculaire.
L'Apple Watch a d'ores et déjà démontré son potentiel en permettant à de nombreuses personnes qui n'avaient pas été diagnostiquées de recevoir à temps les soins nécessaires. Mais ces périphériques, si sophistiqués soient-ils, ne seront pas toujours en mesure de détecter les anomalies cardiaques. Apple reste prudente sur ce point, et précise que ses dispositifs ne remplacent pas l'expertise des professionnels de la santé.
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